14 février 1994. New-York. C'est là que commence mon histoire. Issue des quartiers riches, je n'ai je n'ai jamais manqué de rien. En fait, c'est mes parents qui m'ont toujours tout donner. Capricieuse depuis mon plus jeune âge, je n'ai jamais supporté que l'on me refuse quelque chose. J'ai très tôt su m'imposer auprès de mes parents et de mon frère, Duncan, âgé de 7 ans mon aîné et une soeur de 5 ans mon aînée. D'ailleurs je ne me suis jamais entendu avec mes frère et soeur. Trop différents. Jamais d'accord sur rien, j'ai pris un malin à lui mener la vie dure. Lorsque je faisais une bêtise, je me débrouillais pour que ce soit lui qui se fasse disputer et croyez moi j'adorais ça. Passionnée de musique, j'ai commencer à apprendre le piano à l'âge de cinq ans et la guitare à l'âge de sept ans. Déjà petite mon rêve était de devenir chanteuse. Je composais deux ou trois mélodies. Mes parents m'ont toujours soutenu, enfin c'est ce que je croyais. J'avais neuf ans lorsque je leur ai dis pour la première fois que je voulais devenir chanteuse. Bien sur, ils ont cru que je plaisantais. Ca lui passera qu'ils disaient. Pourtant je n'ai jamais abandonner cette idée.

J'ai chanté lors d'un spectacle lorsque j'étais encore à l'école primaire. Je n'ai jamais pris de cours de chant mais j'ai un réel talent pour ça, tout le monde le disait. Mes parents, eux, n'étaient pas de cet avis. Ils ne voulaient pas avouer que leur fille avait un talent inné pour quelque chose.  Mais plus je grandissais et plus je voulais chanter. Je tenais dur comme fer à mon rêve. Lors de mon entrée au collège, j'avais envie d'abandonner les études. Je me demandais bien à quoi ça me servirait d'apprendre à multiplier des nombres entre eux ou de connaître le théorème de Pythagore, de Thalès ou de je ne sais quel mathématicien grec. J'avais du mal à m'intéresser. En plus, je commençais à m'intéresser aux garçons. Je passais plus de temps à me remaquillé en cours ou à m'évader dans mon monde qu'écouter ce que racontait les professeurs. J'avais juste la moyenne, je ne voulais pas avoir plus. J'étais riche et j'avais décréter que je n'avais pas besoin d'écouter en cours. Peste, arrogante et prétentieuse, je répondais tout le temps aux professeurs, ce qui m'a valu plusieurs allers et retours chez le proviseur.

14 ans. Le début de la crise d'adolescence. Autant chez Duncan ça n'avait pas été dur mais autant pour moi, je faisais la révolution. Pour commencer, j'allais dans des bars après les cours pour boire un verre avec mes amies et de temps en temps chanter devant des gens pour gagner deux ou trois billets. C'est a 15 ans que je suis allé à ma première soirée et c'est d'ailleurs là que j'ai bu mon premier verre d'alcool. Mon père était venue me chercher complètement ivre. Il m'avait même engueuler mais j'avais tellement bu que je ne saurais pas dire ce qu'il m'a hurler dessus ce soir-là. Je me rappel juste de ce lendemain de soirée où j'ai eu un mal de crâne épouvantable. Puis pour en rajouter une couche, je commençais à sortir avec des garçons, souvent bad boys sur les bords. J'ai souffert, il faut bien dire ce qui est mais j'ai appris à ne plus faire confiance. Mes parents ne voyaient d'un très bon oeil mes relations.  J'ai commencer à passer de plus en plus de temps à chanter dans des bars jusqu'au jour où mon père m'a vu. « Lola, tu veux faire quoi de ta vie? Devenir chanteuse, te droguer et finir comme toutes ces starlettes dont les magazines ne se gênent pas pour raconter leur vie privé? Tu crois quoi, que c'est aussi facile que ça de gagner de l'argent? Une chose est certaine avec ta mère on ne te laissera pas continuer sur cette voie là. Tu vas obtenir ton diplôme, aller à l'université et te trouver un job digne de ce nom...m'avait-il dit avant de claquer la porte de ma chambre et d'aller baragouiner des critiques à mon égard auprès de ma mère. J'avais pleurer toute les larmes de mon corps. On me privait de ce que j'aimais réellement, s'était comme si on m'avait arracher le coeur.

Scolarisée dans un lycée privée et catégorisée comme la gosse de riche sans coeur, j'ai toujours bien tenu ce rôle.  La méchanceté et les manipulation sont comme des secondes natures chez moi. Peu de gens arrive à me cerner et je prends un main plaisir à jouer les filles mystérieuses. D'ailleurs, au lycée, personne beaucoup de gens me craignait. J'adorais faire du mal aux autres et lorsque j'avais quelqu'un dans ma ligne de mire, il s'en prenait plein la figure jusqu'à ce que cela ne m'amuse plus. J'étais populaire: entre les filles qui étaient jalouse de moi et les garçons qui passaient leur temps à m'admirer, j'ai toujours eût une place importante. Intelligente, je l'ai toujours utilisé pour manipuler mes victimes mais pas pour les cours. Néanmoins, j'ai réussit à obtenir mon diplôme. Inscrite en licence d'économie à Yale, je passe plus de temps dans mon appartement à composer des musiques qu'à aller en cours. D'ailleurs, mes parents ont tenu à ce que Duncan me surveille. Il passe son temps à me fliquer et c'est limite si j'ai pas le droit de sortir. Il ne supporte pas qu'un garçon m'approche de trop près et il croit vraiment que j'ai besoin de lui pour me protéger. Ce qu'il n'a pas compris, c'est que je suis une grande fille, qui n'a plus besoin de frère. Et puis, vu qu'on ne s'est jamais entendu, ce n'est pas en agissant comme il le fait que ça changera quelque chose à notre relation.