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 (jake) don't stop running

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MessageSujet: (jake) don't stop running (jake) don't stop running EmptySam 31 Jan - 15:30

Don't stop running
jake

Loïs, debout marmotte. Le soleil se lève, on est déjà en retard. » Un simplement grognement répondit, s'élevant dans l'air faiblement avant qu'une main émerge de l'oreille sous lequel elle s'était dissimulée et tâtonne maladroitement sur la table de chevet jusqu'à rencontrer violemment son réveil. Une paupière se souleva alors que l'objet était tiré. Tout semblait flou, tout était vague. Et puis les lumières rouges du réveil lui apparurent, indiquant six heures trente du matin. Un bâillement lui échappa alors que sa paupière retombait tel un voile pour recouvrir son œil clair. « Trop tôt, Jo'. Dormir. » Mais c'était sans compter sur la détermination de son aîné qui, attrapant les pans de la couverture épaisse, la tira soudain à lui, apportant dans son geste un vent glacial qui termina de réveiller Aloysius. « Non mais t'es malade ?! Il gèle bordel ! » « Je sais, mais les sportifs ne font pas la grasse mat'. Allez, bouge-toi, on va courir, t'en as besoin. » Aloysius se redressa, frottant ses bras de ses mains dans l'espoir vain de se réchauffer un peu. Dehors, le mince rayon orangé du soleil qui, effectivement, entamait son ascension dans le ciel coloré. Un soupire échappa au plus jeune des deux tandis que son aîné ouvrait son placard, attrapant des vêtements qu'il lui jeta au visage. Il ne fit pas mine de vouloir les attraper, grimaçant à peine lorsqu'il sentit la fermeture éclair de sa veste venir cogner contre sa pommette. Lentement, il se frotta les yeux, bâille une nouvelle fois. « On pourrait y aller plus tard, tu sais. Ou même demain. » Mais toute négociation était inutile : Joachim, déjà vêtu, finissait d'enfiler ses baskets sans même lui accorder un regard. Alors le plus jeune s'étira et finit par consentir à quitter son lit, bien malgré lui. Plus vite ils sortaient, plus vite ils rentraient et plus vite il pourrait renouer avec son matelas. « Déjeune pas, ça sert à rien, on va courir direct. » « Quoi ? T'es sérieux, là ? » L'autre opina du chef tandis qu'Aloysius enfilait paresseusement son t-shirt, s'empêtrant les bras dans les manches avant de laisser sa tête en sortir. « Jo', t'sais que j'aime pas le sport, ça va pas changer... Ça sert à rien. » Il finissait de nouer les lacets de son survêtement sous le regard de son aîné qui ne répondait toujours pas. Il poussa un soupire bruyant et se laissa entraîner, le pas long.
De toute façon, il était vain de vouloir lutter.

Il manqua de trébucher, une nouvelle fois, se rattrapa par un miracle et continua de trottiner, ses pieds raclant le sol par fainéantise. Parfois, il pouvait sentir les graviers et les cailloux qu'il percutant remonter et taper contre son tibias, d'autres fois, il observait son frère revenir auprès de lui pour tenter de l'encourager. C'était inutile, c'était vain. Ça marchait à peu près autant que d'essayer d'attraper de la fumée entre ses doigts. Aloysius ouvrit la bouche, inspira. Ses poumons semblaient en feu, ses oreilles étaient gelées, son nez donnait l'impression de couler et il ne parlait même pas de ses doigts de pieds qu'il ne sentait même plus dans ses chaussures de sport. Il était à l'agonie. Celle qui l'étouffait. Celle qui l'empêchait de calmer les battements de son cœur tandis qu'il n'arrivait plus à respirer correctement. Celle qui laissait apparaître ce point de côté entre deux de ses côtes et qui le faisait souffrir le martyr. Une fois de plus, il ralentit la course, portant une main à ce point de côté qui semblait lui couper la respiration. Il se força à inspirer profondément, puis à expirer. Encore et encore. La douleur ne s'atténuait pas, ne disparaissait pas. Pas même un peu.
Alors il cessa de courir.
Joachim revenait vers lui au pas de course, pestant déjà entre ses dents. Aloysius l'entendait mais ne l'écoutait pas. Il était fatigué. Ses yeux se fermaient tout seul, son cerveau s'en était allé dans d'autres contrées. Sans doute plus exotiques. Il avait froid. Et la sueur qui lui donnait l'impression de se réchauffer pendant qu'il courait ne tarda pas à devenir glacée, lui arrachant des frissons et des tremblements. Il lança un regard suppliant à Joachim, courbé en deux, les main sur les genoux tandis qu'il toussait poumons et organes pour retrouver sa respiration. « Loïs, c'est pas comme ça que tu vas réussir à faire affluer ton sang correctement. » Il releva la tête, croisa l'air désapprobateur de son plus grand frère, leva les yeux au ciel. « Je... Peux plus... Trop... Mal. Arrive pas... Respirer... » Il perçut le soupire quitter les lèvres de son frère et il ne tarda pas à sentir la main de celui-ci venir se loger sur son épaule. « Écoute, c'est pour ton bien. Ta santé a besoin que tu te dépenses. Si t'as un point de côté, c'est parce que tu ne respires pas correctement, alors inspire. » « Peux pas... » Nouveau soupire. « Putain Aloysius, t'es chiant ! Tu fais aucun effort. A la moindre difficulté, hop, tu disparais, t'abandonnes ! C'est pas comme ça que tu vas parvenir à faire quelque chose de ta vie ! C'est pour toi que j'fais ça, ok ? Moi, courir, je peux faire, y a pas de soucis. Mais toi, tu tiens à peine dix minutes. Et c'est parce que tu ne t'en donnes pas les moyens. Comme pour la natation, comme pour le tennis. T'es pas mauvais, t'es juste trop paresseux ! » Accroupi sur le sol, les bras enroulés autour de ses genoux, Aloysius releva la tête, les yeux écarquillés. Il venait de se recevoir une gifle mentale de la part de son aîné et s'il pouvait sentir la douleur cuisante au niveau de sa joue, c'était la blessure créée vers son cœur qui était la plus douloureuse. Il baissa la tête, incapable de répondre à une telle accusation.
Après tout, Joachim n'avait pas tort.
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MessageSujet: Re: (jake) don't stop running (jake) don't stop running EmptyVen 6 Fév - 19:44


