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 LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné..

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MessageSujet: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyMar 13 Jan - 20:27

Welcome to NY to me..

ft. Louÿs & Syham


« obrigado la famille !! »
Je pouvais enfin sortir de l’hôpital. C'est un réel bonheur, je bénis mon frère vraiment. J'en pouvais plus d'être dans ces murs blancs et ne pas pouvoir bouger. Mes parents ne pouvaient pas s'occuper de moi, ils étaient je ne sais où pour affaire alors mon frère cadet a du prendre la relève. Il passait me voir de temps en temps et j'avoue que c'était cool. J'avais l'impression que ça faisait une éternité qu'on s'était pas réellement vu. Notre enfance et notre adolescence étaient bien loin, mais j'étais bien contente d'être avec lui. Je venais d'apprendre qu'il était infirmier, comme moi et qu'il ne me l'avait pas dit. J'avoue que j'étais un peu vexée et que je ne comprenais pas trop pourquoi il se cachait, mais je venais de frôler la mort, je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir pour ça, ce serait un peu débile. J'étais un peu fière de partager quelque chose avec lui sans le savoir. Les liens du sang sont inexplicables comme on dit. Bref, il était passé me prendre en début d'après-midi. Il avait l'air tendu et légèrement à cran. Je tentais de le détendre un peu, il souriait poliment mais ça n'aidait pas. Bon.. Je n'avais pas beaucoup de bagages, juste quelques affaires, je n'ai pas eu le temps de faire mes valises avant de partir. J'espère qu'on les a envoyé à l'adresse de mon frère. La route se faisait sans un bruit, j'observais mon frère qui semblait préoccupé. Je ne disais rien, il avait peur de me recevoir dans une maison en désordre ou que je rencontre sa petite amie du moment ou quoi ? Je haussais les épaules, les garçons sont des mystères pour moi. Rien ne pouvait gâcher ma bonne humeur de rentrer dans une maison et d'être en vie et surtout de sortir de l’hôpital. Je suis joyeuse, je chante quand je connais la chanson, j'essaie de communiquer la bonne humeur à mon frère en lui balançant des petites vannes, en faisant des blagues. Au bout d'un moment, je ne peux m'empêcher de sortir. « C'est fou comme t'es heureux de me retrouver, ça crève les yeux d'abord. » Je ne sais pas si j'ai fais quelque chose de mal ou pas ? En tous cas, il reste quand même très perturbé. On arrive ensuite devant chez lui. Je ne me rappelle même plus si je suis déjà venue ici ou pas, mais en tous cas cela va être ma maison pendant les prochains mois. Si ma mémoire est bonne, on habitait pas très loin de cette maison il y a 7 ans. Bref, on rentrait ensuite dans sa maison. « C'est sympa ici, t'es bien. » Mon frère a voulu rester ici, je n'ai jamais compris pourquoi mais j'ai toujours respecté son choix. C'est vraiment du confort qu'il m'offre, j'ai déjà eu plus rudimentaire en Asie ou en Afrique. « Merci de m'accueillir chez toi, je me ferais toute petite promis. » je rigole légèrement, ce n'est pas forcément mon fort. J'aime bien m'amuser et j'avoue que depuis que j'ai reçu une balle, je compte bien profiter de la vie. Bon, pour l'instant, il fallait que je me remette un peu de mes opérations, mais là déjà, je sais que je peux presque courir un marathon, je suis infatigable. Je lui fais un sourire, j'observe la pièce où l'on se trouve et j'observe aussi mon frère qui n'a pas l'air dans son élément alors que c'est chez lui. Je croise mes mains entre elles tandis qu'on fait un peu le tour des lieux. « Détends-toi un peu Louÿs, j'ai l'impression que tu vas exploser, qu'est-ce qui t'arrive ? » demandais-je en fronçant les sourcils. Il devait me cacher quelque chose ou je ne sais pas, mais ça m'énerve de le voir comme ça. Je croise ensuite les bras tout en attendant sa réponse. « Tu veux que je te cuisine quelque chose ? Elle est où la dame qui vit chez toi ? » Demandais-je gentiment et pour me rendre utile.Je n'ai pas beaucoup de talents, mais la cuisine, je suis assez bonne et c'est toujours un bon moyen d'échanger avec des femmes de villages.

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Louys J. Cartwright
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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyMar 13 Jan - 21:40

Don't Judge me !

ft. Louÿs & Syham


« L'heure de la vérité. »
Je tentais de négocier avec le médecin pour qu'il garde ma sœur un jour de plus. Je ne lui demandais pas la lune simplement une nuit. Personne ne pouvait me garder Antwan aujourd'hui et je voulais avoir le temps d'expliquer à Syham. Il n'y avait rien à faire. Il refusait de m'écouter ne serait-ce qu'un instant. Ma sœur était en état de reprendre une vie quasiment normale. J'étais donc venu la chercher, une énorme boule d'anxiété coincée dans la gorge. Hier elle avait déjà découvert que j'étais infirmier et non un brillant interne comme mes parents le pensaient. J'avais évoqué mon manque de concentration et un échec qui n'était jamais arrivé. Même si elle était vexée, elle avait réussi à me consoler. Elle aussi était infirmière. Le don de soi et les aptitudes paramédicales sont de famille. Je l'adorais mais j'avais vraiment peur de sa réaction. J'étais dos au mur. Dans quelques minutes, elle allait découvrir mon plus gros secret. En passant la chercher, j'étais tendu et pas franchement à l'aise. Je n'avais mis qu'une veste au dessus d'un t-shirt tellement j'avais chaud. Le stress. Je tentais d'être naturel mais le résultat n'avait pas l'air à la hauteur. Je sentais son regard insistant alors que je prenais le volant après avoir déposé ses affaires dans le coffre. J'avais envie de me claquer la tête contre le volant jusqu'à ce que je m'évanouisse. Syham par contre allait parfaitement bien pour le moment. Elle riait, chantait avec la radio alors que je me décomposais en voyant la distance jusqu'à la maison se faire de plus en plus courte. Elle me fit une remarque, je levais la tête comme piqué au vif.  « Bien sûr que je suis content de te voir ! C'est juste… La fatigue. » Je déglutissais. Je loupais une occasion de plus de lui avouer… Mais connaissant ma sœur ce n'était pas plus mal. Elle était capable de tout alors si je pouvais éviter l'accident de voiture. Je lui souriais pour appuyer mes paroles.

