MY NAME IS ZACHARY W. ALANKO AND THIS IS MY STORY ▷ J'étais là en train de l'embrasser dans les marches près mon petit appartement. Je n'avais plus qu'une envie, celle d'aller avec lui dans mon lit. La soirée avait commencé avec deux petites bières et nous voilà un peu stone et totalement bourré. Je n'aurais jamais imaginé qu'il m'aurait embrassé ni même se proposer de passer la nuit chez moi. Nous étions finalement entrés. Je n'avais réveillé personne. En fait, c'est ce que je croyais. C'est alors, que je le jetai dans mon lit et je lui enlevais tranquillement c'est vêtement. Il était vraiment beau et encore plus beau nu, par contre j'avais oublié son nom. Nicolas, je crois ? C'était le frère de ma copine qui était aussi ma colocataire. Elle m'avait pourtant juré que celui-ci n'aimait que les chattes. Sauf que pour le moment il était nu et il n'attendait plus que moi. Tout allait bien, quand tout à coup celle-ci nous surprend en pleine action. Merde... Fallait vraiment qu'elle tombe à un moment comme celui-ci . C'est alors, que Nicolas reprit c'est vêtement et sorti de ma chambre le plus vite possible. Il avait tant honte que sa d'être gay ? Tant pis pour lui, j'en avais rien à foutre anyway. Ma copine riait comme jamais. J'avoue qu'avec un peu de recule cette situation est vraiment très drôle. Bref, avec tout ceci il fallait bien que je dorme j'avais eu une journée de merde. Je terminai ce qui était déjà entamé puis, je me suis assez rapidement endormie. Le lendemain matin fut terrible. J'avais mal partout et j'avais une salle gueule de bois. C'est alors, que je me regardai dans un miroir. Qu'est-ce que j'étais devenu ? Qui j'était ? J'avais honte... J'étais tout ce que je méprisais autrefois. Comment est-ce que j'ai pu arriver à être cet homme ? Ou était le moi précédent ? Perdu dans les abîmes de mon corps ? C'est à ce moment-là que je me suis remis en question et que j'ai écrit ceci, mon histoire, mon journal.

Je suis née le 24 décembre 1991 durant une froide nuit. Ma pauvre mère avait du passer son Noël dans un hôpital. Pourtant, à ce qu'elle m'avait raconté jadis. Cela ne l'avait pas dérangé. J'étais son premier enfant, son petit miracle de Noël. Elle m'avait aussi raconté que ce soir-là la neige brillait comme jamais. Que c'était tout simplement magique comme moment.

Les années ont passé et malheureusement pour moi je ne me souviens pas trop de mon enfance. Je me souviens de quelques moments marquants durant cette période. Je sais que nous vivions ma famille et moi dans une petite maisonnette à la campagne, mais que nous avions déménagé en ville pour le travail de mon père, architecte. Il adorait son travail. Construire de maison, c'était pour lui son rêve. Ma mère elle travaillait dans un magasin de vêtements et confectionnait des vêtements et cela ne la dérangeait pas trop de déménager en ville pour aider le rêve de mon père. Une fois là-bas, ils ont décidé d'avoir un nouvel enfant et neuf mois plus tard c'est ce qu'il arriva.

J'étais enfin devenu en âge de commencer les sports. Mon père avait déjà tout tracé mon destin. Il voulait que je devienne le meilleur joueur de hockey. C'est même pour cette raison que j'avais un deuxième nom. Ouais c'est le W. que très peu de gens connaissent. Par contre, ce qu'il n'avait pas prévu c'est que quand tu pousses trop en enfant à faire quelques choses il est possible que celui-ci arrive à un point qu'il déteste cette chose, qu'il en soit dégoûté. Bref, je me suis mis à détester tous les sports que mon père m'avait inscrit. Je ne voulais plus y jouer même que je m'arrangeais pour déranger le plus que possible les autres joueurs. J'étais devenu un sale monstre. Au final, je me suis fait jeter dehors de toutes les équipes et je venais de mettre la honte à mon père. C'est aussi à ce moment bien précis que je l'ai perdu. Qu'il était devenu cet inconnu. Qu'est-ce que je pouvais y faire ? Je me suis mis dans les arts et j'avais un don. Ma mère était impressionnée, mais mon père s'en fichait royalement. Pour lui je n'étais rien d'autre qu'une personne avec qui il partageait sa maison. Chaque chose que je faisais c'était pour l'impressionner et lui ne faisait que m'ignorer. J'avais mal, j'avais des nœuds dans l'estomac. À ce moment-là je ne comprenais pas tout à fait ce sentiment, mais aujourd'hui je le comprends mieux que jamais.

