CHAPITRE 1 :

30 août 1998. « Bon anniversaire mon cœur ! » un de mes premiers souvenirs, mes 4 ans, j'allais rentrer en deuxième année de maternelle, j'étais trop contente parce que j'avais beaucoup d'amoureux. J'étais entourée de ma famille pour souffler quatre bougies. Mes grands-parents, mes cousins, mes oncles et tantes c'était trop cool. Beaucoup de photos ont été prise, c'est pour ça sans doute que je m'en rappelle autant. J'ouvre les cadeaux de tout le monde, dans la maison des grands-parents en région parisienne, un sourire, j'étais heureuse. Quand on apporta le gâteau, on me demanda de faire un vœux. Et je le fis ce vœux : celui d'avoir un papa, comme tout les personnes de mon âge.

Deux mois après mon anniversaire, ma grand-mère maternelle décédait dans un accident de voiture. Elle était géniale avec moi, elle me faisait de ces gâteaux à la fraise et son remixe du pain perdu. Une cuisinière et une grand-mère hors pair. Ca a été très dur pour moi d'accepter qu'elle était partie, pendant longtemps je l'ai cherché. Elle m'a toujours manqué, ce que je ne savais pas à cette époque là, c'est que ce n'était pas ma vraie grand-mère, enfaîtes, toute ma vie a toujours été sur un mensonge. J'ai toujours été une petite fille pleine de vie, assez speed, faisant mille conneries mais sympa quand même. Toujours fourrés avec mon cousin qui a deux ans de plus que moi et ma cousine qui en a une de plus. On a toujours été soudés tous les trois. C'est clair, ma mère en riait toujours. Elle n'était pas tellement autoritaire. On était surtout très proche, même style de musique, on s'ennuyait jamais toutes les deux.

25 décembre 2003. Dans la cuisine chez ma tante. J'étais à la porte, j'étais cachée mais pourtant j'entendais toute leur conversation. « Quand est-ce que tu vas lui dire à Ceelyana ? Elle a le droit de savoir ! » dit ma tante à ma mère qui la regardait. « Elle n'est pas encore prête, elle est petite encore, je ne veux pas briser son enfance. » elle découpait délicatement des aliments, je cherchais à savoir, cette conversation m'intriguait. « Elle a le droit de savoir d'où elle vient Flora ! » j'avais envie de sortir de ma cachette mais en même temps, je ne voulais pas que ma cousine me trouve. Elle continuait de parler, sans vraiment évoquer pourquoi elle me mentait. « TROUVEE ! » hurla ma cousine derrière moi. « C'est toi qui compte ! » un sourire innocent sur son visage, elle me serrait dans ses bras avant de partir en riant.

Je dois avouer que ça m'a intrigué sur le moment, mais que je ne lui en ai jamais parlé. De toute façon, elle m'aurait répondu que cela ne me regardait pas et que je n'étais pas assez grande pour comprendre. Quand je lui ai demandé qui était mon père à mainte et mainte reprise, son visage se fermait. Elle me répondait qu'elle me le dirait plus tard. Enfaîtes, je ne suis même pas sûr qu'elle savait maintenant. On était toujours autant proche, j'avais ma meilleure amie qui venait souvent chez moi. On faisait n'importe quoi, on passait notre temps à se confier l'une à l'autre, ma meilleure amie était ma voisine donc forcément ça aide, de plus, sa mère et ma mère était vraiment les meilleures amies aussi donc c'était encore mieux. Grande célibataire, ma mère ne s'est jamais réellement posé, si deux ou trois fois mais c'est tout. L'amour, c'était pas trop son truc.

CHAPITRE 2 :

14 février 2007. J'avais 13 ans. Un sms. Joyeux St Valentin ma belle. Juste ce simple message m'a fait plaisir. C'était le meilleur ami de ma cousin qui m'envoie ça. Avec lui, je ne sais pas, c'était une évidence. Ma mère ne voulait pas que je le vois. Elle le trouvait trop charmeur, il était gentil certes mais un truc la dérangeait. Je ne voulais pas y croire. On s'est connu grâce à ma cousine, je passais la semaine chez elle et il s'est pointé lui et sa sale belle gueule. Brun aux yeux bleus, un mec vraiment magnifique, y'a rien à dire. Ca fait un an qu'on se parle non stop enfin j'ai compté vite fait. Je ne suis pas la fille accro à lui non plus. Quoi que... Je lui renvois un message et sa réponse « dommage que tu ne sois pas là » me fait littéralement chaud au cœur mais malgré tout ça me perturbe. Enfaites, j'étais littéralement entrain de fondre. Le soir-même, une grosse dispute avec ma mère, parce que je lui racontais presque tout. Pour moi, je n'attendais pas de réponse aussi agressive, alors on s'est disputé, mais bien comme il faut quoi. Le soir, j'en parlais à ma cousine qui réagit en criant, elle voulait trop nous voir ensemble elle, c'était un truc de fou. Heureusement qu'il était repartie chez lui. Ma meilleure amie n'a pas d’opinion et mon cousin le seul truc qu'il a réussi à articuler : « s'il te fait du mal, il est mort ! » ouais bah super le soutien familiale, hormis ma cousine personne n'est emballé.

