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 maybe home is nothing but two arms holding you + valentina

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MessageSujet: maybe home is nothing but two arms holding you + valentina maybe home is nothing but two arms holding you + valentina  EmptyMer 25 Fév - 19:40



maybe home is nothing but two arms holding you





C'est difficile de devoir se reconstruire une vie à seulement huit ans. Winnie devait réapprendre à vivre normalement, elle avait perdu toute notion de vie de famille, en fait pour tout dire elle n'avait jamais vraiment su ce qu'était une famille. Beaucoup de choses lui faisaient encore peur, notamment les bruits forts, et les cris. Et elle avait toujours beaucoup de mal à communiquer avec les adultes, à communiquer en règle général. Parfois elle ne parlait plus pendant plusieurs jours, elle continuait d'avoir un comportement irréprochable, mais elle se taisait. Ça faisait un peu moins de deux mois qu'elle habitait chez Valentina, une jeune femme qui devait s'occuper du dossier de la petite mais qui, touchée par son histoire a préféré accueillir la petite chez elle et abandonner le dossier à un de ses confrères. Valentina était adorable avec la fillette, elle se sentait en sécurité avec la jeune femme, et elle se sentait aimé, bien plus qu'elle ne l'avait été depuis longtemps. Le courant passait bien, et elle retrouvait lentement le sourire aux côté de Val. Winnie avait toujours énormément de rendez-vous chez la psychologue, des rendez-vous qu'elle n'affectionnait guère, et elle devait se rendre à l'hôpital pour le suivit médical de ses blessures, être sûr que ses années de maltraitance n'avaient pas plus de conséquences que ce qui avait déjà été découvert. Malgré ces contraintes du à son passé, elle reprenait peu à peu une vie normal, elle avait reprit les entraînements de natation avec l'approbation de Valentina et des médecins, et elle construisait peu à peu une relation avec la jeune Grayson. Ce n'était cependant pas sans embuches, il y a peu de temps l'assistante sociale a dit à Winnie quelque chose qui l'avait fait énormément douter. Elle lui avait expliqué qu'aux yeux de la loi Valentina n'était pas encore sa maman, et qu'elle le deviendrait uniquement si elle décidait de l'adopter. Winnie et Valentina n'avaient jamais parlé de ça, et la petite en déduisit que Valentina ne comptait pas la garder, et eu peur du jour ou elle devrait la quitter, alors depuis quelques jours elle s'était renfermée, et éloignée de la jeune en coupant la communication. Elle restait néanmoins une petite fille modèle, et débrouillarde, elle était serviable, très discrète, polie. Elle avait toujours peur de faire une bêtise, un faux pas, et que Valentina la déteste aussi fort que son papa la détestait, elle était sans arrêt sur la réserve et elle avait encore beaucoup de mal à s'amuser, surtout depuis cette dite conversation avec l'assistante sociale.
samedi - cinq heures. Le soleil n'était pas encore levé sur New-York, et la fillette s'agitait dans son sommeil, voyant défiler derrière ses paupières closes des images d'horreurs, toutes droits sorties de son passé. Elle revoyait son géniteur s'approcher d'elle, aucun moyen de lui échapper, une situation qu'elle connaissait que trop bien. Elle savait ce qui allait se passer, elle savait qu'elle allait avoir mal, elle savait que cette main lourde qui s'élevait dans les airs allait violemment s'abattre sur elle, et malgré la détresse lisible sur son visage personne n'allait lui venir en aide. Au moment ou le choque devait avoir lieu, Winnie se réveilla en criant, se redressant en sursaut. Son coeur battait la chamade, les larmes coulaient à flot sur ses joues, et elle tremblait d'angoisse. Elle serra son lapin en peluche très fort contre elle, et tenta de se calmer, mais les spasmes secouaient son petit corps, et l'angoisse ne la quittait pas, elle était inconsolable. Pourtant, elle avait l'habitude de faire des cauchemars, elle en faisait tout le temps, mais cette nuit c'était différent, elle se sentait perdue, seule, et la présence de son lapin en peluche ne suffisait pas à la rassurer. Après une demi heure à pleurer silencieusement à chaudes larmes, elle se résolut à aller voir Valentina, malgré l'heure très matinale. Elle empoigna une oreille de son lapin, et marcha de ses pieds nus sur le parquet jusqu'à atteindre la chambre de la jeune femme. Elle hésita un instant devant la porte, se demandant si c'était vraiment un bonne idée, elle ne voulait pas décevoir Valentina, en fait elle avait l'impression qu'elle était trop grande pour avoir le droit d'être triste, et se sentait horriblement coupable à chaque fois qu'elle avait besoin d'aide, mais les larmes ne cessaient de couler et elle était complètement terrifiée, elle avait vraiment besoin de l'étreinte rassurante de Valentina, malgré le fait qu'en ce moment elle avait rendu leur relation plus distante. Elle poussa la porte entre-ouverte et fit un pas à l'intérieur « Valentina? » demanda-t-elle de sa voix fluette, et tremblante. Elle serra son doudou contre elle, attendant une réaction de la jeune femme. Ce dont elle avait besoin tout de suite, c'était un câlin, et l'assurance que personne ne viendrait lui faire de mal.