▽ Ne désespère pas. ▽

Aloysius D. Hazelwood &' Jake A. Armani




"Un jour tu seras un grand entraineur." J'entends encore cette phrase de mon maître de stage résonner dans ma tête quand je cours. Je l'entends me dire que je serais quelqu'un de bon, que je saurais motiver les gens et leur apprendre de grandes choses. Au final, je n'ai pas eu l'occasion d'apprendre beaucoup de choses à quelqu'un depuis mon arrivée à New-York. Il faut dire qu'à pars Nicolàa, je n'ai entrainer personne. Et encore, avec elle ce n'est qu'un entrainement de base. Je ne veux pas arrêter de faire ça, j'adore pousser des gens à surpasser leur limites, mais pourtant quelque chose me retient. Ou plutôt un autre projet, le mannequinat, je veux devenir cette personne présente sur les magasines de vêtements ou sous-vêtements. J'aimerais tellement être l'homme qui marche dans la rue et qu'on montre du doigt pour dire "hey tu as vu, c'est le mec de telle ou telle publicité pour cette grande marque, tu sais ?" Mais pourtant j'adore mon métier. Je suis tiraillé entre ma passion, et mon envie de carrière. Alors je me contente de concilier les deux pour l'instant, mais je sais que ça ne pourras pas durer. Je ne pourrais pas passer mes journées à jongler entre les deux, même si j'adorerais ça. Alors je cours, presque tout les jours, pour continuer à faire ce que j'aime, tout en postulant en même temps dans les agences. Ça m'aide à avancer, et me permet de faire de belles rencontres en même temps, parfois. Alors aujourd'hui, j'avais décidé de courir dans les bois. Je courrais depuis presque une demie heure, quand j'ai vu un parc magnifique dans lequel je me suis arrêté. Pas pour faire une pause parce que j'étais fatigué, mais parce que j'entendais deux hommes se hurler dessus. Enfin plutôt un, hurler sur l'autre. Je ne voulais pas écouter, ça n'aurait pas dû arriver, mais j'ai entendu quelque chose en courant près d'eux qui m'a interpelé. Le pauvre homme recroquevillé sur lui-même semblait avoir des difficultés à courir autant que le plus grand. Je m'arrêtai près d'un arbre sur lequel je me suis appuyé pour boire un peu d'eau, et après un soupir, j'ai fais demi-tour pour retourner près d'eux. Je ne pouvais pas le laisser dans cette situation, sinon il se ferait certainement hurler dessus toute la journée. Et puis après tout, ça me permet de pouvoir continuer ce que j'aime, tout en rendant fière mon maître de stage à distance. J'arrivai près d'eux, et tendit la main à l'homme plié en deux. En guise de salut, et de présentation en même temps. « Bonjour, je m'appelle Jake, je suis désolé je n'ai pas pu m'empêcher de vous entendre tout les deux. J'ai une formation en coach de sport, je peux peut-être vous aider ? » Je serrais également la main à l'homme qui semblait plus fort et plus sportif. Je ne savais pas comment ils allaient réagir, mais après tout maintenant c'était trop tard. Et puis je suis là pour les aider, logiquement ils ne devraient pas m'envoyer sur les roses ? « Si je puis me permettre, votre ami à raison, vous ne devez pas vous plier ainsi. Le mieux pour faire passer un point de côté, c'est de respirer très fort, en appuyant sur la douleur, et en vous inclinant du côté où vous avez mal. Mais surtout continuez à marcher, vous ne devez pas vous arrêter net. » Dans l'ordre et d'après mes souvenirs de mon coach, j'avais tout bon. La respiration restait la chose la plus importante, et si elle était mal faite, c'était la douleur assurée. Cet homme me faisais mal au cœur, je repensais à moi dans la même situation que lui il y a quelques années. C'est compliqué de courir aux côtés de quelqu'un qui sait quoi faire. Mon coach m'a tellement mis des claques psychologique que je me souviens de chacun de ses conseils, et c'est bien pratique pour aider les autres maintenant. Le truc, c'est que je ne sais toujours pas s'ils veulent vraiment mon aide, et s'ils ne vont pas mal prendre la façon dont je me suis incrusté dans leur conversation.