La maison. Je sortais à contre cœur de la voiture et attrapais ses affaires. J'aurai aimé oublier mes clés mais non elles étaient bien dans ma poche. Je lui ouvrais la porte. Ses affaires étaient déjà à l'étage dans mon chambre. J'allais dormir dans le fauteuil de la chambre d'Antwan ou dans le canapé le temps que la fuite dans la chambre d'ami soit réparée. Syham me complimentait sur l'habitation.  « Je n'ai pas à me plaindre. » Nous n'étions pas situé trop loin de l'hôpital et assez proche de Manhattan. Le loyer n'était pas donné mais ce n'était pas ma partie des frais. Je voulais le meilleur pour mon fils et seul jamais je n'aurai pu lui offrir quelque chose comme ça.  « Oh tu sais… Fais comme chez toi. Ce n'est pas très grand mais bon. J'ai installé tes affaires dans ma chambre. » Je commençais le tour de la maison. L'éloignant au maximum des chambres. Je reprenais une grande inspiration et Syham s'en rendit compte. Je passais ma main dans mes cheveux, signe de gêne. J'étais à deux doigts de défaillir alors que nous retournions au salon.  « Euh oui... » Je n'avais pas le temps d'en dire plus qu'elle se proposait de me faire un petit plat. Je n'étais pas capable d'avaler quoi que ce soit.  « Non. Le médecin a dit de te reposer alors laisse moi m'occuper de toi. Victoria est génial tu verras. Elle est sortie mais elle ne devrait pas tarder à rentrer. » Je jouais avec mes mains. Il allait falloir que je lui dise. Un peu de courage. Je passais mes mains sur mon visage : « Syham… J'ai quelque chose à te dire... » Je lui désignais le canapé d'un geste de la main. Je n'étais plus capable de tenir sur mes deux jambes. J'avais du mal à respirer. J'enlevais ma veste. Je devais être en train de la stresser mais elle n'était pas au bout de ses surprises.  « J'ai… délibérément omis de vous dire quelque chose sur ma vie… Pas seulement pour la médecine. » Je tournais autour du pot. Les mots étaient tellement difficiles à prononcer. J'avais peur qu'elle me juge. Il fallait que je me dépeche. Il n'allait pas tarder. Je pris une grande inspiration. Cette révélation allait changer le cours de ma vie à jamais.  « J'ai … un fils. » La bombe venait d'être lâché. Je ne la laissais pas répondre. J’enchaînais le plus rapidement possible.  « C'est pour ça que je n'ai jamais quitté New York. Il ... » Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que la porte s'ouvrit et qu'on entendit résonner un  « Papaaaaaaaaaa. » Jusqu'à ce qu'une petite tête arrive dans le salon et me sautais dans les bras alors que je venais seulement de me lever, me tendant un dessin.  « Waw c'est joli. Mm laisse moi deviner … Un escargot ? » Antwan se mit à rire. Je n'osais pas regarder Syham. La vieille dame entrait dans le salon à son tour et la saluait d'un geste de la tête, comprenant ce qui était en train de se passer. Victoria proposa à mon garçon, qui n'avait absolument pas calculé ma sœur jusqu'à maintenant, de prendre son goûter. Elle l'attira par force dans la cuisine alors que les questions commençaient à fuser. Nous nous retrouvions à nouveau seul… Je me sentais encore plus mal. L'atmosphère était lourde. Je n'osais pas la regarder, gardant la tête baissé sous la honte. Je n'aurai jamais dû lui cacher.

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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyDim 18 Jan - 18:42

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« obrigado la famille !! »
Louys était vraiment bizarre. Il était vraiment nerveux. Je ne comprenais pas trop pourquoi. On avait déjà vécu des années sous le même toit lorsque nous étions petits. Je m'en voulais un peu de m'imposer chez mon petit frère, mais je n'avais pas tellement le choix. Ma blessure était vraiment trop grave et on voulait que je reste sous surveillance. Chez lui, l'ambiance était encore un peu tendu. Je fronçais les sourcils. Louys dit qu'il n'a pas vraiment à se plaindre, c'est pas faux. Il était dans une grande ville, très bien placée, il aurait pu avoir pire effectivement. Je ne rajoutais rien mais je pensais comme lui. Il me dit ensuite qu'il a installé mes affaires dans sa chambre. Je passe ma main derrière ma tête tout en disant « Merci, c'est vraiment gentil, tu n'étais pas obligé, le canapé était très bien aussi. » On commençait ensuite le tour du propriétaire. Je suivais Louys gentiment et sagement pour une fois. Je hochais la tête à ses explications, il était toujours aussi tendu. Ce garçon était vraiment un mystère pour moi. En grande sœur prévenante que je suis, je me devais de lui poser la questions. Je lui souriais, mais il m'assurait que tout allait bien. Je haussais les épaules et levais les yeux au ciel. Je ne pensais pas que les retrouvailles avec mon petit frère allait être comme ça. Enfin, c'était déjà sympa qu'il m'accueille chez lui du jour au lendemain. Il me sortait ensuite l'excuse que les médecins m'ont dit de me reposer. Je lève à nouveau les yeux au ciel. J'ai l'impression d'entendre mes parents. Je me retournais vers lui en disant « Non mais ça va, je ne suis pas en sucre non plus. J'en doute pas. Heureusement qu'elle a été là.. » je lui fais un petit sourire. Sinon il n'aurait pas pu rester à New-York. Mes parents ne l'auraient jamais laissé livrer à lui-même à 15 ans. Malgré qu'ils soient d'une autre mentalité, ça reste des parents. Ma mère aurait fait une crise cardiaque à chaque fois qu'elle aurait vu les infos. Mon frère prenait ensuite un visage grave en me disant qu'il avait quelque chose à me dire. Je comprenais que l'heure était grave pour le coup. Je hochais la tête et je me dirigeais sur le canapé en disant « D'accord.. Je t'écoute petit frère. » Je ne l'ai jamais vu dans cet état, j'avoue que je ne l'avais jamais vu comme ça. Même quand il avait fait une bêtise, il n'était pas comme ça. Il m'annonçait qu'il nous avait menti sur un autre sujet que la médecine. Je ne parlais pas, j'attends la suite. Je ne savais pas trop ce qu'il m'annonçait mais je sentais ma gorge qui se serre. Je hoche la tête comme pour lui dire que je suis prête à entendre ce qu'il a à me dire...