Quelques années plus tard j'ai débuté l'école. J'étais devenu un vrai monstre. Je ne faisais que des mauvais coups. Pourtant, ce n'était pas moi. Je voulais juste me faire remarquer par mon père. Rien ne fonctionnait. Sauf que ma mère avait compris. C'est aussi à ce moment-là que ma relation avec ma mère est devenue aussi forte. Désormais je n'étais plus ce sale monstre. Non, j'étais devenu l'enfant modèle de la classe. Le premier de classe pour être plus précis. Sauf pour le Français. J'avais les meilleures notes. À ce moment-là rien n'avait d'importance. Les filles, les garçons, le rang social, la popularité. Tout le monde était ami et nous nous rejoignons tous au parc de l'école. Des soirs nous étions sur un bateau pirate pour essayer de retrouver Neverland et d'autre soirs c'était un méga-vaisseau spatial qui voyait et protégeais la Galaxy. Comme celui de la Ligue de Justicier. 

Il eut ce soir... Celui ou que j'allai chez mon cousin pour sa fête avec toute ma famille. Ce soir, ou j'ai été naïf et que cet homme de 16 ans en manque et avec des envies d'explorations C'est dans ma chambre où il m'a violé. Moi à cet âge-là je ne comprenais rien, ce croyait que c'était qu'un simple jeu comme il m'avait l'eu fait croire, mais non... C'était un viole et c'est avec le temps que j'ai compris ceci. Que j'ai compris que je n'étais qu'un objet sans importance qui avait comblé ces besoins.

Après fut le lycée. Cette période que j'ai détesté le plus de ma vie. Mon frère était devenu la vedette de mon père. Il était devenu son sportif et moi je n'étais que le raté artiste et ce n'était rien je ne l'avais pas encore déçu au maximum. Entre-temps j'avais même eu un autre petit frère, une autre fierté de mon père... Mon entrer au lycée fut épouvantable. Nous sommes tous partis vers des groupes différents et moi je suis tombé dans les marginaux. J'avais toujours eu de la difficulté à avoir des amis, car j'avais peur de donner ma confiance aux gens, je me demande bien pourquoi, même que je n'avais pas vraiment d'amis j'avais juste des gens avec qui traîner et avec qui passe du temps. Bref, durant le lycée on m'a diagnostiqué un problème. J'étais dyslexique. Aux primaires je m'étais bien débrouillé, mais au lycée tout était devenu si dure, si différente. Pourtant, je restais toujours le garçon à lunettes qui était trop parfait. Ne jamais faire l'amour sans amour, ne jamais prendre de drogue ni d'alcool et surtout ne jamais fumer une clope. J'aimais mieux rester chez moi à lire un bon bouquin ou bien jouer à de bons jeu vidéo. Même que j'étais devenu l'antisociale de la famille, car j'étais toujours dans ma chambre. J'avais de bien bonne raison. Mon père avait perdu son travail et noyait son chagrin dans l'alcool. Il arrivait de me battre, ou de m'insulter. Me dire que je n'étais qu'un bon à rien, une erreur. Ce n'était pas le pire, car il me disait toujours que tout ceci était dans ma tête et qu'il ne faisait rien. Ma mère le croyait, donc je me suis mis moi aussi à croire que tout ceci était dans ma tête. Il n'y a rien de pire pour fucker le cerveau d'un enfant. Ensuite, l'amour... Ma bonne amie, Jessica tomba amoureux de moi. À ce moment-là je ne comprenais rien à l'amour, mais je croyais qu'elle était celle que j'aimais. Donc, le jour de sa fête je lui ai faite ma demande et nous sommes devenus un couple. Une belle femme est pour une rare fois dans ma vie. Mon père était fier de moi. Ensuite, il eut ce 14 février où j'ai perdu ma vraie virginité avec elle. Après un bon film en amoureux, une fondue au chocolat et des fleurs sans oublier les pétales sur le lit. C'était tout à fait magnifique. Je me souviendrais de ce moment comme jamais. Notre relation dura deux ans, sauf qu'il y a eu lui.

Cet homme, Kevin. Il était tellement beau et c'était aussi mon meilleur ami. Je rêvais de lui pratiquement tous les soirs. Et un bon jour, même si j'étais toujours avec ma copine nous avons eu une relation sexuelle. J'étais alors confus par mes sentiments, mes désirs, mon orientation. Je ne comprenais rien. Je ne me comprenais plus. Confus et seul dans tout ça. Bref, j'ai décidé d'arrêter les deux relations. J'ai changé d'école pour ma dernière année pour tout recommencer à zéro. Laisse le passé dernier moi, personne et même encore aujourd'hui peu de gens ne connaissent mon histoire, la vérité. Je me suis mis à mentir pour me protéger. Dans cette nouvelle école je me suis fait rapidement plein d'ami. Cela devait être dû au fait que j'étais l'acteur principal de la pièce de théâtre de l'école. On m'avait choisi. Moi parmi tant d'autres. J'avais un talent fou à faire de la comédie. Peut-être parce que moi-même je me cachais toujours dernière mon masque. Les filles tombaient sous mon charme. J'ai eu quelques copines par-ci par là rien de vraiment bien sérieux. Ensuite, il y a eu Charle ce con qui me disait je t'aime en cachette et devant tout le monde il était le tombeur de toutes les filles. Pourtant, j'ai tout donné à cet homme, mais encore une fois on m'avait utilisé. Puis, j'ai rencontré Dylan ce mec avec lui aussi une histoire de merde. Lorsqu'il avait 7 ans sa mère l'avait jeté à la rue et son père l'avait jeté lorsqu'il avait 16 ans, car il s'était fait prendre à vendre de la drogue et il eut une fausse histoire de viole sur sa soeur. Peu à peu il est devenu mon meilleur ami, mon confident et aussi mon frère adoptif. Nous avions tout vécu ensemble. Même quelques problèmes avec la cour et la police pour quelques petits problèmes par-ci par là.