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MessageSujet: Re: (jake) don't stop running (jake) don't stop running EmptyMer 4 Mar - 15:58

Ses poumons étaient en feu. Pas comme l'un de ces feux de joie qui étaient parfois allumé l'été en Allemagne lors de la fête nationale, plutôt comme un incendie dévastateur au sein de son être qui consumait tout ce qui se trouvait sur son passage. Les poumons avaient été les premiers à périr, emportés par cette tornade rougeâtre tandis que son sang lui, devenait aussi glacé que le sol en Antarctique. Deux métaphores contradictoires mais bien réelles dans son pauvre corps chétif. Comment était-il possible de ressentir deux sensations aux antipodes l'une de l'autre à la même exacte seconde ? Aloysius l'ignorait. Et, en toute honnêteté, c'était bien la dernière chose qu'il désirait découvrir en cet instant précis. Tout ce dont il avait conscience, en plus des douleurs qui le laissaient grimaçant, c'est qu'il était las et qu'il n'avait qu'une hâte : rentrer à l'appartement pour s'écrouler dans son lit. Et si possible, n'en ressortir que le lendemain matin, pour se rendre en cours. Mais il y avait son frère, son si sportif d'aîné, qui se tenait lui, l'insultant et lui ordonnant de se relever pour reprendre leur course. Il l'entendait, l'écoutait peut-être d'une oreille, mais le jeune blondinet sentait maintenant des vertiges le prendre. Contre-coup du surplus d'effort qu'il venait de faire après de longues semaines, voire de longs mois, à paresser successivement dans son lit puis sur le divan. Les mots de Joachim venaient le frapper et résonnaient dans son esprit. Les termes étaient durs, méchants pour certains. Et pourtant, Aloysius savait qu'il s'agissait-là de la simple vérité. Sans doute était-ce d'ailleurs ce qui lui faisait le plus mal. Il déglutit, releva la tête pour affronter le regard sévère de son plus grand frère. Il ne savait même pas quoi répondre à tout cela.
Et quand bien même il l'aurait sut, il n'en aurait probablement pas eu le temps. Sourcils froncés, l'étudiant perçut quelques pas se rapprocher avant qu'une voix ne s'élève et qu'une main ne se tende dans sa direction. Il tourna la tête et observa quelques instants l'inconnu qui lui sauvait probablement la mise. C'était mal d'écouter aux portes, c'est ce qu'on lui avait toujours dit ; mais Aloysius n'allait pas trop s'en plaindre. Au moins, l'arrivée incongrue du jeune homme, qui ne devait pas être plus vieux que lui, avait fait taire le plus vieux des Hazelwood. Ce dernier fit balancer son regard de l'inconnu à son plus jeune frère avant de hausser les épaules. Plus rien ne pouvait enfoncer la situation plus qu'elle ne l'était déjà. Soufflant un bon coup, l'étudiant en histoire accepta la main qui lui était offerte et la serra brièvement avant d'en profiter pour se relever. Il en avait peut-être marre de courir et se méfiait du coach qui s'était incrusté, il n'en restait pas moins poli. « Moi c'est Aloysius et lui c'est Joachim. » Est-ce qu'il allait réellement pouvoir les aider ? C'était bien la question, tiens. Le blond n'en savait rien mais son instinct lui soufflait qu'il n'avait pas encore finit de courir et d'être tiré du lit d'aussi bonne heure.

Un peu bêtement, il posa une main au niveau de ses côtes et appuya dessus avant de lancer un regard à son aîné qui semblait surpris. « Il a raison Loïs, t'affaler sur le sol ne fera pas disparaître ton point de côté. » De nouveau, Aloysius souffla avant de se pencher légèrement sur le côté et prendre de profondes inspiration. Il avait l'impression d'être ridicule, ainsi tordu. « Vous êtes sûr que ça marche ? Parce que ça fait toujours aussi mal. » Il perçut le soupire exaspéré de Joachim qui eut, toutefois, la décence de ne rien dire. Le plus jeune, toujours étrangement plié, en profita pour se tourner vers le prénommé Jake. « Vous êtes coach, du coup ? Ne le prenez pas mal hein mais vous paressez être à peine plus âgé que moi, si ce n'est plus jeune, c'est pas un peu... Tôt pour avoir pareille formation ? » Il ne s'y connaissait pas du tout et n'avait pas peur de l'admettre. Le sport n'avait, après tout, jamais été sa tasse de thé. C'était à peine s'il savait les étirements qu'il se devait de faire après chaque entraînement. Il connaissait bien les pompes mais il n'avait jamais été en mesure de parvenir à se relever dès qu'il tentait d'en faire. Et il ne fallait surtout pas lui parler des abdos, ce n'était guère mieux. Non, vraiment, il s'était toujours demandé comment son frère pouvait être aussi intéressé par le sport. « Il faut marcher aussi, c'est ça ? » Comme il s'apercevait qu'il changeait de sujet, il désigna de sa main libre son point de côté et commença à reprendre la marche lentement. Bon sang, il avait maintenant l'impression que ses jambes étaient aussi solides que du coton et qu'il allait s'effondrer à chaque pas qu'il faisait !
Joachim se tenait toujours à leurs côtés, observant son plus jeune frère et celui qui était venu leur porter secours avant qu'il ne regarde l'heure et ne lâche un juron. « Mince, j'avais oublié, j'ai un truc à faire. Loïs, je te laisse avec... Jake, c'est ça ? Fais pas le con et écoute bien ce qu'il te dit si tu veux pas que j'revienne te tirer du lit demain matin. » Il allait pour partir lorsqu'il se tourna vers Jake pour s'adresser directement à lui. « Veillez quand même sur lui. Il est très fainéant mais je suis sûr qu'il peut avoir un bon potentiel sportif s'il s'en donne la peine. Bon courage en tout cas et retenez-vous d'avoir envie de lui éclater la tête contre un arbre. Croyez-moi, ça arrive très souvent avec lui. » Et il s'éloigna tandis qu'Aloysius poussait un soupire et levait les yeux au ciel. « L'écoutez pas. Il n'a aucune patience pour enseigner et il pense que tout le monde est comme lui. » Le jeune homme tenta un sourire qui se transforma en grimace alors que la douleur revenait picorer ses côtes. Ce ne fut qu'à cet instant qu'il remarqua que son point semblait s'atténuer peu à peu et il se redressa un peu plus, légèrement méfiant. Mais non, il parvenait à respirer tranquillement et s'il sentait toujours une douleur au niveau des côtes, celle-ci restait supportable. Il eut un franc sourire. « Ça marche bien votre méthode, je sens déjà presque plus rien ! » Et la surprise qui perçait dans le ton de sa voix était sincère. Depuis le temps que son frère essayait de l'entraîner, jamais encore on lui avait donné cette astuce pour faire passer un point de côté.
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MessageSujet: Re: (jake) don't stop running (jake) don't stop running EmptySam 28 Mar - 17:48