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MessageSujet: Re: maybe home is nothing but two arms holding you + valentina maybe home is nothing but two arms holding you + valentina  EmptyMer 25 Fév - 21:41

I never let you go !

ft. winnie & valentina


« Maybe home is nothing but two arms holding you »
Pas un bruit, pas une lumière. Je suis dans le noir complet dans ma chambre pourtant je n'arrive pas à dormir. Je regarde l'heure et constate qu'il est deux heures mais je n'arrive toujours pas à dormir. D'habitude, je dors depuis longtemps, j'ai des semaines épuisantes au travail. A la place, je me suis recroquevillée sur moi-même, un oreiller que je presse contre moi. La fin de semaine ne s'est pas vraiment passée comme prévue. Je m'étais encore disputée avec lui, à propos de la même chose et à nouveau : sa femme.  J'en avais assez de me retrouver toute seule dans un grand lit vide, dans des draps froids alors que j'en étais folle amoureuse. Je ne voulais plus être la seconde personne de sa vie mais je refuse de faire ma vie sans lui, enfin ma conscience me dit d'avancer mais mon cœur, lui, veut continuer d'espérer. Je ne savais plus qui écouter, le cœur ou la raison ? Je ne montrais rien, sachant parfaitement dissimiler mes émotions sous un masque. Et surtout Winnie refusait de m'adresser la parole depuis quelques jours, elle avait le regard triste. J'avais beau essayer de communiquer avec elle, de savoir pourquoi elle s'éloignait autant de moi, mais elle refuse de me parler, elle reste dans son mutisme en me répondant à peine. Je ne comprends pas. Alors du coup, je me sens plus seule que jamais. J'ai couché la petite et j'ai pris mon verre de vin rouge traditionnel du vendredi soir mais ça ne m'aide pas à décompresser, j'ai trop la tête ailleurs. Je n'ai pas envie de me siffler non plus la bouteille. Depuis que Winnie est chez moi, j'ai pris un bon coup de responsabilité. J'ai un peu changé et j'ai vraiment envie de m'engager. D'être présente pour cette petite fille qui m'a crevée le cœur. Je me rappelle la première fois que je l'ai vu, pour l'affaire. Je me revois encore son visage triste et sa peur des inconnues. J'avoue qu'au début, j'ai été désarmée mais le courant est passé entre nous. C'était inexplicable. Je me suis sentie comme un devoir. J'ai directement voulu la prendre sous mon aile, son affaire m'a terriblement bouleversé. Je suis repassée souvent la voir et au final, j'ai laissé tombé cette affaire, mais je ne regrette pas. Depuis deux mois, je me sens beaucoup mieux. Je ne pensais pas qu'un jour, je sentirais cette instinct maternel mais je l'ai pleinement ressentie. On a partagé des beaux moments, une complicité s'est installé entre nous. C'était désormais un plaisir de rentrer dans mon grand appartement qui avait un peu de vie. Je pensais que Winnie se sentait bien avec moi, tout comme moi j'étais ravie de l'avoir avec moi, mais son comportement ces derniers jours me faisait vraiment douter et je me sentais vraiment mal. C'était surtout ça qui me bouleversait. Je me retournais dans mon lit, les yeux grands ouvert, j'étais sur le dos. Je respirais doucement tout en réprimant les larmes. Non, je n'avais pas le droit de pleurer, c'est moi l'adulte. C'est moi qui doit être la plus forte. Je m'endors vers trois heures et demi, à bout d'énergie mais je sais que mon cerveau continue de travailler comme un fou.

