Je m'appelle Aaron Maxence Stanford. Je suis né le 25 novembre 1991 aux alentours de 4h30 du matin. Issu d'une famille riche, je n'ai jamais manqué de rien. J'ai très vite compris que pour mes parents, j'étais le nombril de la Terre et j'ai très vite compris comment je pouvais obtenir n'importe quoi d'eux. J'ai toujours été pourris gâté même si je me suis toujours plains que je n'avais pas assez de choses. Je vous raconterais bien mon enfance, comment j'ai appris à marcher, le premier que j'ai dis et tout ce qui s'en suit mais je trouve que cette partie de ma vie à très peu d'intérêt... Je vais plutôt passer au plus intéressant.

Avril 1999.
Cela fait maintenant huit ans que je fais du foot. Quand j'avais quatre ans, j'ai demandé à mes parents de m'inscrire dans un club de foot parce que moi aussi je voulais faire ce sport. J'ai toujours rêvé d'être connu, de passer à la télé et c'est le meilleur moyen que j'ai trouver. D'ailleurs, mon entraineur est persuadé qu'un jour je pourrais jouer en professionnel. Mes parents ne sont pas de cet avis. Non, eux, ils préfèrent que je sois médecin, ingénieur ou pourquoi pas avocat mais être assis derrière un bureau toute la journée, ce n'est pas vraiment mon délire. Devenir footballeur, voila mon ambition. Bien sur, mes parents pensent que je suis jeune et que je vais changer. Etant plutôt borné, je sais que je ne changerais pas. Et puis, plus on me dirait d'abandonner l'idée de devenir sportif professionnel, plus je la renforcerait. Moi? Chiant? Non pas du tous... Néanmoins, je vis pour ce sport et je ferais n'importe quoi pour devenir professionnel, que cela plaise ou non à mes parents...

Février 2002.
« Wesh Madame, j'peux pas avoir une heure de colle ce soir, j'ai foot... » Je viens d'entrer au collège. Je suis scolarisé dans un établissement privé depuis la maternelle. Je fais partis de la jeunesse dorée de Manhattan et je n'ai pas vraiment à me plaindre. Bref, je viens d'entrer dans ma première année de collège et je trouve que les cours m'ennuient. Pour commencer, je ne comprends rien en mathématiques, l'histoire c'est barbant, les langues n'en parlons... La seule matière qui me plaît c'est le sport, étonnant n'est-ce pas? Bref, ma professeur de mathématiques venaient de me reprendre parce que je mettais un souk pas possible dans la classe. « Et alors Aaron, les heures de colle ne sont pas faîtes pour vous arranger non plus... » J'ai toujours été un garçon impulsif et le fait de voir qu'une professeur osait me faire louper un entrainement pour une foutue heure de colle me mettais en rogne. Je me rappelle que ce jour-là, je l'ai toisé du regard. Je ne suis pas non plus aller à son heure de colle. Bah oui, pour rien au monde je ne louperais un entrainement. Non mais oh, faut pas rêver hein! Le lendemain elle m'a engueuler me disant que je n'étais pas rester après les cours. Je lui avais répondu: « Et alors? J'vous ai dit j'ai autre chose à foutre que d'aller à vos heures de colle à la con... » Du haut de mes 11 ans, j'étais partis m'assoir au fond de la classe comme si c'était absolument normal de parler comme ça à l'un de ces professeurs. Je n'ai pas attendu longtemps avant d'aller à mon premier conseil de discipline.