▽ Jeune et solide. ▽

Aloysius D. Hazelwood &' Jake A. Armani




Je n'avais pas la prétention de dire que j'étais le meilleur, ni même que j'étais un bon coach. Mon coach à moi, celui qui est toujours en Italie, me le dirais certainement, mais moi je ne suis pas capable de me lancer des fleurs ainsi. Je donnais quelques conseils de temps en temps, mais ça s’arrêtait là. Je ne voulais de toute façon pas être ce genre d'homme qui se la pète ou qui fait de lui une star du métier. L'occasion s'était présentée face à moi, je n'avais même pas prévu de donner un quelconque conseil ce matin au réveil, mais je ne pouvais décemment pas laisser galérer un jeune homme qui, à vue d’œil, avait le même âge que moi. L'homme à ses côtés le regardais comme s'il était désespéré et j'eus comme de la peine pour celui au sol. On ne pouvait pas donner de la force à quelqu'un en le regardant comme si plus aucun espoir n'était possible. Il se présenta en prenant ma main pour se relever, et présenta l'homme à nos côtés. Aloysius et Joachim. Ce n'est pas très courant comme prénoms, ils ne doivent pas venir d'ici.. Je ne pose pas de questions, et écoutes Joachim me donner raison. Aloysius s'exécute et ironise sur le fait que ça ne passe pas. J'ai envie de lui dire qu'il faut attendre un peu mais il enchaine directement avec une question qui me fais sourire. Il est vrai que ça étonne pas mal de personne. « J'ai 20 ans, et oui je suis jeune mais j'ai arrêté l'école très tôt pour me consacrer à ma passion : le sport. Donc j'ai 2 ans de formation derrière moi... si ça peut te rassurer. » Je ris à ma dernière phrase, supposant que c’est mon manque d'expérience qui l'effraie un peu. Ce que je peux comprendre. Je commence à appuyer sur mes genoux et tendre mes jambes pour éviter de trop refroidir mes muscles si je veux continuer mon sport, quand Aloys me pose une question. Oui c'est exact, j’acquiesce juste d'un signe de tête et nous commençons à marcher tranquillement. J'aime bien faire du sport, et si ça peut aider quelqu'un qui en à besoin c'est encore mieux ! Joachim nous surprends alors à s'activer comme si la Terre était menacée par un astéroïde et se retourne vers mon jeune apprenti. Qui sont-ils d'ailleurs ? Frères ? Amis ? Coach ? Ça se trouve c'est son élève et moi je les ai interrompu. Je me sens soudain un peu honteux, mais Jo' se retourne vers moi pour me conseiller. Je souris et lui tends la main pour le saluer. « Pas de soucis, je ferais de lui un grand sportif. » Je n'ajoute pas que je vais essayer ou que ça va être compliqué, même si je le pense, car je pars du principe que pour réussir il faut être encouragé dans un premier temps. Du coup je pense que si Aloysius entends qu'on croit en lui, il se donnera les moyens de réussir. Joachim s'éloigne et de suite et le jeune homme resté à mes côtés commente ce qu'il vient de dire. Je hausse les épaules et réponds d'un ton détaché. « J'imagine qu'il essaie de t'aider. Et tu peux me tutoyer tu sais.. » Après tout si je dois l'aider autant qu'on se mette à l'aise tout de suite. Il a l'air cool ce type et ce serait idiot d'être mal à l'aise. Il me remercie pour ma méthode et je lui sourit, fier de moi. Après tout si je peux aider c'est plutôt une bonne nouvelle. J'aimerais le faire courir mais je vais attendre qu'il soit totalement remis sinon son point de côté va revenir plus vite que le précédent. Du coup je décide de parler avec lui en attendant qu'il aille mieux. « On va attendre un peu avant de reprendre, je voudrais pas que tu t'effondre dès la première fois. » Je ris à ma blague et continue. « Donc si j'ai bien compris, tu ne fais pas souvent de sport c'est ça ? Tu n'aimes pas ? » Le tout pour bien s'entrainer, c'est d'aimer ça. Sinon la motivation n'est pas là, et ça deviens tout de suite plus compliqué.

