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 (sebastien) could talk for hours

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MessageSujet: (sebastien) could talk for hours (sebastien) could talk for hours EmptyDim 26 Avr - 14:18


sebastien & luukas


2015 – cabinet médical du Docteur Zola.

Bras croisés, les yeux rivés sur le sol, Luukas était incapable du moindre mouvement. Encore une fois, elle se tenait là, face au bâtiment qu'elle fréquentait depuis trop longtemps. Encore une fois, elle n'arrivait pas à faire ce premier pas jusqu'à l'entrée. Elle releva la tête, inspira. A travers la porte vitrée, elle parvenait à voir le visage compatissant de la standardiste, maintenant habituée à son cinéma depuis six, ou peut-être sept ans. Mais cela ne lui donnait pas davantage de force, moins encore de courage. Jay n'avait pas pu l'accompagner et c'était la première fois qu'elle effectuait le trajet seule. Elle le détestait. Le trajet, le bâtiment. L'homme qui l'y attendait. L'ensemble. Et peut-être un peu elle-même, aussi. Elle savait que ces séances lui étaient bénéfiques, elle avait conscience d'être parvenue à se reprendre en main à force de s'y rendre. Mais elle ne les aimait toujours pas. Venir lui rappelait toutes les fois où elle avait du parler, se confier et où on avait finit par la faire interner parce qu'elle perdait pied. Elle avait peur, était terrorisée.
Machinalement, elle lança un regard par-dessus son épaule. Elle espérait sans doute apercevoir son meilleur ami, un sourire encourageant sur les lèvres lui faire des signes de la main et s'appuyer contre un poteau pour lui montrer qu'il l'attendrait jusqu'à sa sortie. Mais ses yeux pâles rencontrèrent le vide et son estomac se contracta encore un peu davantage. Il n'y avait personne pour la pousser en avant, personne qui l'attendrait à sa sortie. La jeune femme aurait put demander à Charlotte de l'accompagner mais avec les problèmes que la jolie blonde rencontrait, Luukas ne s'était pas senti la force de lui dire à propos de sa folie et moins encore de lui demander le moindre service. Elle était seule et c'était de sa faute.
Elle ferma les yeux, serra les poings, inspira longuement. Il était temps pour elle de se jeter à l'eau. Zola n'allait pas la dévorer. Et s'il tentait de le faire, elle pourrait toujours porter plainte pour agression mais aussi pour dégradation du nom de famille qu'il portait. Elle tendait la main vers la poignée lorsqu'elle stoppa son geste. Après toutes ses années, elle notait seulement l'ironie du sort. Son psychiatre s'appelait Zola, comme un auteur français qu'elle appréciait quand elle-même avait adopté le nom de famille Sand, autre nom connu de la littérature française. Quelle ironie. Et elle tira la porte à elle pour pénétrer dans le bâtiment.

« Bonjour, j'ai rendez-vous avec le Docteur Zola. Luukas Sand. » Elle esquissa un sourire crispé et, tandis que la jeune femme prévenait le psychiatre de son arrivée, la jeune égyptienne alla rejoindre la salle d'attente. Vide. Elle ne retint pas un léger soupire soulager avant de prendre place sur l'une des chaises disponibles. Une main passa dans ses cheveux alors qu'elle sortait son portable, essuyait l'écran, le rangeait. Avant de le sortir à nouveau, de regarder l'heure, de soupirer, de taper un texo, de se retenir de l'envoyer puis d'écrire un tweet, de le poster et de ranger, à nouveau, son cellulaire. Elle poussa un petit soupire, croisa les jambes, joua avec ses bracelets. Avec un peu de chance, un imprévu viendrait perturber l'agenda de son psychiatre et celui-ci se verrait dans l'obligation de reporter le rendez-vous. « Yeah, I know, I know when I compliment her she won't believe me and it's so, it's so sad to think that she doesn't see what I see but everytime she ask me Do I look okay ? I say... » Le reste des paroles ne fut audible que dans sa tête. Chanter était une façon comme une autre d'éviter de devenir trop anxieuse. Malheureusement, la chanson de Bruno Mars n'avait pas fait disparaître la boule qui s'était nouée dans son ventre et qui refusait d'être délogée. Luukas sortit son portable pour s'apercevoir qu'une seule minute s'était écoulée depuis qu'elle avait été annoncée et elle se leva. Elle porta une main à son front, s'approcha de la fenêtre pour observer New York. « Six ans et tu stresses toujours. T'es vraiment dingue ma pauvre fille. » Elle avait murmuré tandis que ses yeux clairs se posaient sur les hauts bâtiments qu'elle pouvait apercevoir. Quelque part dans ces rues, il y avait son appartement, ses ordinateurs, son bordel. Et sa colocataire qui devait manger rapidement avant de repartir en quête d'un job lus viable que le maigre poste qu'elle avait pu lui proposer en librairie. « When I see your faaace... » L'avocate avait finit par détourner son attention de la vie active en contrebas et elle aperçut son psychiatre dans l'encadrement de la porte. L'image lui coupa l'envie de reprendre son chant et ses joues rosirent légèrement. « Bonjour, » marmonna-t-elle avant d'attraper son sac, laissé en plan sur la chaise et de s'approcher de l'homme pour lui serrer brièvement la main.