« Quoi ?! » réussis-je à articuler. Non, enfaîtes, je n'étais pas prête. On ne peut pas recommencer au début ? Histoire que je me prépare mentalement à cette annonce. Heureusement que je suis assise, sinon, je me serais littéralement écroulée par terre. J'étais complètement sonnée, à terre. C'est le genre de nouvelles qu'on apprend pas au téléphone, effectivement. Un mélange d'émotions m'envahit. Je me sens en colère, blessée, trahie par mon propre frère. Je ne pensais pas qu'il allait nous cacher un truc aussi important.  Il m'apprenait que c'est pour ça qu'il n'a jamais quitté New-York. Ma bouche s'ouvrit sans un son et je me demandais alors quel âge avait le petit garçon, qui était mon neveu du coup. La porte s'ouvrit et répondit à mes questions. Il était quand même assez âgé. Ce n'était pas un bébé quoi. Mes poings se contractait doucement. J'en veux terriblement à mon frère. J'essaie de sourire, mais je suis terriblement crispée. J'étais incapable de me lever du canapé ou de dire quelque chose à ce moment précis. Je ne parvenais même pas à me réjouir de la scène qui se déroulait devant moi. Mes yeux étaient rivés sur mon frère qui ne me regardait même pas. J'avais envie de tout exploser. J'avais envie de me casser, j'avais envie de lui casser la tronche à mon frère, vraiment. J'avais aussi envie de pleurer, je ne pensais pas que mon frère pouvait cacher quelque chose d'aussi énorme. Surtout que je me connais, je l'aurais toujours soutenu. Il nous a menti et je ne sais même pas si j'arriverais à lui refaire confiance. Deux fois, c'est trop. La médecine passe encore, mais ça non. Le petit garçon ne faisait même pas de cas de moi et je préférais, j'étais incapable de jouer la comédie et de sourire là. Victoria prend ensuite le petit garçon et l'emmène dans la cuisine. Mes poings se serrent à nouveau. Je continue de fixer Louys et je ne dis rien. Je suis tellement déçue que je pourrais en crever à ce moment précis. Je ne veux même pas entendre ses raisons. Je tremble, de colère et de tristesse. Je sens cette boule dans ma gorge qui continue de grossir. « Tu comptais nous le dire quand ? Le jour de tes funérailles et qu'il sera adulte avec des enfants lui aussi ? » C'était vraiment difficile à prononcer mais j'étais encore calme. Je m'étonnes moi-même, c'est peut-être parce que je sais que le petit garçon se trouve à côté et je ne veux pas perturber son petit cadre qui a l'air tranquille. Je ne veux pas qu'il ait peur de sa tante quand même. Je sentais l'énervement me montait. « On peut aller dans ta chambre ? Je ne veux pas que le petit entende ce que j'ai à te dire à ce moment précis. » Je me levais difficilement et je croisais les bras. Je devais être rouge cramoisie tellement je vois rouge.

Dans la chambre, c'était assez éloigné de la cuisine, j'allais pouvoir un peu hausser le ton. « C'est bien de voir que t'as pas confiance en ta famille. Tu me déçois tellement, tu n'as même pas idées. Je n'aurais plus jamais confiance en toi. Je ne te vois même plus comme mon petit frère mais plutôt comme un salaud qui vient de me briser le cœur à ce moment précis. Je veux bien passer le mensonge à propos de ton travail mais certainement pas celui-là. » Ces mots sortaient de ma bouche, j'étais tellement énervé que j'avais envie de tout casser. Je le regardais tout en ajoutant « Ne t'inquiète pas, je ne vais pas m'imposer très longtemps, juste le temps de ma convalescence après tu n'entendras plus parler de moi, puisque t'as tellement honte de ta famille, que tu ne leur confie plus rien. T'avais 4 ans pour le faire, t'as rien fait. Je suis venue au moins 3 fois par an à New-York et pendant ces trois fois, t'as jamais trouvé le temps de me dire que tu avais un fils. Bravo ! » je l'applaudissais mais c'était de l'ironie. Il devait s'en douter.

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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyDim 18 Jan - 20:22

Don't Judge me !  