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MessageSujet: Re: (jake) don't stop running (jake) don't stop running EmptyMar 14 Avr - 18:40

Il manqua de s'étouffer et ce presque toussotement raviva la douleur au niveau de ses côtes. Une grimace tordit ses traits alors qu'il détaillait Jake de la tête au pied. Vingt ans. Il était donc son propre cadet de deux ans et pourtant, le coach sportif était à la fois plus grand et beaucoup plus musclé que lui-même. Cette constatation acheva de convaincre Aloysius qu'il n'avait jamais été taillé pour le sport. Il n'était pas petit en taille, au contraire, il avait toujours pensé qu'il se situait dans une bonne moyenne. Mais s'il devait se comparer avec tous les sportifs qu'il avait pu rencontrer jusqu'à présent, il était vrai qu'il semblait minuscule à leurs côtés. De quoi le rendre encore plus morose et plus bougon. L'allemand esquissa un faible sourire avant d'opiner du chef. « Ouais, ça me rassure. Enfin, je crois. Vingt ans, wow. Le prenez pas mal, mais... Vous faîtes légèrement plus, quand même. Sans doute la carrure, tout ça. » Ou bien était-ce lui, qui en paraissait bien moins ? Le blond n'en savait trop rien, mais sa certitude restait quand même que si le jeune homme faisait relativement jeune, sa silhouette à elle seule, suffisait à laisser un doute flotter. Mais, étrangement, c'est cette même carrure qui assurait au jeune étudiant que son interlocuteur devait savoir de quoi il parlait et qu'il ne mentait pas. Et c'était sans doute là les seules informations dont il avait besoin pour lui accorder un début de confiance.
Ensemble, ils se mirent à marcher jusqu'à ce que Joachim ne se mette à s'agiter dans tous les sens sous le regard à la fois exaspéré et amusé de son plus jeune frère. Il y avait quelque chose chez son aîné qui était risible dans sa façon de donner l'impression de toujours courir après le temps ou d'être l'homme le plus populaire du monde. Aloysius poussa un soupire, sa main toujours appuyée sur son point de côté douloureux tandis que Jake répondait à l'ultime phrase de Joachim. Lui-même ne retint pas un léger rire. « Bon courage pour faire de moi un grand sportif, alors. C'est pas que je doute de vos capacités, hein... C'est plutôt des miennes. » Si Jake devait le coacher à partir de ce jour, il jugeait plus prudent de le prévenir d'avance. Au moins que le jeune homme sache à quoi s'attendre avec un élève tel que lui et qu'il ne soit pas trop surpris par son manque d'implication ou d'enthousiasme dans les exercices qu'il pourrait lui demander de réaliser. Et si le sport n'avait pas été prescrit par son médecin afin d'aider son sang à mieux coaguler et ainsi faire semblant de stopper son hémophilie, il était certain que le blondinet se serait arrêter aux quelques cours suivit au lycée. C'était sans doute là le plus grand avantage de l'université ; il n'était pas obligé de suivre de cours de sport s'il ne choisissait pas cette option et il allait s'en dire qu'il ne l'avait jamais sélectionné. Oublie, disait-il à chaque fois que Joachim le questionnait. Et il servait la même excuse à ses parents les rares fois où ceux-ci prenaient la peine de téléphoner afin de savoir comment se déroulait son apprentissage sportif.
« Ouais, sans doute. Mais... Je sais pas. Je crois qu'il en demande toujours trop à tout le monde parce qu'il est l'aîné. C'est une vraie mère-poule. » Il ne retint pas un profond soupire à cette pensée avant de sourire, soulagé que Jake ne lui demandait pas de se remettre au trot dans l'immédiat. Il tenait beaucoup à sa vie, trop même pour la mettre en péril si tôt. « Merci, je suis à la fois... Touché et vexé je crois. » Et ce fut pourtant un rire franc qui le secoua dès qu'il eut terminé sa phrase avant que le coach ne reprenne. L'hilarité se transforma en une grimace honteuse et sans doute assez explicite. « Eh bien... Disons que je ne suis pas quelqu'un de sportif. C'est pas quelque chose que j'aime pratiquer de moi-même et comme je suis plutôt lamentable dans le domaine... Je dirai que ça ne fait que me confirmer qu'il est plus sage que j'évite. » Il se gratta la nuque, légèrement mal à l'aise face à cet aveu, conscient que son manque d'implication dans le sport allait sans doute compliquer la tâche du jeune homme. « Mais t'inquiète, hein, si on y va doucement, je devrai pas être trop désagréable, » ajouta-t-il précipitamment avec un semblant de sourire sur les lèvres. Il conservait sa main au niveau de ses côtes et prenait de grandes inspirations. Du bout des doigts, il tâta ses côtes. « Et toi, t'aimes le sport depuis toujours ou ça t'es venu petit à petit ou soudainement ? » Il se souvenait de Joachim qui s'était, un beau matin, décidé de courir. Et il n'avait plus jamais vraiment arrêter dès lors. Geoffroy, lui, s'était mis au sport pour garder une ligne correcte, obsédé par celle-ci depuis le jour où ils avaient visionné un documentaire sur l'obésité. De tous ses frères, le seul qui ne devait pas être un grand fan de sport devait encore Benedikt.
« Je crois que mon point est passé. »  Il se pinça l'arrête du nez. Ce n'était qu'à titre informatif mais il pensait, l'espérait sans doute, être prêt à reprendre la course lentement si son nouveau coach le lui disait.
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MessageSujet: Re: (jake) don't stop running (jake) don't stop running EmptySam 9 Mai - 15:24