« Valentina? » j'étais déjà en état d'alerte, je me réveillais d'un bond et je voyais la petite fille à ma porte. Sa voix m'inquiète et me serre le cœur. « Ma puce ! » Ma voix était endormie, en même temps c'est assez normal. D'habitude, j'ai besoin d'un temps pour me réveiller mais là, non, je suis directement au taquet. Je m'étirais un peu. Je n'eus pas de mal à ouvrir les yeux bien que je n'étais couchée que depuis une heure et demi. Pour Winnie, je trouve toujours de la force. Je regarde l'heure d'un œil. Je me lève et je vais rapidement jusqu'à la porte de ma chambre pour la serrer dans mes bras. Très très fort. Il fallait qu'elle se sente en sécurité. Je me sens toujours un peu impuissante face à ses terreurs nocturnes mais je fais ce que je peux. Je ne reste pas passive, j'essaie d'agir. « Chut, c'est fini. » Ma voix est douce. Avec Winnie j'ai vraiment de la patience, elle me fait du bien. Je passe ma main dans ses cheveux que je caresse doucement, comme une maman, je lui dépose également un baiser sur ses cheveux, doucement. Je deserre un peu l'étreinte pour essuyer les larmes qui coulent le long de ses joues tout en ayant les larmes qui brillent moi aussi. Heureusement qu'on est dans la nuit. C'est ça que mon père a ressenti quand il me voyait pleurer ? Parce que ça fait mal, j'ai l'impression que mon cœur se fend en deux, il se brise en mille morceaux. « Je suis là ma puce ! Ca va aller, je te le promets.. » continuais-je avec ma voix douce. Je prends ensuite sa main en disant « Viens, on va se mettre au chaud. » Je l'accompagne d'un côté du lit et je la glisse ensuite sous mes draps comme une vraie maman le ferait. Je me sens vraiment comme sa mère, le sang, je m'en fous complètement. Je fais ensuite le tour du lit et je me glisse ensuite dedans, je me rapproche d'elle et la prend à nouveau dans mes bras. J'attends qu'elle se calme et je lui dis ensuite « Tu veux qu'on en parle ? » La psychologue m'a dit que la clé, c'était la communication. Seulement quand la communication est coupée, c'est un peu difficile, mais je ne lâchais pas et si elle en veut parler, elle sait parfaitement que je suis là, à toute heure du jour comme la nuit.

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MessageSujet: Re: maybe home is nothing but two arms holding you + valentina maybe home is nothing but two arms holding you + valentina  EmptyMer 25 Fév - 22:51



maybe home is nothing but two arms holding you





C'était difficile d'oublier toute sa vie pour en démarrer une autre, surtout lorsque des morceaux de cette vie vous colle à la peau, chaque jour, chaque nuit. Les scènes qui se rejouaient dans sa tête l'obligeaient à se rappeler ce qu'elle s'évertuait à oublier. Elle avait du mal à composer avec son passé, et encore plus avec son présent. La fillette était perdue, elle était en contact avec un tas d'adultes à qui elle était sensé parler, mais aucun ne semblait vraiment apte à l'écouter. À part Valentina, seulement ce qu'avait dit l'assistante sociale avait brisé le lien de confiance que Winnie était en train de créer avec la jeune femme, et la confiance était indispensable pour que la petite arrive enfin à communiquer. Sauf qu'elle refusait de parler, donc évidement, ça compliquait énormément les choses. Si elle arrivait à faire part à Valentina de ses doutes, de ses peurs et de ses craintes, Valentina serait en mesure la rassurer, il fallait seulement qu'elle parle, qu'elle trouve le courage de s'ouvrir. Pour l'heure, elle était encore toute chamboulée par ses terreurs nocturnes, et elle avait besoin de réconfort. Elle avait besoin d'une maman, de bras chaleureux qui la sert fort, d'une présence, qu'on lui montre qu'elle n'était pas seule, elle n'était plus seule à présent.
Et c'est parce qu'au fond d'elle elle savait que se réconfort elle pouvait le trouver auprès de Valentina qu'elle était allée la voir malgré sa peur de la décevoir. Elle était plantée là, dans l'encadrement de la porte, son doudou dans ses bras, son corps fluet tremblant tant elle était bouleversée de ce dernier cauchemar. Elle avait prononcer le prénom de la jeune femme d'une voix encombrée par les sanglots. Valentina se réveilla immédiatement « Ma puce ! » Winnie resta silencieuse, elle avait peur de se faire gronder. Mais Valentina se leva, et vint à pas rapide vers la petite, puis la prit dans ses bras. Winnie laissa les larmes la submerger et serra d'autant plus fort la jeune femme, ce contact la rassurait, et lui fit du bien, elle se sentait en sécurité dans les bras de Valentina, elle savait qu'elle la protègerait. « Chut, c'est fini. » Winnie essaya de se calmer, la voix de Valentina l'apaisa, les gestes qu'elle avait étaient ceux d'une mère, des gestes doux, des gestes dont elle n'avait pas l'habitude mais dont elle avait besoin. « Je suis là ma puce ! Ca va aller, je te le promets.. » elle la croyait, elle avait confiance en la jeune femme, du moins elle avait assez confiance pour se convaincre qu'elle ne risquait plus rien maintenant. « Viens, on va se mettre au chaud. » Winnie acquiesça de la tête, s'appliquant à calmer peu à peu sa respiration. Elle suivit Valentina jusque dans son lit, et s'installa dedans, sous les couettes. La jeune femme la rejoignit et la prit dans ses bras une nouvelle fois, comme une vraie maman. Mais, l'assistante sociale avait dit que ce n'était pas sa vraie maman.. Winnie essaya d'oublier cette idée, et se blottit contre le corps de Valentina. Elle ne voulait plus partir de son étreinte rassurante. Et surtout elle ne voulait pas être obligée d'aller dans une autre famille, elle aimait Valentina, elle l'aimait réellement. « Tu veux qu'on en parle ? » elle resta silencieuse un moment, et hocha négativement de la tête, elle ne voulait jamais parler de ses cauchemars avec Valentina. Elle ne voulait pas avoir à mettre des mots sur ce qu'elle voyait dans ses rêves, elle ne voulait pas que Valentina la juge. Même si elle était certainement au courant de tout, l'idée de raconter ses cauchemars à Valentina lui déplaisait énormément. Le silence les enveloppa de nouveau, jusqu'à ce que Winnie prenne la parole. « J'ai peur que tu me laisses.. » avoua-t-elle à mis mots, ça faisait presque cinq jours qu'elle avait cette phrase sur le coeur, cinq jours qu'elle voulait le lui dire à chaque instant, et cinq jour qu'elle se retenait. Mais c'était enfin sorti, elle avait enfin fait part à Valentina de ce qu'elle avait sur le coeur.