Je le kiffais à mort, c'était mon premier amour sans aucun doute. Je ne voulais avoir personne au début, trop rebelle, j'effrayais un peu les gens mais il n'empêche que j'ai toujours bien bosser pour ma mère. Au tout début, j'avais peur de l'échec, je m'en rendais malade quand j'ai échouée mais après on y prend l'habitude, ça arrive. Deux semaines plus tard quand il m'a demandé de sortir avec lui, bien sûr que j'ai accepté. Très fusionnelles, on était toujours collé l'un à l'autre et j'avoue que j'oubliais mes amis. Je devenais une vraie « guimauve » je voyais que par lui. Lui plus moi contre le monde entier. Même pas mère ne me reconnaissait plus. De plus, plutôt jaloux, il m'interdisait de sortir et vous savez le pire dans tous ça ? C'est que j'acceptais. J'avais plus de caractère, je n'étais plus moi.

25 septembre 2009. Pire jour de ma vie, vraiment. J'avais 15 ans, je venais d'intégrer un prestigieux lycée parisien. Le soir, je devais aller chez mon petit ami, depuis deux ans déjà. Je renouais un peu avec mes anciennes amies car je leur avais écris une musique, ouais j'adore la musique et chanter c'est un peu ma passion. J'étais vraiment trop contente. Je devenais aussi un peu plus indépendante de lui, ça crée parfois des tensions entre nous, mais mon sale caractère commençait à nouveau à s'affirmait. Paris, c'était ma ville, j'adorais faire des escapades nocturnes, souvent, je me faisais punir aussi. Ma mère acceptait mon copain, voyant que c'était sérieux, on était toujours autant proche, les séances câlins étaient super important pour nous mais cette date restera à jamais gravé dans ma mémoire, je sortais de cours quand ma tante vient me chercher, les larmes aux yeux. « Ceecee, il faut que tu t'assois ! » elle m'emmena jusqu'à sa voiture où se tenait mon cousin, qui, lui aussi avait les yeux rouges, il commençait vraiment à me faire peur. « Ceecee, ma puce, c'est ta mère.. elle a eu un accident ! Elle est morte peu de temps après son arrivée à l'hôpital, on a rien pu faire ! » elle me dit ça et elle se remet à pleurer. J'ai mis deux secondes avant réellement de comprendre, je me suis pris une de ces méchantes claques, deux secondes où je n'ai pas pleuré, enfaîtes je ne comprenais pas. Je me mis à pleurer après, j'avais l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds. On a mis plus d'une heure avant de démarrer du lycée.

L'enterrement fut difficile, j'ai du prononcer un discours, je n'ai même pas pu le finir, tout le monde était devant moi, on me tenait la main, on me témoignait leur marques d'affections. Ça me faisait chaud au cœur mais ça ne ramènerait jamais ma mère. Son décès fut un coup de massue mais on me porta grâce une semaine après. « Melle Williams, on a quelque chose à vous dire. » c'était une assistante sociale. Je n'aime pas cette expression, on me pria de m'asseoir. Ma tante s'assit à côté de moi. « Ceecee, tu as été adoptée ! » pouff mon monde vole en éclat. Je baisse la tête doucement, enfaites une deuxième claque en trois semaines, c'est dur. « On sait qui sont tes vrais parents, d'ailleurs, tu vas aller vivre chez ton vrai père ! » troisième claque, c'est dur, je commence à m'énerver, je balance tout autour de moi avant de partir en courant dans les rues de Paris, je cours, je cours, je cours, je ne sais même pas où je vais. J'arrive près du Sacré cœur, je m'arrête sur les marches en pleurant. Ils m'ont tous trahi, je suis complètement perdue.

CHAPITRE 3 :

« Encore avec ton barman ? » souffla ma demi sœur, je lui fais un large sourire. « Voyons Lully soit pas jalouse, toi aussi t'auras un mec comme ça un jour. Bon allez je me casse, je vais voir Jayden. » Jayden c'est mon meilleur ami, le meilleur de tous, on est pareil, c'est mon petit chaton quoi. Mon petit ami est barman et il s'appelle Zachary, c'est le meilleur, avant on était meilleures amies, mais faut avouer qu'il y avait un peu plus de l'amitié, maintenant on est ensemble. Je l'aime, je sais pas quoi dire d'autre.

Pour mes dix-huit ans, ma sœur m'a acheté un chien, Hector et je l'adore, il est vraiment trop chou ce clep's bien qu'il adore mâchouiller mes chaussures ou mordre ma peluche des bisounours ou encore me faire lever pour rien non mais j'adore ce chien. Lully et moi on est genre sur la voie de la réconciliation tandis que Zac et moi c'est l'embrouille totale parce qu'il a du pister Lully et j'ai pas apprécié, c'est ma frangine quand même oh et j'ai oublié Eliott j'vous ai pas dis, lui c'est moi au féminin, je le kiff mais d'une force même pas ça s'explique. Ah et grand bouleversement dans ma vie qui me rend un peu agressive : ma mère biologique à décidé de prendre la relève de la seule mère qui m'a élevée, disons que pour l'instant, j'ai trop de chose à lui reprocher pour chercher à la connaître. De plus dans ma famille adoptive, ils me parlent presque plus parce que je suis trop loin ou je ne sais quoi, ils ont pas le temps, ça m'énerve aussi, ça me bouffe.