▽ Bien plus qu'une passion ▽

Aloysius D. Hazelwood &' Jake A. Armani




Je ne pu m'empêcher de sourire quand Aloys me dit que je faisais plus que mon âge. Mes parents me l'avais souvent dit, mais je n'y prêtais pas plus d’attention. Tout le monde sait que les parents extrapole toujours quand il s'agit de leur enfant. Venant d'un avis extérieur, et pour le coup quelqu'un que je ne connaissais pas du tout, c'était assez flatteur. Je dois dire que quand j'ai commencer le sport, j'étais pas franchement taillé pour. Mon père à d'ailleurs eu assez peur quand il m'a vu prendre des vitamines diverses pour la première fois. Un piège à sous qu'il disait. Mais je m'en fichais, chaque jour j'avais l'impression de voir un résultat plutôt encourageant. Mais c'est vrai que même sans ça, je pense que j'aurais pu y arriver. Il avait raison, j'aurais pu me passer de tout ces addictifs pour le corps. Ça ne sert à rien d'autre qu'à ce détruire la santé avec des trucs chimiques dégueulasses. Parce qu'il faut bien le dire hein, c'est pas pour le gout qu'on prend ce genre de chose. Enfin bon, j'ai pu arrêter d'en prendre, non sans mal, et je suis bien mieux ainsi. Je compte bien faire de mon nouvel élève un grand sportif, sans passer par la case "vitamines matin/midi/soir". De plus, je ne pense pas qu'il en ait réellement besoin en voyant la carrure sportive de son frère. Ça doit être dans les gênes, il suffit de trouver ou elles sont cachées. Aloys me sort alors de mes pensées en m'expliquant que j'allais avoir pas mal de boulot pour le rendre fort et musclé. Je ne doute pas de moi, mais je doute encore moins de lui. Le sport c'est dur de s'y mettre, mais c'est une libération au final. Je lui sourit et lui pose une main sur l'épaule pour le rassurer. « T'en fais pas, du courage j'en ai, et je suis presque sûr que je peux dénicher de la motivation la dedans. » Je tapote son tee-shirt au niveau de son ventre pour lui montrer que je vais faire ressortir ses abdos un de ces jours, et reprends une marche tranquille en souriant. J'ai pas peur du défi, bien au contraire, j'adore ça. Je dois dire que si j'aimais pas ça, déjà je ne me serais jamais lancé dans ce genre d'études, mais surtout je n'aurais pas tout mâcher du jour au lendemain pour venir habiter ici. Il faut du courage et surtout de la détermination pour tout abandonner juste pour retrouver quelqu'un qu'on ne connais même pas. Quand j'entends Aloys me parler de son frère, j'avoue que je suis un peu envieux. J'aurais adorer avoir un frère ou une sœur avec qui je pourrais partager des trucs. A pars ma famille, je n'ai personne. Et depuis que je suis ici, j'avoue que je m'amuse comme un gamin, mais je n'ai que Charlotte de qui je suis vraiment proche. Évidemment y a Zach, mais on ne se voit qu'en soirée, c'est différent. Je ris avec lui et c'est bon de l'entendre rire. Déjà parce qu'il à l'air exténué, mais aussi parce qu'il a l'air d'être soulé par la situation que lui impose son grand frère. Je ne connais pas sa vie, donc je ne peux pas le juger, mais je peux le comprendre. S'il n'aime pas le sport, c'est compliqué de se motiver. « Personne n'est lamentable dans un domaine. Il suffit juste d'avoir quelqu'un sur qui s'appuyer. » Je ne me prends pas pour ce que je ne suis pas, mais je sais que moi-même si je n'avais pas eu mon coach il y a trois ans, je ne serais pas ici en train de lui donner des conseils. J'ai commencé comme tout le monde, tout seul dans une salle de sport de quartier, mais si Felice ne m'avait pas remarqué, je n'aurais pas su quoi faire pour m'entrainer, ni quel machine utiliser. « J'ai commencé seul, comme tous les jeunes abrutis, juste pour avoir le corps qu'on nous expose à la télévision. Mais finalement je me suis rendu compte que j'aimais bien ça, puis quand mon coach, Felice, m'a aidé, je me suis dis que moi aussi je voulais aider les autres dans ce domaine. » Je ne sais pas si j'ai répondu à sa question, mais en tout cas c'est comme ça que je vois les choses pour mon gout du sport. Ce n'était pas une passion au départ, mais s'en est vite devenue une quand j'ai vu les premiers résultats sur moi-même. Je vois Aloysius touché son ventre pour constaté qu'il n'a plus son point de côté. Bien, en voilà une bonne nouvelle. Je regarde devant nous, et je vois deux femmes courir l'un à côté de l'autre avec leur musique dans les oreilles. Tiens c'est une bonne idée ça ! Je sors mon téléphone et regarde mon compagnon de sport. « Bien, on va pouvoir reprendre alors. Donne moi le titre d'une musique que tu aimes bien, ça aide pour se motiver. » Personnellement je ne fais que rarement du sport sans musique. Inconsciemment le corps essaie de suivre le rythme que nous impose le tempo d'une chanson, et on à l'impression de se fatiguer moins vite. Évidemment, les premières fois ce n'est qu'une impression, mais on finit par s'y habituer.