Le chemin qui menait à sa salle, Luukas le connaissait aussi bien que les raccourcis dans Mario sur Nintendo 64. C'était donc sans attendre son jeune psychiatre qu'elle avait retrouvé son bureau et elle s'était rapidement installée, son sac déposé à ses pieds. Elle savait qu'elle allait devoir mentionner son traitement, c'était ce qui convenait de faire si elle voulait en avoir un nouveau, si elle voulait pouvoir se soigner un jour. Mais le courage semblait lui manquer. A chaque fois qu'elle le voyait, elle se disait qu'elle lui en parlerait, qu'elle puiserait la force au fond d'elle-même et qu'elle se reprendrait en main. Mais à chaque fois, elle se contentait de sourire et de dire que tout allait bien. Parce qu'elle allait bien, quand elle ne prenait pas ses médicaments. Elle était encore bercée par des moments de déprime profonde ou de faibles migraines mais c'était toujours plus supportable que ce besoin d'avaler les comprimés à longueur de journée.
Elle joua avec ses doigts, la tête basse, attendant que Zola ne s'installe à son tour et que la conversation ne débute.
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MessageSujet: Re: (sebastien) could talk for hours (sebastien) could talk for hours EmptyLun 27 Avr - 20:28


Could talk for hours
 

Mon réveil m'indique 7hr00 du matin, quand j'ouvre enfin les yeux. Je regrette de m'avoir couché si tard la nuit dernière. Je devrais ralentir sur les jeux vidéo, je deviens de plus en plus un vieux garçon. Une envie folle de rester dans mon lit me prends, j'ai envie d'appeler Joanna et qu'elle annule tous mes rendez-vous de la journée, mais je ne peux pas. J'ai rendez-vous avec Luukas, depuis six ans que nous nous voyons à toutes les semaines. Elle a pris du mieux c'est évident. Je suis assez fier du chemin qu'elle a parcouru, mais rien n'est simple. À chacune de nos rencontres c'est un combat de tous les instants, il y a des sujets encore beaucoup trop tabous que nous malheureusement pas aborder. Je reste encore quelques minutes a regarder le plafond avant de me lever pour aller faire ma course matinal. Un peu de sport va me remettre en forme -enfin façon de parler-. J'ai mon petit rituel à tous les matins, je vais courir avant de revenir chez moi prendre une douche et me diriger vers le bureau. Je fais la navette entre mon bureau de consultation et l'hôpital, j'y passe quelques jours par semaine. Depuis mon divorce, ma vie est très tranquille, pas de copine stable -quoique je ne suis pas un coureur de jupon non plus- et je me suis acheté un chien pour combler ma solitude. C'est toujours plus agréable de rentrer chez soi et d'avoir un peu d'animation à la maison. Après ma douche, j'enfile des vêtements confortables, je ne suis pas friand du veston cravate. Un jeans et un t-shirt où il est inscrit "free hugs" (ouais, je fais dans l'humour) et mes vieilles baskets font l'affaire. Je quitte mon chez moi avec un dernier au revoir à Boxie mon chien et je saute derrière le volant de ma Dodge Charger 1969. C'est mon bébé cette voiture, elle a appartenu à mon père dans sa jeunesse. J'arrive au bureau, Joanna est déjà au travail et elle m'offre aussitôt un café. Je la remercie avant de me rendre à mon bureau. 

