Charlotte L. Mars &' Jake A. Armani

On ne peut pas toujours aller bien. Je veux dire, parfois on à des coups de blues, et parfois on pète la forme. C'est comme ça, ça arrive. Mais j'essaie d'éviter au maximum les moments ou j'ai des coups de moins bien, parce que ça peut vite énerver les gens autour de moi. Ils ont pour habitude de toujours me voir avec le sourire, de me mettre sur un piédestal de la bonne humeur, mais parfois ça m'arrive, je ne vais pas bien. Alors dans ces moments là je pars, je vais dans un endroit ou je ne risque pas de croiser quelqu'un que je connais, au moins je ne les soulerais pas avec mes problèmes. Aujourd'hui, c'était sur Brooklyn que j'avais décidé de m'éloigner. J'allais trainer des un bar, je ne savais pas encore lequel. Je venais de sortir de chez les O'Brien, et mon rendez-vous avait été catastrophique. Je serais surement radié du clan des mannequins de New-York, et je n'aurais jamais la possibilité de réaliser ce que je veux faire. Je soupirais à chaque nouveau pas que je faisais, avec un peu d'exagération j'avoue, mais c'était le cas. J'en avais marre, et aujourd'hui, ou plutôt ce soir, j'avais décidé que ce serait un soir que je passerais à boire pour oublier la honte que je m'étais tapée au siège social. Non mais, déchiré un vêtement, moi qui adore les fringues, je ne vois pas comment ça à pu se passer. J'étais énervé, triste, et démoralisé. J'entrais alors dans un bar assez bruyant, c'était parfait ça me permettrais de me fondre dans la masse. J'avançais vers le bar et demandais une bière pour commencer au barman qui avait l'air de déprimer lui aussi. Tu m'étonne. Tous les soirs il doit se ramasser les mêmes dépressifs, j'en aurais marre aussi à sa place. J'allais me placer sur une banquette dans le fond du bar, et entamait ma bière, le regard vide sur la table.