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MessageSujet: Re: maybe home is nothing but two arms holding you + valentina maybe home is nothing but two arms holding you + valentina  EmptyJeu 26 Fév - 11:17

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« Maybe home is nothing but two arms holding you »
Je savais que tout ne serait pas facile avec Winnie. Je savais que la petite avait un passé terriblement compliqué, je savais que les adultes la terrorisait, en même temps, toute personne serait terrorisée après ce qu'elle a subi pendant des années. Je savais qu'il nous faudrait du temps pour qu'on s'apprivoise et au moment où on commençait vraiment à construire un lien, la petite s'était refermée comme une huître et je ne savais pas comment remédier à ça. L'impuissance est sans doute le pire sentiment et j'avais peur de la perdre. Oui, j'avais peur qu'elle veuille s'en aller, ce qui me rendrait à un échec totale et je ne sais pas si je m'en remettrais honnêtement. En pratiquement deux mois, je me suis réellement attachée à cette petite. Elle a réussi à me faire enlever mon masque avec elle, je me comporte avec elle comme je ne me suis jamais comportée avec personne. Je ne suis pas la même personne. Je suis gentille, à l'écoute, j'ai vraiment envie de l'aider, de la protéger mais surtout je l'aime déjà énormément. En même temps, elle est tellement adorable, gentille, douce, c'est un ange, vraiment. Je n'ai rien à redire. Je n'ai jamais besoin de hausser la voix et je ne le ferais pas, parce que je sais que ça la ferait trembler. Mon but n'est pas de l'effrayer mais qu'elle trouve enfin sa place. Un foyer ou elle se sent bien. La petite arrivait ensuite et elle était vraiment pas bien. Je faisais tout mon possible pour la rassurer et on s'installait ensuite dans mon lit. Je demandais à la petite si elle voulait parler de son cauchemar mais elle me répondit négativement. Je ne pouvais pas la forcer. Je gardais mes bras autour d'elle et déposait un baiser sur le haut de sa tête tout en resserrant un peu plus mon étreinte afin qu'elle sente qu'elle n'est pas toute seule. Je suis là désormais et je ne compte pas la lâcher. Oh non, au sens propre comme au sens figuré. Ca me fait plaisir qu'elle vienne me voir, c'est un petit combat de gagné, ça prouve qu'elle a encore confiance en moi et qu'elle a besoin de moi. Je suis un peu soulagée. Puis, elle lâche ensuite des mots qui me surprenne. Elle a peur que je la laisse. Mon cœur se resserre rien qu'à l'idée de l'abandonner. Non, je ne pouvais pas. J'étais bien trop attachée à elle pour la laisser dans les mains de quelqu'un d'autre. Je sentais vraiment la crainte dans sa voix. Je lui répondis « Qui t'as mis cette idée en tête ma puce ? » Je fronce les sourcils en me demandant qui est cette personne qui peut bien être aussi sadique. J'allumais ensuite la lumière de ma lampe de chevet pour voir son visage. « Je ne t'abandonnerais jamais Winnie.. Jamais et ce n'est pas que des paroles, c'est une promesse. » Je lui fais un petit sourire et je la regarde dans les yeux et je sors ensuite « Tu restes avec moi, je ne laisserais personne se mettre entre nous. » Pas même le type dont je suis folle amoureuse, pas même les services sociaux ou la quelconque décision d'un juge. Rien. Je caressais ses cheveux. Ca me faisait mal qu'elle pense ça mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle n'avait pas eu la meilleure des enfances et elle avait besoin d'être rassurée. Pour dégrossir un peu la situation j'ajoutais « Sinon, à qui je ferais des gros câlins comme ça ? » Je la serrais très fort en exagérant un peu afin de lui arracher un peu un sourire. Je voulais vraiment qu'elle s'ouvre à moi, qu'elle n'ait pas peur de me parler, je pouvais tout entendre, même si certains mots étaient plus dur que d'autres. Je savais ce qu'elle avait vécu. Je m'étais promis qu'elle ne revivrait plus jamais ça, c'est la décision qui m'a poussé à devenir famille d'accueil exceptionnellement, juste pour cette petite fille dont l’innocence m'a transpercé le cœur. Je ne pensais pas que je serais comme ça, elle aussi, elle m'aide à m'ouvrir. Au final, on apprend toutes les deux, on fait un très beau chemin ensemble. Je ne peux plus m'imaginer une journée sans elle et je comprends mon père maintenant. J'ai eu du mal, mais je sais ce qu'il ressens maintenant et j'en suis heureuse parce que je sais ce que c'est d'être une maman maintenant et c'est un sentiment unique. Winnie a beau ne pas être ma fille de sang mais c'est tout comme. En pratiquement deux mois, je me suis attachée comme jamais et ça me fait peur, mais je ne l'abandonnerais pas, non, je lui ai promis maintenant.