Après tant d'effort j'ai obtenu mon diplôme et j'ai été accepté dans une école de théâtre. L'année de ma débauche. Toute la rage que j'avais acculée depuis les années est sortis. Je n'avais jamais rien consumé de ma vie. Puis, jamais je n'avais parler de mon orientation à personne. Même pas à Dylan. J'avais honte de moi, peur de ma famille. Puis, il eut ses amis, mes nouveaux amis. Je me suis fait entraîner par ces fêtes remplit d'alcool et de drogue. Je me suis fait à tout faire. Je n'avais plus aucun respect pour moi-même. Chaque soir, j'avais une nouvelle fille dans ma chambre et les soirs ou que je ne dormais pas chez moi je baissais avec Simon. Puis, un soir mon père apprit la nouvelle. Celle que je n'étais pas qu'un hétéro. Déjà il me trouvait pédé de choisir le théâtre comme étude ceci était de trop. Il ne voulait pas d'une tapette chez lui. J'ai donc, quitter sa maison avec Dylan pour aller vivre à deux. Depuis ce moment j'ai eu peu de contacts avec ma famille. Bref, sans vraiment m'en rendre compte j'étais devenu amoureux de Simon, mais pour lui je n'étais qu'un bon coup pour quand il en avait envie, donc il a joué avec mes sentiments le plus longtemps qu'il le pouvait. Encore un échec amoureux. La drogue était devenue mon réconfort. Je sais c'est vraiment stupide. Je ne vivais que pour les fêtes, les sensations fortes. Par chance j'ai finalement eu mon diplôme. J'étais officiellement devenu un acteur, mais aussi mon cégep terminer j'ai eu ma dépression qu'il dura environ un an. Un an sans trop bouger ni même manger. Je vous jure que ce n'est pas le meilleur moment de ma vie. Par chance Dylan ma remit sur pied. Je voyais toujours Simon et maintenant c'était à son tour de tomber amoureux de moi. Pauvre con. Je voulais qu'à mon tour jouer avec lui. Comme je disais j'étais totalement devenu le sale con qu'on pouvait voir dans les séries pour ados. Le Play Boy sans sentiment. Mon statue d'acteur m'aidait aussi à séduire. Surtout que j'avais un petit rôle dans une petite télé-série pour madame au foyer du nom de 30 vies. Après ma première expérience devant les caméras, j'ai eu droit à un stage dans la merveilleuse ville du nom de Londres et j'ai rencontré un homme... Cet homme aurait pu être celui que j'aurais fait n'importe quoi pour lui, mais nous avions convenu que tout ceci était une histoire d'été. Je ne risque plus de le revoir.

Finalement, j'ai eu une offre pour une série que je ne pouvais pas refuser. Moi qui adorais les super-héros et que j'avais toujours rêvé d'en être un. C'était ma chance ! La chance d'interpréter le super-héros du nom de Flash et j'ai dû déménager dans la petite ville de New-York. Bien sûr je suis  partis seuls Dylan ne m'a pas suivi. Bref, c'était la ville qui me fallait. Cette ville était connue pour sa vie nocturne. C'est tout ce dont j'avais besoin. Boire, fumer, danser et baiser. C'est devenu rapidement mon horaire pour toutes mes soirées. Dylan n'était pas mieux en fait, nous étions devenus des vrais fêtards et aussi de grand prédateur sexuel.

Quand je regarde le tout. Je comprends pourquoi l'homme que j'étais quand j'étais enfant n'ait plus. J'aimerais des fois que ma stupidité d'enfant me revienne. La vie était pourtant si simple quand j'étais qu'un gamin. Des fois j'aimerais devenir cet homme bien que j'étais, mais je crois qu'il n'y a plus d'espoir. Je ne crois plus en l'amour, en la famille et peu en l'amitié. Anyway i don't care, ce soir j'irais boire, fumé, dansé, baisé et peut-être que tu seras ma prochaine victime dans mon lit. Comme ça je pourrais oublier tous mais ennuie pour une soirée et tout recommencée le lendemain pour encore oublier.

Par contre, je ne sais toujours pas comment je vais faire avec les tournages qui vont débuter d'ici peu. J'allais devoir me calmer . On verra en temps et lieu. L'été est encore jeune je vais en profiter au max pendant que je peux encore.

Ps : Je crois avoir 400 mots.