Le dossier de Luukas m'y attends, je revise mes notes de notre dernière rencontre en sirotant mon petit café. La sonnerie de mon téléphone se fait entendre, Joanna m'annonce que mademoiselle Sand vient tout juste d'arriver. Comme toujours la demoiselle est à l'heure, je sors de mon bureau et remonte le corridor jusqu'à la salle d'attente. Luukas est là et elle chante, je l'écoute en silence, je ne désire pas lui faire peur. Quand elle se rends compte de ma présence, je vois ses joues qui rougissent et un faible bonjour quitte ses lèvres. Comme à notre habitude on se serrent la main brièvement et je lui indique le chemin de mon bureau. Elle doit le connaître depuis le temps, qu'elle est ma patiente. J'ai parfois l'impression qu'elle me connaît mieux que ma soeur. Ils nous arrivent que je lui parle de moi pour combler les vides. Je tente de paraître plus un ami que son psychiatre. Est-ce que ça fonctionne? Je ne pourrais le dire, Luukas est difficile a cerner parfois, j'ai souvent l'impression qu'elle me déteste. Réaction normal d'un patient. Je la laisse entrer dans mon bureau et elle prends automatiquement la direction du canapé. Je referme la porte derrière moi et me glisse sur mon fauteuil. J'empoigne mes lunettes de vue -car oui, je me fais vieux- pour les mettre sur le bout de mon nez. Je consulte rapidement mes notes et lève les yeux sur Luukas. 

- Alors comment ça va? 



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MessageSujet: Re: (sebastien) could talk for hours (sebastien) could talk for hours EmptyMar 28 Avr - 20:43

Le Docteur Zola s'installait et Luukas essayait de se convaincre de dire la vérité. Les yeux dans le vague, posés quelque part sur le bureau du psychiatre, elle avait l'impression de vivre un combat passionné. Devil Jin contre Jack-5 n'aurait donné une bataille plus féroce et acharnée que celle qui avait lieu dans son esprit. Elle avait l'impression qu'un tsunami retournait son cerveau dans tous les sens. Elle poussa un léger soupire et ce fut la voix de l'homme qui la tira de ses pensées. Elle l'observa un instant, ouvrit la bouche pour répondre, portée par un élan de franchise soudaine mais aucun son ne sortit de sa bouche. A la place, un sourire vint peindre son visage de porcelaine et, bientôt, un rire la secoua. Ses yeux s'étaient posés sur le t-shirt du psychiatre et le slogan était le déclencheur. L'hilarité, sincère, revenait à son apogée à chaque fois qu'elle essayait de reprendre son calme car ses yeux restaient rivés sur le t-shirt. Elle finit par le désigner de la main et, soufflant un bon coup, finit par calmer ses rires. « Free hug ? Sérieusement ? Vous feriez un véritable ravage lors d'une convention de science-fiction, croyez-moi. Ou à n'importe quelle convention regroupant un minimum de geeks. Avec votre air à la Johnny Storm, vous seriez étouffé par les câlins. » Elle toussota légèrement pour s'éclaircir la voix, essuya ses yeux et laissa ses doigts gratter son coup machinalement. Zola avait ce don de toujours la surprendre. Alors qu'en Égypte, ceux qui s'étaient occupés d'elle avait surtout mené les conversations, les dirigeant sur des sujets auxquels elle restait muette, lui il adoptait une toute autre attitude. Jamais il ne la forçait à dire ce qu'elle désirait garder secret, jamais il ne lui tirait les vers du nez. Parfois même, il lui parlait de lui, de ses goûts, de sa vie.
Et c'était un peu pour ça qu'elle n'aimait pas venir, paradoxalement.
Il se montrait amical et elle s'était aperçu à quelques reprises qu'ils avaient quelques points communs. Mais c'était son psychiatre et l'idée de pouvoir le voir autrement lui paraissait idiote. Parfois même, elle s'était demandé si elle ne devrait pas lui demander une certaine rémunération : après tout, elle le payait pour qu'il l'écoute parler, il pouvait très bien la payer pour qu'elle l'écoute parler. Ce ne serait que partie remise. Mais elle s'était contenté de garder l'idée dans un coin de son esprit. Certes, elle parvenait à rire avec lui, à plaisanter comme avec son t-shirt, mais elle préférait conserver une certaine distance. C'était le minimum, il lui semblait.
Et là, il est temps pour qu'elle remette cette distance. Ce mur. Cette barrière. Qui la protégeait.