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MessageSujet: Re: maybe home is nothing but two arms holding you + valentina maybe home is nothing but two arms holding you + valentina  EmptyJeu 26 Fév - 17:08



maybe home is nothing but two arms holding you





Winnie s'en était bien sorti jusque là, elle était étonnement souriante et agréable pour une enfant battu. Elle ne se plaignait jamais, n'attirait pas l'attention sur elle, et ne se servait pas de son passé pour susciter la pitié et mener les adultes par le bout du nez afin d'obtenir ce qu'elle souhaitait. Non en fait, Winnie était une enfant qui n'avait absolument plus confiance en elle, elle était très mature pour son âge et ne savait pas agir sans se poser des milliers de questions, elle craignait plus que tout faire un faux pas, et que Valentina ne l'aime plus, ou que Louys soit déçut d'elle. C'était inconscient, évidement, mais ça la suivait tout le temps et l'empêchait d'agir comme tout enfant de son âge pouvait agir. Néanmoins, elle gardait le sourire et une certaine distance avec son passé, elle n'a jamais vraiment prit conscience de la gravité des actes de son père et ne mesure pas l'horreur de son passé alors quand elle doit le raconter, elle le fait avec une humilité digne d'une adulte, comme si ce n'était pas vraiment son histoire. Les seuls moments où les démons de son passé resurgissaient vraiment c'était la nuit, quand elle était seule dans son lit et que l'angoisse s'emparait d'elle. À ce moment là, elle était vulnérable et redevenait une enfant de huit ans, qui a besoin d'être rassurée et réconforté. Malgré tous les efforts qu'elle faisait, lorsque la nuit tombait et que ses cauchemars la réveillait elle ne pouvait pas affronter ses angoisses seule. Et à huit ans, ce dont on a le plus besoin, c'est une famille. Elle voulait que Valentina devienne sa famille, elle le voulait plus que tout, mais elle avait peur de s'attacher pour rien alors Winnie avait essayer d'aller contre ses sentiments, et s'éloigner de Valentina, elle pensait que comme ça la séparation serait moins difficile. Mais ce soir elle n'avait plus le courage de faire sa vie en solitaire, elle voulait juste être dans les bras de Valentina, et ne plus jamais qu'elle la lâche. Elle était bien là, contre Val, emmitouflé sous sa couette, elle se sentait rassurée et en sécurité. Personne pour la gronder, personne pour lui faire du mal. Après avoir réussi à calmer ses larmes, et avoir laissé un silence paisible les envelopper, Winnie finit par formuler en voix haute ce qui la tracassait depuis son dernier entretient avec l'assistante sociale. «  Qui t'as mis cette idée en tête ma puce ? » Valentina ouvrit sa lampe de chevet, et Winnie pu voir que la stupéfaction de la jeune femme était réelle. «  Je ne t'abandonnerais jamais Winnie.. Jamais et ce n'est pas que des paroles, c'est une promesse. » les larmes embuaient déjà les yeux de Winnie, cette promesse comptait plus que tout pour la fillette et elle avait envie d'y croire, mais elle n'oubliait pas ce que l'assistante sociale avait dit, après tout, c'était son métier de dire ses choses là, elle devait avoir l'habitude de ce genre de situation.  « Tu restes avec moi, je ne laisserais personne se mettre entre nous. » les yeux de Winnie brillaient plus que jamais, ses paroles lui faisaient le plus grand bien, la rassurait au moment ou elle en avait le plus besoin. « Sinon, à qui je ferais des gros câlins comme ça ? » Valentina la serra fort dans ses bras, ce qui lui arracha un sourire, elle étouffa même un petit rire et elle referma ses petits bras autour de la jeune femme et laissa couler des larmes de soulagement et de joie, elle restait silencieuse mais les larmes roulaient sur ses joues comme de petites perles. Elle serrait encore un peu Valentina, enfouissant son visage dans le cou de la jeune femme, même son odeur était rassurante. Winnie se sentait inexplicablement très attachée à la jeune Grayson, c'était elle qui se donnait du mal jour après jour pour la voir sourire, et pour la voir aller mieux, depuis que la petite était là elle recevait tout l'amour et toute l'attention qu'elle méritait et dont elle avait besoin, et elle ne voulait pas que ça s'arrête. « C'est l'assistante sociale qui a dit que tu n'étais pas encore ma maman parce que tu ne m'avais pas adopté. Elle a dit que tu pouvais me confier à un autre foyer n'importe quand si tu le voulais, et qu'on ne pouvait pas savoir si tu voulais m'adopter ou pas. Elle disait qu'elle ne voulait pas que je me fasse de.. fausse joie, je crois que c'est comme ça qu'elle a dit.. » expliqua-t-elle à Valentina, un peu honteuse. Elle passa sa main sur ses joues afin d'effacer ses larmes, et releva un peu la tête. « Moi j'ai pas du tout envie d'aller dans une autre famille.. » dit-elle, de toute sa sincérité et toute son innocence.  