Novembre 2004.
Je suis considéré comme le plus insolent des garçons au collège. Mais je m'en moque. Les professeurs peuvent dire ce qu'ils veulent, je n'en ai absolument rien à faire. Lorsqu'on me demande quel métier je souhaite faire plus tard et que je réponds footballeur, on y croit pas. A croire que venir en cours est une partie de plaisir pour moi. D'ailleurs, j'avais un rendez-vous avec la conseillère d'orientation. J'ai 13 ans et ils veulent déjà que je choisisse un métier. Au vu de mes notes, beaucoup pensent que je vais arrêté les cours après la troisième. C'est peut-être ce que je vais faire, histoire de passer plus du temps sur le terrain à m’entraîner. D'ailleurs, en ce moment on participe à un tournois avec mon club, on est aux portes de la finale et ça grâce à moi. Certes, je suis quelqu'un de vantard mais c'est mon coach qui me l'a dit. C'est la seule personne à croire en moi et en mon rêve.

Mai 2007.
Je viens d'entré au lycée et ça n'a rien à voir avec le collège. Les filles sont déjà largement plus jolies et moins chiantes. J'ai commencé à sortir aussi. Je vais à des soirées chics comme je passe mes soirées dans les bars à draguer ou en boite. Mes notes sont en chute libre mais qu'importe. Je suis jeune et j'en profite, c'est pas un crime quand même. Mes parents n'arrêtent pas de me répéter que sans diplôme je ne trouverais pas de boulot. J'ai pas besoin de diplômes non plus pour devenir footballeur. J'ai vécu une vie de rêve, il fallait bien l'avouer et pourtant... C'est cette année là que mon père est mort. Lui qui m'avait appris à faire du vélo et à qui je parlais mal parce que ces morales à la con me saoulaient. Je n'ai jamais rien montrer, je n'ai pas pleurer à l'enterrement. Je ne voulais pas paraître faible devant les autres. Je n'avais que 15 ans, je faisais partis de l'Elite, j'étais l'une des figures de cette ville. Pourtant, j'ai énormément souffert de sa mère, si bien que j'ai cru que j'allais arrêté le foot. Mon entraîneur m'a fait comprendre que je ne pouvais pas arrêté comme ça, que je m'en voudrais et que je ne pourrais jamais accéder à mon rêve et prouver à tous le monde qu'ils avaient tort. Bizarrement, ça m'a motivé. Je voulais devenir connu, même si mon père ne voyait pas mon ambition d'un très bon oeil. J'espérais que néanmoins, il soit content pour moi.

Juillet 2010.
Je viens d'obtenir mon diplôme. J'ai faillis le louper mais je l'ai eût. Je n'ai été pris par aucune université, je n'ai jamais eût l'intention de continuer mes études non plus. Et en plus, j'ai été classé meilleur joueur espoir. Je suis à deux doigts d'accéder à ce que j'ai toujours voulu. Pour cela, j'ai dût partir à Los Angeles pour les vacances pour soi disant faire un stage. C'était l'un des meilleurs moments de ma vie: j'ai fait la fête, je me suis amuser et j'ai briser pas mal de cœur il faudra bien l'avouer. Oui je suis aussi un très beau parleur. Fin aout, je suis revenu à New-York et j'ai passé mes journées à m'entrainer, à repousser mes limites. Ma mère m'a payer une villa dans l'East Side et une voiture aussi. Pour elle, j'étais devenu grand et je pouvais me débrouiller. Quelques mois plus tard, je jouais dans une équipe de foot professionnelle, je passais à la télé et je marquais énormément de but.

Aujourd'hui.
Cela fait un peu plus d'un an maintenant que je suis footballeur professionnel. Je passe à la télé et beaucoup de filles sont hystériques lorsqu'elle me voit. Pourtant, j'ai pris la grosse tête. Pour moi aucunes filles ne me méritent. Je joue avec elle mais je ne cherche pas à me mettre en couple. J'ai tout pour plaire: je suis riche, beau, connu et je fais partis de l'Elite New-Yorkaise. J'adore que Gossip Girl parle de moi, ça me fait un petit peu de pub. Je suis un homme détestable au premier abord mais je peux également être adorable. L'amour me fait peur c'est pour ça que je préfère brisé des coeurs, comme je l'ai toujours fait. J'adore faire la fête et j'adore sortir avec mes potes. Bref, à seulement 21 ans, j'ai déjà presque tout réussis...