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« L'heure de la vérité.  »
Je me sentais terriblement mal. Je comprenais l'ampleur de mes mensonges et que si je n'agissais pas maintenant je n'allais jamais réussir à m'en dépêtrer. Je redoutais la réaction de ma sœur. Nous étions très proche par le passé et maintenant encore dans une autre mesure. Je regrettais de ne pas avoir eu la force de lui avouer. Une fois dans le salon, je regardais l'horloge avec anxiété. Bientôt Antwan allait être là. Que je lui dises ou non, l'heure de la vérité était arrivée. Je cherchais les bons mots sans les trouver. Il n'y a pas de moyens de dédramatiser la situation. J'étais à deux doigts de défaillir et de m'évanouir. J'étais au bord d'une falaise et d'un seul coup je me jetais dans le vide. L'annonce venait d'être faite. Syham savait. J'étais encore plus stressé. J'appréhendais sa réaction. J'avais l'impression d'avoir fais la plus grosse bêtise de toute ma vie. Je ne comprenais pas qu'elle puisse me pardonner. Je n'avais pas plus de temps pour faire le point que mon fils fit sa grande entrée. Mon visage changea du tout au tout. Je ne voulais pas qu'il sente que quelque chose n'allait pas. Je le serrais contre moi. Il était la personne la plus importante dans ma vie. J'étais prêt à tout pour lui. Il n'avait pas à payer mes erreurs. Je complimentais son dessin alors que je n'avais qu'une idée en tête : voir la réaction de ma grande sœur. Le prenait-elle relativement bien ? Dans la mesure du possible bien évidemment… Je me sentais tellement coupable. On ne peut pas remonter dans le passé. Je tentais de m'en convaincre. Je laissais Antwan prendre son goûter. Mon corps était totalement tendu. J'avais la nausée. Je me décidais enfin à relever le visage vers elle. Son visage trahissait sa colère. J'allais passé un mauvais moment. Mais j'allais l'accepter. Je n'avais pas le choix. Elle avait le droit d'être furieuse contre moi. Elle pourrait me frapper… Je comprendrais. Je déglutissais lourdement. Comment pouvais-je lui répondre ?  « Je ne sais pas. Je n'ai jamais réussi... » Ma voix était très basse, je murmurais presque comme un gamin qui sait parfaitement qu'il finira au coin peu importe ses explications. Je n'allais pas au coin, j'allais carrément au poteau d'exécution. Je voyais le visage de Syham rougir de colère. Pitié qu'elle m’exécute et que les choses soient rapides.

Je hochais la tête et prenais la direction de ma chambre. J'étais reconnaissant pour cette attention. Antwan ne devait pas subir mes erreurs. Je fermais la porte avec précaution. Je m'asseyais sur le lit parce que mes jambes ne me portaient plus. Mes yeux commençaient à briller. Je déglutissais et baissais la tête. J'avais perdu sa confiance. C'était insupportable pour moi. Ce n'était pas un problème de confiance. Ses mots étaient forts.  « Syham je... » Elle me coupais dans mon élan. Elle ne voulait pas rester. Elle était juste coincée car le médecin l'hospitaliserait s'il savait qu'elle avait quitté mon appartement. Elle allait jusqu'à m'applaudir. Mon cœur se brisait en mille morceaux.  « Arrête s'il te plait. » Ma voix était implorante. Je trouvais la force de me lever.  « Je te fais confiance Syham. Je t'ai toujours fais confiance ! Mais je pouvais pas et là j'ai pas eu le choix... » Je retenais le reste de mes paroles. Ma débit verbale avait sensiblement augmenté. Je passais mes mains sur mon visage et dans mes cheveux.  «  Je sais que je suis qu'un con mais qu'est ce que tu voulais que je te dises ? J'ai même pas compris que ce m'arrivait. Je me suis retrouvé avec un bébé dans les bras du jour au lendemain. Je n'étais même pas majeur ! Un gamin avec un autre gamin. Un gamin qui avait besoin de moi. Et puis les choses se sont enchaînées. J'étais paniqué ! » Elle était partie… J'avais dû assumer Antwan seul. J'avais abandonné ma vie par amour pour lui. Il était ma seule véritable réussite.  « J'ai essayé de t'appeler… des milliers de fois. J'ai jamais réussi. Combien de fois je me suis senti trop con à voir que tu me rappelais parce que j'avais pas été foutu de te le dire ou de renoncer avant que ton téléphone sonne.  Et c'était de plus en plus dur alors que le temps passé. » Ma gorge se serrait. Les larmes étaient difficiles à retenir. J'essuyais une larme rapidement. Non je n'allais pas pleurer. J'avais toujours tenu bon. Je prenais une grande inspiration  « je comprends que tu ne veuilles pas rester et je ne te force pas. Je peux même faire en sorte que tu ne me voies pour que tes soins ou même pas. Je ne te demande pas non plus de me pardonner… Mais s'il te plaît ne lui en veux pas. Il n'a pas à payer pour mes erreurs. C'est un gamin incroyable et… Très curieux. Il est peut être la seule chose que j'ai fais ou que je ferai de bien dans toute ma vie. Il mérite de te connaître. » Antwan n'avait rien demandé. Je ne savais plus à quoi m'attendre. Je lui aurai bien proposé de me mettre une claque et que l'on oublie mais ce n'était pas comme ca que fonctionnait Syham.

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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyVen 13 Fév - 23:42