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MessageSujet: Re: (jake) don't stop running (jake) don't stop running EmptyVen 12 Juin - 11:55

Jake lui semblait être un type vraiment cool, en plus d'être sympa. Pour intervenir dans sa querelle avec son aîné, il fallait avoir un peu de bravoure et si n'importe qui aurait pu se sentir vexé d'être ainsi sauvé, Aloysius, lui, se sentait plutôt soulagé. Ce n'était pas qu'il ne se pensait pas capable de se sortir des griffes de son frère tout seul, plus qu'il voyait en Jake un allié et c'était, en toute sincérité, tout ce qui lui importait en cet instant. Toutefois, savoir qu'il semblait déterminé à lui faire apprécier le sport l'effrayait tout autant que l'idée l'amusait. Comme il venait de le prévenir, il allait lui falloir beaucoup de patience ainsi qu'une sacré dose de courage pour parvenir à ses fins. Aloysius n'avait jamais été particulièrement méchant, mais il n'avait jamais été sportif et il ne se sentait pas l'étoffe d'en devenir un maintenant. Depuis toujours, il avait davantage eu le sentiment d'être un intellectuel. Même si, maintenant qu'il essayait de poursuivre ses études, il s'apercevait que ce n'était peut-être pas vrai non plus.
Un rire lui échappa tandis que Jake lui tapotait le ventre. Par automatisme, le plus vieux baissa les yeux avant de secouer la tête. « Je ne veux pas te contredire, mais à mon avis, la motivation est sacrément cachée trèèèèèès profondément. » Comme pour donner de la mesure à ses paroles, il écarta les bras en signe d'impuissance et esquissa un sourire vain. Ce n'était pas pour crever l'effort dans l’œuf, mais le jeune étudiant se connaissait. Après tout, il vivait dans son corps depuis vingt-deux ans à présent et il avait suffisamment tester des sports différents pour savoir que ce n'était pas spécialement la course qu'il n'aimait pas, mais bien le fait de se fatiguer un peu inutilement qui le dérangeait. A plus d'une reprise, on lui avait répété que c'était sain pour le corps, d'éliminer les calories, mais que ça servait également à se vider la tête le temps d'un instant. Ne plus penser pour mieux entrevoir les choses par la suite. Aloysius n'y croyait qu'à moitié tant son esprit se focalisait sur les gestes qu'il devait effectuer et sur sa respiration. Au lieu de lui vider la tête de toute pensée, le sport avait l'effet inverse. Il lui blindait le crâne qui finissait par l'embrouiller et le faire abandonner. Parce qu'abandonner était encore ce qu'il faisait de mieux.

Ils s'étaient remis à marcher, lentement mais d'un bon pas et Aloysius pouvait sentir ses forces lui revenir petit à petit. Plus ils parlaient et moins il pensait à son point de côté qui lui brûlait les poumons et qui rendait chaque inspiration difficile. Il en venait à l'oublier totalement tandis que Jake lui racontait son propre parcours dans le monde du sport. A l'entendre parler, l'allemand pouvait deviner la passion du jeune homme. Il sourit, une pointe de jalousie naissant au fond de lui. Lui, il n'avait pas de passion. Il ne savait pas trop dans quelle direction il allait et chaque année, il changeait de cursus à l'université. S'il continuait ainsi, il en sortirait à quarante avec toujours aucune idée de quoi faire de sa vie. « T'as l'air de vraiment aimer ce que tu fais. Mais je t'assure que j'ai un niveau zéro. Même pas ! Un niveau moins cent. Et encore, ça, c'est pour courir, je tiens dix minutes avant de m'effondrer par terre. Tu devrais me voir en train de nager ou au tennis. Enfin le tennis... Il faudrait déjà que j'arrive à taper dans la balle... » Ses sourcils blonds se froncèrent au dernier souvenir du cours de tennis qu'il avait eu. Son propre prof de sport avait eu une grimace d'exaspération et avait finit par lui faire signe de sortir du terrain, sans doute dépité de voir qu'il était le seul élève à ne pas avoir monté d'un niveau sur l'ensemble de l'année. Pour les rares efforts qu'il avait fournit, il avait eu la moyenne, lui permettant de valider son semestre, mais il s'était empressé de se désinscrire et le prof lui-même lui avait dit que ça ne servait à rien de continuer pour si peu d'évolution. Et c'était vrai, quelque part.