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MessageSujet: Re: maybe home is nothing but two arms holding you + valentina maybe home is nothing but two arms holding you + valentina  EmptySam 28 Mar - 11:28

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« Maybe home is nothing but two arms holding you »
En quelques mois, j'en avais fait du chemin. Avant Winnie, je n'avais jamais songé à devenir famille d'accueil mais j'ai eu comme un coup de cœur pour la petite fille et je ne pouvais pas me résoudre à la laisser ente les mains de l'administration. En effet, elles pouvaient tomber sur des mauvaises familles qui pouvaient lui infliger aussi le pire des cauchemars. Quand je l'avais annoncé, la surprise était sur le visage de tout le monde. J'avoue que je me suis surprise moi-même. Je sais que la moitié des personnes ont dû pensé que je n'étais pas capable de prendre soin de quelqu'un d'autre que moi, mais au final, je trouve qu'on a plutôt un bon équilibre toutes les deux. Enfin, on avait. La petite s'était renfermée sur elle-même et elle ne voulait plus m'ouvrir la porte. Je ne comprenais pas trop et ses paroles m'inquiétaient encore plus. Mon cœur se serre, j'avale ma salive doucement et je commence à me poser beaucoup de question. Est-ce que j'ai fait quelque chose qui a pu lui faire penser ça ? Non, ce serait la pire chose qui puisse m'arriver, qu'on me retire Winnie. Non, il en était simplement hors de questions. Je ne me laisserais pas faire. La petite étouffa ensuite un rire et mon cœur se sentit un peu moins lourd, je lui fis un petit sourire, la gardant contre moi tout en lui caressant les cheveux. Chaque larme qui coulaient sur la joue était réellement un déchirement. Je ne m'étais jamais sentie aussi proche de quelqu'un mais je ne pouvais rien faire, j'étais complètement impuissante. Je faisais tout mon possible pour ne pas craquer, garder cette espèce de carapace qui me protège de toute émotion. C'est moi l'adulte, c'est moi qui doit montrer l'exemple. Je devais être forte mais rassurante à la fois. Pourtant avec Winnie, garder ma carapace, c'est plus dur que n'importe quoi d'autres. Winnie m'expliqua ensuite ce que l'assistante sociale avait dit et à vrai dire, je sentis une profonde colère m'envahir. Elle n'avait pas le droit de lui dire ça. Je serrais les dents doucement, en me promettant d'appeler l'assistante sociale à la première heure mais ma vague de colère fut adoucit par la petite qui avait besoin de réconfort. Son innocence me transperçait tout simplement le cœur. Je ressentais vraiment ce que mon père a dû ressentir quand il a vu mes craintes, mes doutes, mes larmes.. Je ne pensais pas qu'on pouvait autant en être affecté. Je continuais de lui caresser les cheveux et la regardait dans les yeux. « L'assistante sociale a tort.. Tu ne te fais pas de fausses joie. Je veux te garder avec moi. Pour moi tu es déjà ma petite fille, je ne veux pas que tu partes ma puce.. » Je n'avais jamais parlé comme ça à quelqu'un. Je n'avais jamais ouvert mon cœur comme ça, ça me fait vraiment bizarre mais la petite fille en avait besoin et moi aussi j'avais besoin de lui dire. Je voulais qu'elle comprenne que J'y réfléchissais depuis un certains temps mais je ne savais pas trop comment aborder ça avec la petite fille. Je m'en voulais un peu maintenant. « Et oui, je veux devenir ta vraie maman Winnie, j'y compte bien mais je voulais savoir si tu te sentais vraiment bien avant moi avant de te poser la question. » Je la regardais et je lui fis un bisous sur le haut de sa tête. Je l'aime trop cette petite. Je la serre fort contre moi tout en disant « Je t'aime tellement, je serais vraiment trop triste si tu pars. » Ce n'est pas des paroles en l'air, je le pense vraiment. Avant ça m'aurait effrayé mais maintenant, j'ai des responsabilités..