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« obrigado la famille !! »
Je venais de me prendre une grande claque monumentale. Limite, Louys m'en aurait collé une, ça ne m'aurait pas fait aussi mal. J'avais un neveu de 4 ans et j'ignorais son existence jusqu'à il y a quelque minutes. Je suis encore sous le choc et un tas d'émotion et de questions se mélangent. Un seul mot revient : pourquoi ? Je ne sais pas si j'avais envie de comprendre les choix de Louys mais je me pose quand même la question : pourquoi ?. Je me sens profondément trahie et prise pour une conne par mon petit frère. Celui dont j'ai toujours été proche. Celui avec qui j'ai partagé tant de choses, mon enfance par exemple. J'ai toujours pensé qu'on était proche malgré la distance, qu'on pouvait tout se dire mais je me suis apparemment trompé. Ca fait mal, très mal. La souffrance est telle que si je n'avais pas une fierté, je serais sans doute à terre entrain de pleurer mais je tenais bon. Je n'allais pas pleurer devant lui, même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque à ce moment précis, je ne serais même pas dire si ce sont des larmes de tristesses ou de colère qui sortirait. Du coup on montait dans sa chambre et je m'expliquais avec mon frère directement, la réaction à chaud. Je suis vraiment rancunière et le moins que l'on puisse dire c'est que mon frère, je ne vais pas lui pardonner comme ça. Je ne sais même pas si je vais réussir à lui pardonner. Je tremblais comme une feuille et je ne regardais même pas mon frère dans les yeux. C'était au dessus de mes forces. J'avais trop envie de le trucider pour le moment et puis il m'a fait trop mal. Je lui en voulais de ne pas m'avoir laissé la chance de connaître mon neveu plus tôt. Il me demandait d'arrêter, je n'avais pas envie d'arrêter. Je croisais les bras lorsqu'il prit la parole. Lorsqu'il dit qu'il m'a toujours fait confiance, je levais les yeux au ciel tout en disant par la suite « Ah oui ? Après ce que tu viens de me cacher, tu ne peux pas me dire ça Louys.. Pas le choix ? On a toujours le choix, je t'aurais aidé, je serais peut-être même venu à New-York pour t'aider ! » Je ne sais pas, on ne sait jamais ce que le destin aurait prédit. Je sais que j'aurais été une super tante, sans prétention. J'ai l'instinct avec les enfants même si en avoir un à moi n'est pas encore au programme. Je préfère laisser ça aux autres. Mon frère me dit qu'il a paniqué. Ca je veux bien le croire. Il était jeune et il a dû assumer un gamin tout seul. Même si je suis en colère, je ne peux qu'imaginer cette situation qui n'est pas banale. « C'était ton choix, on aurait pu t'aider avec les parents, c'est toi qui a décidé de t'en sortir comme ça. Bien sûr qu'on t'aurait passé un savon mais on n'en serait pas là. Cette situation, c'est toi qui l'a crée. Je veux bien croire que tu ais paniqué. Tu ne te rends pas compte mais 4 ans c'est long, tu aurais pu te sortir de ton mensonge depuis bien longtemps. Et puis tu es un adulte, ça fait bien longtemps qu'on aurait dû te mettre face à tes responsabilités  parce que si je n'aurais pas été blessée, tu comptais me le dire un jour ?  » Je levais les yeux au ciel avec les poings serrés. Je sentais les larmes qui n'étaient pas loin mais je tiens bon. La fierté c'est quelque chose d'important chez moi. Je ne m'en débarrasse pas comme ça malheureusement. Il me sortait ensuite qu'il avait essayé de m'appeler mais qu'il n'avait jamais réussi. Je levais les yeux au ciel. J'avais des envies de meurtres. Je baissais mon regard en sa direction. J'avais l'impression de perdre de la fierté. « Comment puis-je te croire Louys ? Dis-moi.. Tu nous mens depuis des années sur quelque chose de tellement important. Un enfant.. Mais comment t'as pu nous cacher ça ? Mais pourquoi t'as fait ça ? J'aurais préféré que tu me foutes deux claques dans la gueule.. » je laissais mon cœur parler. Je n'étais pas en mesure de stopper quoi que ce soit, que ce soit colère, tristesse, déception.. « Tu lui as au moins parlé de nous ? A moins qu'il pense que son père est un orphelin, le vilain petit canard de la famille.. Alors que ce n'est pas le cas, les parents sont si fiers de toi. La vérité Louys, je ne sais même plus quoi penser. C'est impardonnable ce que tu as fait. Tu ne nous as même pas laissé la chance de le connaître, de passer du temps avec lui.. Je ne comprends pas.. Je t'aurais soutenue, j'aurais tout fait pour toi.. A la mort à la vie, c'est ce que j'aimais dire. Mais là je ne sais même plus si j'arriverais à te regarder en face.. J'ai même pas les mots.. Vraiment..  » Là je m'étais vraiment exprimée, je ne voulais même plus le blesser parce que je ne pourrais jamais lui faire mal comme il m'a fait à ce moment précis. Il me demande de laisser une chance à son fils. De ne pas le repousser pour ce qu'il a fait. Je fronce les sourcils tout en lui disant « Bien sûr, c'est évident que je veux le connaître ce petit.. C'est mon seul et unique neveu, je ne vais pas lui en vouloir alors qu'il n'a rien demandé.. Je ne suis pas comme ça et tu le sais très bien.. De toute façon, j'ai pas le choix de te voir tous les jours, je préfère être ici que d'être à l'hopital mais dès que je peux faire mes soins toute seule, je me tire.. J'ai plus envie d'être ton fardeau, vu qu'apparament, je ne suis pas assez digne de confiance pour toi.. T'inquiète pas, je ne compte pas passer mes journées à la maison, tu seras libre de faire ce que tu veux et je te redonne ta chambre, le canapé sera parfait. » Je suis encore un peu plus vexée là.. Mon frère ne marque pas vraiment de points, je dirais même qu'il s'enfonce un peu plus.  

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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyMar 17 Fév - 18:32

Don't Judge me !  