« Et tu fais des études en parallèle de tes cours de sport ? » Il était surprenant de constater qu'il parvenait à mettre sa timidité de côté devant Jake. Le jeune homme était tellement sociable et avenant qu'Aloysius avait l'impression qu'il déteignait déjà sur lui. Comme s'ils se connaissaient depuis des années et qu'à force de traîner ensemble, le plus jeune avait un effet positif sur lui. Une vague d'espoir le parcourut. Peut-être que son cas n'était pas totalement désespéré, au final.
Comme il indiquait à Jake que son point de côté avait totalement disparu, le tout n'était pas sans le surprendre un peu, ce dernier proposa de se remettre à courir. Aloysius dissimula une grimace en acquiesçant avant de voir son binôme sortir son téléphone. D'abord interloqué, il comprit bien vite que c'était pour mettre de la musique. Il se pinça les lèvres, réfléchit quelques secondes. « J'aime bien Bad Chick de Cro. C'est un rappeur allemand. Mais je ne suis pas sur qu'il soit très connu ici... » Il prit le temps de la réflexion, essayant de puiser au fond de lui quelques noms de chanteurs ou groupes américains qu'il serait susceptible de connaître et d'écouter mais aucun ne semblait vouloir lui venir à l'esprit. « Ah ! Si ! J'aime bien les chansons de Mark Ronson. Il a fait, euh, Valerie avec cette chanteuse un peu bizarre... Amy Vinehouse je crois... Ou sinon sa dernière avec Bruno Mars. Mais j'ai pas retenu le titre, désolé. » S'il écoutait de la musique, il n'y prêtait jamais une trop grande attention. En général, c'était davantage un bruit de fond pour l'aider à se concentrer sur ses cours et ses exposés à rendre. « Sinon, mets une chanson que tu aimes, toi. J'avoue que je suis plutôt nul pour retenir les titres et les noms des chanteurs. » Il eut une grimace d'excuse, se frotta la nuque pendant qu'il laissait son coach du jour lancer une musique. Et, suivant son exemple, il se remit à trotter péniblement.
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MessageSujet: Re: (jake) don't stop running (jake) don't stop running EmptyDim 28 Juin - 14:23


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« Quand on veut, on peut ! » Je savais que cette phrase me servirait un jour. J'ai toujours eu la volonté de réussir ce que j'entreprends. D'ailleurs c'est pour ça que je me retrouve en Amérique à 19 ans, parce que j'en ai envie, je VEUX retrouver mon père. Je ne sais pas comment, mais une fois de plus la volonté me fera avancer je le sais. Et pour Aloys c'est pareil. Peut-être qu'il n'a pas encore la volonté, parce qu'il déteste le sport, mais ça vient avec le temps. Avant je n'aimais pas ça non plus, jusqu’à ce que quelqu'un d'expérimenté me le fasse apprécier. C'est une question de coaching, mais je ne rentrerais pas dans ce débat. Je ris avec lui quand je l'entends me dire que la motivation doit surement être bien cachée, oui mais ça ne m'empêchera pas de m'y mettre à fond et d'essayer de le motiver. Après tout si je n'essaie pas, qui le fera ? Il n'a pas l'air de vouloir obéir à son frère, et c'est tout à son honneur. Je retrouve mon sérieux mais ne lâche pas mon sourire. « Je suis très persévérant comme garçon, tu le verra avec le temps. » Encore faut-il qu'il veuille de moi sur une longue durée. Après tout il ne me l'as pas dit clairement, peut-être qu'il fait ça pour ne pas me contrarier, mais que par la suite je n'aurais plus de nouvelles. C'est probable, mais j'ai foi en lui. Je ne sais pas pourquoi, mais ce garçon j'ai envie de l'aider. Je me vois en lui quand j'étais plus jeune. Timide, et surtout fâché avec le sport. Quand on voit à quel point j'adore ça maintenant, je me dis que tout le monde peut changer d'avis. Quand nous nous mettons à chercher de la musique, Aloys me sort le nom d'un chanteur allemand apparemment. Je ne le connais pas, mais tout est bon à prendre et j'adore découvrir de nouvelles choses même si ce n'est qu'une chanson. Je lance alors la recherche sur le net tout en lui répondant « Non je ne connais pas effectivement, mais je vais découvrir ! » Et à la fin de ma phrase, les premières notes se font entendre. Au début je n'étais pas fan de l'allemand, mais finalement la voix et les sons se marient parfaitement. Je commence même à apprécier au fur et à mesure des minutes qui passent. C'est à la fois rapide et lent, parfait pour commencer à courir. Je vois Aloys commencer à trottiner, c'est parfait. « Nous n'iront pas plus vite aujourd'hui, de toute façon ça ne sers à rien de forcer au début parce que ton cardio n'est pas habituer et il va juste te dire qu'il n'est pas d'accord pour faire autant d'effort d'un coup. » Cela va un peu à l'encontre de ce que lui a dit son frère tout à l'heure, mais de toute façon c'est ainsi. On ne peut pas forcer un cœur à devenir un athlète sans entrainement préalable. Je me met à sa vitesse et fais défiler les chansons de ce "Cro", puis une chanson m'interpelle. "Hey Girl", je ne sais pas pourquoi puisque je ne comprends pas un traître mot d'allemand, mais celle-ci m'inspire plus que les autres. Allez savoir pourquoi. Surement parce que je comprends le mot "girl" et que ça doit parler d'une femme. C'est dingue comme je ne peux m'empêcher d'avoir cette fille en tête. Mais je préfère ne pas m'attarder sur ces pensées sinon je vais totalement oublier mon coaching. Faisons la conversation. « Alors dis moi Aloys, tu connais beaucoup de monde ici ? Je ne t'ai jamais vu dans ce parc avant. »

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