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MessageSujet: Re: maybe home is nothing but two arms holding you + valentina maybe home is nothing but two arms holding you + valentina  EmptySam 25 Avr - 19:24



maybe home is nothing but two arms holding you





Winnie avait fait un chemin immense depuis son admission à l'hôpital, après ses trois jours de coma elle s'était réveillé dans un état physique et psychologique déplorable. Elle ne parlait pas, ne mangeait pas, et ne dormait pas, ça avait été un long travail pour l'équipe médical que de lui réapprendre à vivre. Elle était d'ailleurs toujours suivit par un psychiatre, notamment à cause du fait que ses troubles du sommeil et ses troubles de l'alimentation n'étaient pas soigné. Mais ça n'avait cependant rien à voir avec l'état dans lequel elle était il y a quelque mois, ses terreurs nocturnes étaient moins violentes, et elle mangeait, peu, mais elle mangeait. Le rythme sain que lui avait offert Valentina depuis son arrivée ici l'avait beaucoup faite évoluer, elle était réellement heureuse avec la jeune femme, elle souriait, elle jouait. Elle parlait, et même son psychiatre avait pu considérer le changement. Le fait d'avoir trouvé un foyer avait vraiment aidé Winnie à avancer, et son état s'améliorait à vu d'oeil aux côtés de Valentina. Seulement elle restait une enfant qui a été battu pendant huit longues années, elle avait constamment besoin de l'attention de sa tutrice, elle avait besoin de savoir qu'elle la rendait fière, et qu'elle l'aimait. Et l'idée d'être abandonnée était pour Winnie insoutenable, ça la terrorisait. Et c'est cette peut insoutenable et terrorisante qui l'avait menée jusque dans le lit de Valentina cette nuit, la terrassant. La fillette pleurait très rarement, ayant depuis longtemps appris à retenir ses larmes, mais aujourd'hui elle avait seulement besoin d'être une petite fille et être rassurée. «  L'assistante sociale a tort.. Tu ne te fais pas de fausses joie. Je veux te garder avec moi. Pour moi tu es déjà ma petite fille, je ne veux pas que tu partes ma puce.. » Elle se blottit un peu plus contre la jeune femme, ses paroles la rassurait vraiment, elle sentait l'étaux autour de son coeur se desserrer légèrement. « Et oui, je veux devenir ta vraie maman Winnie, j'y compte bien mais je voulais savoir si tu te sentais vraiment bien avant moi avant de te poser la question. » à ce moment là Winnie comprit qu'en fait, Valentina pensait à ça depuis longtemps, et qu'elle attendait juste de voir si la petite ressentait cette même envie d'intégrer sa famille officiellement avant de lui demander. Le visage de la petite encore humide de larmes s'illumina d'un sourire timide, tout ce qu'elle voulait c'était rester auprès de Valentina, elle ne s'était jamais senti aussi à sa place que dans le foyer de la jeune Grayson, et ne voulait pas qu'on la confit à quelqu'un d'autre. « Oui je me sens vraiment bien avec toi, je veux pas aller dans une autre maison, je veux que ce soit toi qui m'adopte pour de vrai! Pour toujours! » chuchota-t-elle, en passant une main sur ses joue pour les sécher. « Je t'aime tellement, je serais vraiment trop triste si tu pars. »  et Winnie n'avait aucune envie de partir, elle espérait que l'assistante sociale n'aurait pas son mot à dire là dessus, elle était bien chez Valentina, elle s'y sentait en sécurité et ça serait beaucoup trop pénible psychologiquement pour elle de devoir surmonté une séparation. Elle avait déjà vécu trop épreuve, elle voulait simplement qu'on la laisse tranquille, et vivre comme toutes les autres petites filles, avec Valentina. La jeune femme déposa un bisous sur le front de la petite. « Je t'aime aussi! » déclara-t-elle en souriant, et en la regardant dans les yeux. Puis elle se blottit de nouveau contre elle en enfouissant son visage dans le cou de la jeune Grayson, et en fermant ses yeux. L'angoisse avait disparu, et Winnie avait compris que Valentina n'avait jamais eu l'intention de l'abandonner. « Maman.. » chuchota-t-elle, comme pour clôturer l'incident, et pour montrer à Valentina à quel point elle était sérieuse quand elle disait vouloir vivre avec elle définitivement. C'était la première fois qu'elle l'appelait maman, pas qu'avant elle ne l'aimait pas, non, mais il lui avait fallut ces quelques mois d'adaptations avant qu'elle n'arrive à prononcer ce mot, elle savait que c'était quelque chose de sérieux, et elle avait bien réfléchit, son choix était fait, elle voulait que Valentina soit sa maman, parce qu'elle la trouvait formidable dans ce rôle.