ft. Louÿs & Syham


« L'heure de la vérité.  »
Je laissais Syham se remettre un minimum de choc de l’annonce. Je m’en voulais terriblement de lui avoir caché. Je ne comprenais même pas ce qui m’était arrivé… Pourquoi est-ce que j’avais pensé que c’était la meilleure solution ? Il fallait se rendre à l’évidence : ca ne l’était pas. J’avais honte mais ce n’était pas une excuse. Ils auraient pu comprendre. Ma sœur ne voulait pas parler dans le salon et nous montions donc dans ma chambre. Je savais que j’allais passer un mauvais quart d’heure mais c’était légitime. J’étais comme un gamin qui avait fait la pire bêtise de toute son existence. Syham est rancunière ce n’est pas nouveau mais j’espérais qu’elle puisse un jour me pardonner. En tout cas pour le moment si elle avait un fusil à la place des yeux, je serais mort une bonne dizaine de fois. J’étais même abasourdi de ne pas m’être pris une énorme claque. C’était certainement le choc. J’avais toujours fais confiance à ma sœur et je ne voulais pas qu’elle pense le contraire. J’avais simplement des facteurs limitant mes capacités de résonner sur le moment. Je n’avais pas eu le choix et je me défendais en lui avouant. J’avais paniqué et m’étais retrouvé dans une situation complexe. Je ne pouvais pas leurs dire. Je craignais leurs réactions. « Des tas de choses me sont passés par la tête. Je sais que j’ai tord et que j’ai fais une grosse connerie mais je ne peux pas revenir en arrière. Je ne sais même pas si je suis capable d’arranger les choses. Je préférais faire comme si de rien n’était plutôt que de risquer… » Je ne réussissais pas à finir ma phrase. Je n’aurais pas supporté qu’ils me laissent tomber. La séparation avec la mère d’Antwan avait déjà été très compliquée. J’y pensais encore et m’en voulais. C’était con car mes parents n’auraient jamais laissé leur fils dans une situation si complexe mais j’avais toujours ce petit doute que l’on n’explique pas. Je me prenais le savon du siècle et je baissais de plus en plus la tête en me rendant compte des conséquences de mon silence. Je secouais la tête positivement mais ne pouvais pas l’interrompre. Je comprenais dans son regard que je n’avais pas intérêt à le faire. « Bien sûr que je lui ai parlé de vous. Il sait qui vous êtes et aussi que vous habitez très loin… Pas grand-chose de plus.. J’ai déjà du mal à lui faire comprendre pourquoi on est que tous les deux. » Je soupirais et prenais ma tête entre mes mains. J’étais vraiment dépassé. Elle écrasait les morceaux encore un tant soit peu intact de mon cœur en me disant que peut-être ma propre sœur n’arriverait plus à me regarder en face. Alors qu’est-ce que ca allait être pour mes parents. Je ne trouvais rien à lui répondre pour le reste. Je ne pouvais qu’acquiescer. Je prenais le parti d’Antwan en lui disant que le petit méritait de la connaître et je lui demandais de passer au-dessus de sa rancune à mon encontre pour passer du temps avec lui. Encore une fois j’avais fais une connerie et il aurait été préférable de me taire. Je la coupais cette fois. Je ne pouvais pas aggraver plus mon cas. « Je n’ai jamais dis le contraire. Ce n’est pas ce que je voulais dire. » Je ne savais même plus ce que je pouvais dire sans risquer De réduire en cendre définitivement notre relation fraternel. « Non c’est hors de question que tu prennes le canapé, Syham. Je ne te laisserai pas faire même si je dois te porter tous les soirs jusqu’ici une fois que tu seras endormi. » Le seul point sur lequel j’étais intransigeant. Je n’allais pas mettre sa santé en danger. J’avais déjà fais assez de mal. Je décidais de me retirer sans ajouter quoi que ce soit. La conversation allait être difficile à faire. Je devais lui laisser le temps de digérer.

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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyDim 22 Fév - 19:03

Make it rain dear Lord

ft. Louÿs & Syham


« obrigado la famille !! »
J'étais à terre, je ne pensais pas que mon frère aurait pu me cacher quelque chose comme ça. Je ne comprenais pas son premier mensonge à propos de son boulot, mais j'avais décidé que ce petit mensonge ne devait pas gâcher nos retrouvailles. Je voulais qu'elle se passe dans les meilleures conditions parce qu'elles avaient mal commencé, j'ai failli mourir. Mais dieu m'a maintenu en vie et je suis encore là. Seulement, là, le mensonge était trop gros, je ne pouvais pas faire comme s'il ne m'avait rien caché. C'était l'existence d'un enfant et je n'arrivais pas à comprendre. Mon frère se justifiait et je ne l'écoute même pas, trop enfermé dans ma colère pour ça. Je n'arrivais vraiment pas à comprendre. Je ne voulais pas comprendre ses motivations. Pour moi, c'était une trahison. J'étais tellement bouleversée et un flot d'émotion m'avait envahi tout d'un coup que mon cerveau fonctionnait à mille à l'heure. J'avais envie de m'énerver, de pleurer en même temps. Moi qui avait besoin de beaucoup de repos, ça commence mal. Je voyais les lèvres de Louys qui bougeait, j'entendais le son de sa voix mais j'étais tout bonnement incapable de dire ce qu'il disait. Mon cerveau s'est mis sur pause, je n'entendais plus ses paroles. A la fin, il partait de la chambre, me laissant seule. Je me jettais sur le lit et je m'attendais à me rouler en boule, à pleurer toutes les larmes de mon cœur, à taper contre le matelas, mais enfaites.. Rien, j'étais à terre, incapable de parler ou de pleurer. Mes jambes étaient sciées, c'était sur mais rien d'autres. J'étais incroyablement silencieuse alors que dans ma tête, c'était le chaos. Mon frère venait de me faire vraiment mal, j'aurais préféré recevoir une giffle. On serait passé plus vite à autre chose. Rien n'est pire que les sentiments de déceptions et de trahisons. Une heure plus tard, ou peut-être plus, je me lève sans un mot. Je vais dans le salon où tout le monde est réuni. Sans même un mot ni un regard, j'attrape mon sac, remets mon manteau et je claque la porte. Je ne sais pas trop où aller, mais je vais bien trouver un coin où me réfugier.