Elle bougea légèrement sur le canapé, frotta l'intérieur de son poignet du bout du doigt avant de finalement hausser les épaules pour répondre à la question qui lui avait été posée, plus tôt. L'envie de tout lui dire était partie. Comme à chaque fois. Et la boule qui lui entravait les entrailles l'empêchait de revenir. Elle ne se confierait pas sur ses médicaments et sur les migraines qui la tenaient enfermée dans sa chambre pendant des heures. Son sérieux était revenu aussi brutalement que sa crise de rire l'avait secouée et elle resta silencieuse un court instant. Les sourcils froncés, les lèvres pincées, elle réfléchissait à une façon de dire qu'elle allait bien. Mais sa récente aventure au Divine Night Club avec Milo-le-dealer-adorable lui rappelait que ce n'était qu'un mensonge. Elle n'allait pas si bien que ça. Bien sûr, elle était heureuse et elle se soignait toujours de temps en temps, principalement à coup d'anti-dépresseurs et d'aspirine mais elle n'avait pas à se plaindre. « Ca va, » lâcha-t-elle finalement avant de se mordre la lèvre inférieure et de secouer la tête. « Vous vous intéressez aux informations ? Internationales je veux dire ? » Luukas marqua une pause, choisit ses mots avec précaution. Ses frottements à l'intérieur de son poignet devinrent plus appuyés. Au fond de sa poitrine, la jeune femme était capable de sentir son cœur s'emballer et se mettre à paniquer. « Il y a eu plusieurs, euh, attentats en Égypte, récemment. Dont un près de la Cour Surpême... » Nouvelle pause. Elle ferma les yeux, inspira. Il était, en dehors de Jay, la première personne à qui elle en parlait. Et elle ignorait s'il avait été en mesure de faire le lien. Savait-il seulement des choses sur sa famille ou n'avait-il des informations que sur elle-même ? Dans le doute, elle préféra préciser. « C'est là où... Où mon père bosse, en fait. Enfin, pas tout le temps, bien sûr, mais... Il s'y rend souvent. Et je... Je n'ai pas eu de nouvelles depuis un moment du coup... Je m'inquiète. » Du coup, elle ne dormait que très peu.
La fatigue n'avait jamais été un problème pour Luukas. Bien qu'elle aimât dormir de longues heures, elle s'était toujours révélée incapable de fermer l’œil de la nuit sitôt qu'elle était internée. Elle s'était habituée à alterne période d'insomnie et période où ses nuits duraient une dizaine d'heures. Mais le stress, bien qu'elle en était souvent victime, elle ne parvenait jamais à s'y faire. Il la rongeait trop et si elle était en mesure d'oublier que son père avait des chances d'être décédé pendant quelques heures, cette boule d'anxiété revenait prendre place dans son estomac. Et c'était sans doute le pire dans toute cette histoire.

Elle avait baissé la tête, inconsciemment et se tortura le poignet en le grattant petit à petit. Aucune larme ne vint humidifier ses yeux. C'était comme si elle ne pourrait pleurer qu'une fois qu'elle aurait une confirmation. Peu importe qu'elle soit bonne ou mauvaise, pour l'heure, l'égyptienne ne parvenait à entièrement réaliser. Et personne n'en savait davantage. Le silence l'enveloppa un moment avant qu'elle ne relève la tête, plante ses yeux gris dans le regard clair de son psychiatre. Elle haussa les épaules presque négligemment et esquissa un sourire maigre. « Enfin bon. C'est la vie, je suppose. Je crois que dans le fond, je savais que ça allait finir par arriver. » Elle cessa de charcuter son poignet et passa une main dans ses cheveux châtains. Il y avait peut-être déjà eu plus joyeux comme premier sujet de conversation mais elle avait l'impression que le fait d'avoir pu en parler lui enlevait un peu de stress. Comme si elle avait réussit à le projeter sur Zola et qu'il allait être celui en proie à des insomnies et une anxiété maladive.
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