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MessageSujet: Re: maybe home is nothing but two arms holding you + valentina maybe home is nothing but two arms holding you + valentina  EmptyLun 18 Mai - 10:32

I never let you go !

ft. winnie & valentina


« Maybe home is nothing but two arms holding you »
Je connaissais enfin la raison du refus de Winnie de m'adresser la parole ces quelques jours. Cette assistante sociale lui avait foutu des idées en tête complètement infondées. J'étais vraiment en colère contre elle, mais je m'occupe plus de ma petite qui a besoin de soutien et de réconfort. C'est sans doute cela qui m'empêche de la réveiller en pleine nuit et de l'incendier. Je refusais l'idée de l'abandonner, de la confier à quelqu'un d'autres. Elle comme moi avons fait un bout de chemin ensemble. On avait réussi à trouver notre rythme, toutes les deux. Ca n'a pas été facile. On a dû s'apprivoiser. Je suis bien consciente que j'ai fait des erreurs en tant que mère mais j'apprends, comme elle. Personne ne viendrait gâcher ça. Non, je me le suis promis à la seconde où j'ai songé à prendre la petite avec moi. La petite se blottit un peu plus contre moi après mes paroles, je sentais mon cœur se desserrer un peu. Winnie est sans doute la plus belle chose que j'ai. Ma carrière professionnelle ne vaut rien comparé à ce que je ressens quand je regarde cette petite fille. Je ne ressentais pas forcément le besoin d'être mère avant, mais maintenant c'est quelque chose dont j'ai plus envie de me passer. Ca fait tellement du bien les moments comme ça. Je ne me rendais pas compte. Trop occupée par mon besoin de réussite professionnelle. Bref, je posais à nouveau les yeux sur ma petite, elle se blottit contre moi. Je fermais les yeux, savourant ce moment. Je caressais ses cheveux, doucement. Elle avait besoin d'être rassurer et de sentir une présence à côté d'elle, ce qui est tout à fait compréhensible après ce qu'elle a vécu. Tout le monde aurait la même réaction. Heureusement que je ne connais pas son bourreau, sinon, il serait déjà enterrée. Oh oui, moi je ne pardonne pas à ce genre de type. Il ne récupérera jamais sa fille et je ferais tout pour la protéger, contrairement à lui. Winnie m'assurait ensuite qu'elle se sentait bien avec moi. Ses mots me touchaient vraiment. Il n'y avait pas meilleure réponse. Ca fait du bien de savoir que quelqu'un compte sur nous. Je la regarde, émue en lui répondant « Je t'ai déjà adopté ma chérie, pour toujours. Maintenant il faut juste faire les papiers. » J'espère que ce ne sera pas trop long, mais on va devoir encore passé par un long chemin avec des enquêtes, des séances chez le psys, des visites de l'assistante sociale, mais je sais que ça vaut le coup. Un long chemin pour qu'on nous laisse tranquille. J'allais lancer la procédure dès demain. Je ne veux pas que Winnie pense que je vais la laisser. La petite fille me regarde ensuite et elle me dit qu'elle m'aime aussi. Ca me fait trop du bien de l'entendre. Je la serre ensuite contre moi. Je suis tellement heureuse à ce moment-là, c'est peut-être égoiste, mais ça fait du bien de l'entendre après des jours de silences et d'ignorance. Puis la petite m'appelle maman, j'avoue que je suis un peu surprise, c'est la première fois. Je suis encore plus émue que tout à l'heure, ça me fait tellement plaisir. Je ne suis pas le genre de femme à pleurer, pourtant j'avoue que j'ai les yeux qui me piquent à ce moment précis. Je ferme également les yeux tout en disant « Ma fille.. » Oui, parce que ça l'était pour moi. On a peut-être aucun lien de sang, mais les liens du cœur, sont déjà là et je me sens déjà liée à cette petite fille pour toujours. Elle me donne le goût des responsabilités et je sais que je devrais arrêter la relation avec mon homme mariée pour elle et je me sens vraiment capable de le faire, si elle est là. Elle a besoin de stabilité et je crois que j'en ai besoin aussi. Je ne peux pas lui promettre un « père » ou un « beau-père » qui n'est jamais là, qui passe son temps avec son autre famille. « Dès demain, on commence les papiers pour que tu le sois aux yeux de tous. » Demain allait arriver bien vite, nous étions dans la nuit, il se fait tard mais, c'est un moment magique.

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