LE LENDEMAIN MATIN
Je titube doucement jusqu'à la porte d'entrée, accompagnée d'un barman de la boite. Il a tenu à me raccompagner vu que j'étais seule. J'ai eu le droit aussi à une leçon de moral dans sa voiture sur les effets de l'alcool mais j'avoue que je m'en foutais un peu, trop emporté encore par l'euphorie du moment. Je ne sais pas trop quelle heure il est. J'ai les idées qui sont embrouillés, j'ai des cernes puisque je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai passé ma nuit à faire tout et n'importe quoi sauf dormir. J'ai commencé par me faire un cinéma, un bar puis une boite. J'ai rencontré des gens drôles qui m'ont payé des verres, je leur ai aussi payé des verres. On a veillé toute la nuit et c'était la folie. Je ne tenais vraiment plus droit et en tournant la poignée, j'ai failli m'étaler avec le paillasson devant la porte d'entrée. Je retiens un fou rire, pensant que les gens de la maison dormait. J'enlève mes chaussures à talons, poliment. Je passais ma main dans les cheveux et passait devant le salon. Il n'y avait personne pour le moment, tant mieux. J'allais dans la cuisine, me prendre un verre d'eau puis aller dormir au moins une heure. Ma première semaine à NY était mouvementée, je ne savais pas qu'elle allait autant l'être. J'étais très concentrée. Je n'avais pas envie d'une confrontation avec Louys, pas encore. Je n'avais plus du tout envie de lui parler, je voulais qu'on vienne de deux mondes différents. Rien qu'à cette pensée, j'éclate de rire mais je mets ensuite ma main devant la bouche comme une enfant de cinq ans qui a fait une bêtise. J'avale mon verre d'eau d'une traite, je le pose ensuite sur la table de la cuisine et j'avance à pas de danseuse classique, ne sachant pas si mon frère était dans le canapé ou pas. J'ai envie de rire bêtement comme une enfant. En général, j'ai l'alcool bon, même si je me souviens de tout. Je commence à monter les escaliers mais la porte d'entrée s'ouvre et je me fige, comme une statue de cire. Je me retourne doucement et voit la tête de mon frère, son visage est cerné, il n'a pas dormi de la nuit lui non plus. Je croise les bras et avant qu'il n'ouvre la bouche je lui réponds « Ne dis rien, sinon je te fais bouffer ta langue. C'est moi la grande soeur, je sais ce que je fais!» Je sais que je ne vais pas m'en sortir comme ça mais bon, j'étais fière, il ne pouvait rien dire. Moi je pouvais faire des bêtises, ce ne serait pas pire de ce qu'il a fait lui, d'abord.

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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyMer 25 Fév - 21:15

J’allais la tuer. Sérieusement. Je serrais mon volant comme jamais. Je tournais pour la centième fois dans ce quartier, jetant un coup d’œil partout autour de moi. Ma sœur avait décidé de s’envoler. J’étais monté un peu plus tard dans la soirée, bien décidé à la faire manger mais je m’étais rapidement rendu compte que la chambre était totalement vide. On me disait que je m’inquiétais trop. Peut-être mais il était cinq heures du matin et je n’avais toujours pas de nouvelles. Elle ne répondait pas à son portable malgré les trente messages laissés sur le répondeur. Syham ne connaissait pas New York et je craignais pour sa sécurité. D’autant plus qu’elle était dans un état émotionnel fragile par ma faute. Mon portable sonna : un pote. Fausse joie. Il était temps que je rentre. La fatigue rendait mes paupières lourdes et je commençais à devenir dangereux. J’allais enchainer avec une garde. Je commençais dans moins de 8heures. L’enfer. Je ne tardais pas à me retrouver dans la rue de la maison. Je claquais violemment la porte de la voiture avant de m’appuyer dessus. J’étais en rage, paniqué et crevé. Mauvais mélange. Je rentrais sur la pointe des pieds pour ne réveiller personne. Il était quasiment six heure lorsque je m’enfondrais sur le canapé, sachant pertinemment que dans moins de deux heures, j’allais devoir gérer Antwan.

Je me réveillais toutes les cinq minutes. C’était insupportable. Je décidais d’enfiler un jogging et d’aller courir. C’était mon moyen de faire face. Je courrais pour me vider la tête. Il faisait froid mais je ne pris pas la peine de me couvrir outre mesure. Le soleil commençait à se lever. Je pris la direction du parc, les écouteurs vissaient sur les oreilles. Après quelques rues mon corps me hurlait de m’arrêter mais je ne l’écoutais pas. J’avais besoin de me dépasser, de me fatiguer. Pour la première fois, je ne réussis pas à faire totalement le vide. Je m’effondrais sur les marches de la maison, prenant ma tête entre mes mains, hors d’haleine. J’entrais enfin, faisant sursauter ma sœur. Mon regard changea du tout au tout, devenant d’un noir d’encre. Je balançais ma clé dans le vide-poche de l’entrée, prêt à hurler. Elle avait de la chance que tout le monde dormait. Elle parlait en premier. « Non mais tu es sérieuse ? » Il est difficile de ne pas hurler. Je me mordais l’intérieur des lèvres pour ne pas dépasser outre mesure les décibels autorisés à cette heure. « C’était quoi ça ? Le moyen de me faire payer ? Tu n’as rien trouvé de mieux ? » Elle était alcoolisée. Je sentais l’odeur en m’approchant d’elle. Super. Maintenant ma sœur revenait complètement saoule à la maison peu de temps avant le levé de mon fils. « Antwan va se lever sous peu… et tu es dans un état pitoyable. Bravo. » Je l’applaudissais mais mon visage était dur. J’avais eu peur. Terriblement peur.
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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptyJeu 26 Fév - 10:36

Make it rain dear Lord

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« obrigado la famille !! »
J'avais passé une nuit de folie, en plus le barman était plutôt mignon, il me rappelait mon soldat à moi. Il me manque. J'ai du le dire au moins vingt fois dans la soirée à qui voulait bien l'entendre. J'étais en couple et il était hors de question que je m'amuse avec des garçons alors qu'il risque sa vie pour nous tous. Pour assurer notre sécurité. En tous cas, en rentrant ce matin, j'avais hâte de me coucher ce matin, peut-être que j'allais lui écrire avant de me coucher mais mon frère changeait mes plans. On se retrouvait nez-à-nez. Je sentais que j'allais me faire engueuler, mais j'étais vraiment pas d'humeur à me faire engueuler par mon petit frère. Pas après ce qu'il s'était passé hier. Son regard était noir, s'il pouvait me tuer, je crois que ses yeux le ferait pour lui. Je reste calme, croisant mes bras, comme une adolescente. Il commençait à me parler et j'adoptais une position désinvolte tout en soupirant et en levant les yeux au ciel. Je soutenais mon dos à la rambarde de l'escalier et je restais comme ça. C'était trop facile qu'il m'engueule, je ne l'acceptais pas. J'écoutais à peine. Ses paroles ne me faisait pas mal, sans doute trop déçue par lui ou les vapeurs d'alcool font encore de l'effet. Je ne sais pas trop mais ça ne me rase même pas le crâne tellement ça me passe au-dessus. Surtout quand il me demande si c'était pour lui faire payer. Je ne me baissais même pas la tête, parce que je ne regrettais pas ce que j'avais fait. Il me parlait ensuite d'Antwan et c'était la goutte qui faisait déborder le vase. Il m'applaudissait même pour mon état. Mon regard changeait, il devient dur.  Il se noircit en très peu de temps. Je redescendais les marches pour me placer en face de mon frère. Le défiant. « Attends, tu oses parler de mon état ? Non mais je rêve, ce ne sera pas la première fois que ton fils verra une personne saoule et si tu ne m'aurais pas menti Louys, on en serait pas là d'accord ?! » Mon ton était froid et je finis par souffler en levant les yeux au ciel, il avait un sacré culot quand même de me hurler dessus, j'avais eu un peu du mal à rassembler mes idées mais au final, ça l'avait fait. Je continuais de le fixer, c'était un jeu de regard, à celui qui baissera les yeux en premier. En voyant son visage, je devinais qu'il n'avait pas dormi de la nuit, probablement à cause de moi. « Alors t'as vraiment pas à me faire une leçon de morale parce que ce que la trahison que je ressens, c'est bien pire que toi ce que tu as ressentie cette nuit et non, je ne voulais pas te le faire payer, je voulais simplement te fuir, parce que ça fait trop mal d'avoir à t'affronter tout le temps. » L'alcool me rendait complètement honnête, comme un livre ouvert. Mes paroles n'étaient pas fait pour le blesser mais c'est ce que je ressentais. J'avais parlé calmement même si dans mon esprit, c'était le chaos, l'alcool ne m'aidait pas à avoir les idées claires. « Ne te sens pas d'une responsabilité en plus, je suis une grande fille, majeur et vaccinée. Dès demain matin, je me chercherais quelque chose pas loin de chez toi pour que tu puisses me faire mes soins et que je puisse profiter de mon neveu.Et arrête ce regard là Louys, tu n'es pas mon père, tu peux agir comme ça avec Antwan, mais certainement pas avec moi. » Conclus-je avec des paroles qui ressemble à celle d'une adolescente en colère. Je continue de croiser les bras et mon regard ne quitte pas le sien. On sent vraiment que la tension est palpable et qu'on est vraiment tous les deux très en colère. Même s'il fallait plus compter sur l'après-midi pour mes recherches honnêtement. Mon regard s'était un peu radouci au fur et à mesure que je parlais. J'avais essayé de ne pas trop crier mais par moment, c'était assez difficile, surtout au début.

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Dernière édition par Syham P. Cartwright le Lun 6 Avr - 10:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. LOUYS&SYHAM ✻ l'heure de vérité a sonné.. EmptySam 14 Mar - 12:48

Je m’étais inquiété pour Syham. Elle avait passé la nuit dehors, sans le dire à qui que ce soit, sans donner la moindre nouvelle. Je pouvais comprendre qu’elle était furieuse contre moi et j’acceptais parfaitement de supporter sa colère sans broncher, sans le moindre commentaire. Mais je ne pouvais supporter qu’elle se mette en danger. Je n’avais pas dormi de la nuit, la cherchant sans relâche. Et voilà que nous nous retrouvions nez à nez… Elle semblait dans un état… Correcte. J’étais rassuré sur ce point. Elle ne semblait pas avoir souffert de quoi que ce soit… Ce qui éliminait 80% des scénarios que j’avais imaginé cette nuit. Mon regard était noir, je la fusillais littéralement. Comment pouvait-elle me faire ca ? Syham se comportait comme une adolescente, bras croisés. Je lui parlais d’Antwan pour tenter de la faire réagir. Elle ne pouvait pas se mettre en danger de cette façon, l’applaudissant pour son état. Je mordillais mes lèvres. Les rôles semblaient s’échanger à nouveau. Je redevenais l’enfant et elle l’adulte. Je me mordais l’intérieur des lèvres avec force. « Non mais sérieusement Syham… » Ma voix s’était adoucie. Je voulais tellement arranger les choses. Elle souffla en levant les yeux au ciel. Son regard était toujours plongé dans le mien. Je faisais un effort sur humain pour ne pas baisser les yeux. Non je ne devais pas. J’étais blessé par ses paroles… Je savais la situation grave mais pas à ce point-là. J’en prenais doucement conscience. Je ne me laissais pas démonter, reprenant mon attitude presque parentale. « Oh oui bien entendu. C’est tellement une meilleure solution de passer tes nuits dehors à faire on ne sait trop quoi ! » Je pouffais lorsqu’elle me dit qu’elle était majeur et vaccinée. Je la coupais. « Oh oui j’ai vu cette nuit à quel point tu étais une adulte raisonnable. » Syham voulait déménager… Encore une fois j’avais l’impression que le monde s’écroulait. Elle avait gagné, je baissais les yeux. Mon cœur était en miette. J’étais mal. Vraiment mal. Mes yeux commençaient à s’embuer. J’en avais marre. Pourquoi est-ce que je me débrouillais toujours pour compliquer les choses ? « Non tu as raison. Je ne suis pas ton père. Fais ce que tu veux. » Je ne voulais pas qu’elle parte mais je ne voulais pas fondre en larmes devant elle non plus. « Tu n’as pas besoin de moi. » Je lui tournais les talons et sortais. Je me laissais glisser le long de la porte. Des larmes coulèrent le long de mes joues. Cette situation était insupportable.
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