1997, Upper east side New York – j'avais six ans aujourd'hui, et un peu plus mature que tout les autres enfants. J'étais entrée comme une furie de l'école où mes parents m'avaient inscrits. J'étais à l'école primaire, et je rêvais d'être une princesse, mais la princesse la plus puissante du monde, avec un harem, et je martyrisera les gens tous les lundi matins, parce que le lundi matin faut reprendre l'école et l'école j'aime pas ça. Je fis claquer la porte, balançant mon sac contre le mur et enlevant mes chaussures avec grande précaution, il n'y avait pas un bruit dans la villa. Je marchais en direction de la cuisine, en faisant un maximum de bruits, traçant une ligne imaginaire sur le mur du couloir du bout de mon index, chantonnant la dernière comptine qu'on avait apprit à l'école . Ma mère m'attendait là bas. J'entrais prudemment dans la cuisine, ma mère releva la tête son maquillage avait coulé, je la fixai, alors qu'elle essuyait ses yeux rougis, à force d'avoir trop pleurer. Oh ma chérie, tu es déjà rentrée? J'hochais la tête positivement. Comme si elle pensait qu'on finirait à dix huits heure. Pourquoi tu pleures maman ? Lui demandai je en m'asseyant sur ses genoux. Elle commença à jouer avec mes cheveux, mes jolies cheveux de couleur roux, les garçons à l'école étaient méchants il me tirait tout le temps les cheveux, en disant que j'étais une sorcière.. Elle sembla réfléchir pendant un moment. Ma chérie, ton père et moi on va se séparer. On ne s'aime plus vraiment tu sais, mais on t'aimeras toute notre vie. Tu le sais ça ? J'hochai la tête positivement. On va aller vivre ailleurs mon coeur, tu sais, là où on parle espagnol. Je la regardais avec des yeux ronds, mais je ne savais que dire trois mots moi en espagnol ! Mais maman, je veux pas aller là bas moi, et comment je vais faire sans mes amis, tu sais mes amis y sont trop gentils. Mary a dit qu'elle voulait que je dorme à la maison, ses parents y sont gentils tu sais et puis... Elle me caressa les cheveux, en souriant, mais aussi en me coupant la parole. Princesse, tu pourras encore aller dormir chez tes amis. Pour le moment on change que de maison. J'ouvris la bouche, surprise. Mais elle est bien la maison là ! Pourquoi tu veux changer de maison, c'est notre maison, y'a mes jouets ! Elle finit par secouer la tête. Je la fixait, les yeux brillants de larmes. Ma chérie, on emmène tout tes jouets avec promis, mais on en laisse une partie ici quand tu reviendras voir papa. Je secouai la tête négativement. Papa y t'a fait pleurer moi je veux pas que papa soit méchant avec toi, parce que t'est ma maman et je t'aime.

2009 ; centre de police, New York - t'est tellement con qu'on devrait te faire interner pour ta connerie, lui balançai je à la figure. Me tenant derrière les barreaux de la prison par sécurité. Je pestiférais contre mon frère, enfin mon demi frère, la manie de mon père a se taper cent milles femmes différentes avait de nouveau frapper. Et voilà on m'avait refiler un idiot de première catégorie. Il me fixait de ses yeux de chien battues oscillant entre le monde réel et le monde des bisounours. Il était bien défoncé, je ne savais pas trop à quoi, enfin bon il s'était fait arrêter m'avait enlever des bras d'un canon de première catégorie, j'avais mis une heure à le faire venir à la villa, une heure pour lui dire un quart d'heure après que je me barrai pour aller sortir mon frère de prison. classe très classe. Le policier me fixait d'une tête un peu bizarre, devant se demander qui il devait enfermer, mon frère ou moi. Elle est a combien la caution pour le nase là ? demandai je en faisant un signe de tête pour désigner bambi. huit cents dollars, m'dame. Je faillis m'étrangler en entendant la somme de la caution. T'est vraiment qu'un con, Thybalt. Je sortis mon chéquier, et écrivit la somme. Voilà monsieur, faite le sortir histoire que je puisse lui arracher les yeux. Mais Thybalt resta assit. Je levai les yeux au ciel. Booon t'est décidé à me faire chier là j'crois, joue pas au plus con thyb', j'te jure que je préviens tout tes futurs plans pour les quinze années a venir que t'est un schizophrène, sujet a des crises de folies et d'impuissance, si tu te décides pas à lever ton derrière de ce banc de bois immédiatement. Il finit par se lever d'un bond, déboulant a toute vitesse dans le couloir. Sur ce bonne nuit messieurs.. fis je alors que je portais un jogging et un t-shirt troué. Je partis à la poursuite de thybalt. Y'a des moments où je regrette le temps où je voulais avoir des frères et soeur.

2012 - New York, Central Park. Je me baladai seule dans central park, il devait être six heures peut être sept heure du matin, c'était vraiment la pire idée qu'il aurait put m'arriver. En même temps c'était le meilleur moyen pour moi de rentrer rapidement à la maison. J'avais mes chaussures à talons dans une main et mon sac dans l'autre. L'alcool avait encore quelques effets sur moi, mais pas grand chose. Je vis un jeune homme au bord du lac. Prise de curiosité, en même temps j'étais pas une williams pour rien, et au pire j'avais une bombe au poivre dans mon sac. Je m'avançai à pas de loup. Puis finis par arriver devant le jeune homme. Euhh.. excuse moi. Il se retourna, je plongeai mes yeux dans ses yeux marrons, j'eus un moment d'hésitation. Je m'appelle Lullaby. Pourquoi est ce que je disais ça au juste ? J'avais sérieusement un soucis. C'était quoi mon problème, moi qui pensait avoir décuver c'était mort. Je pris une grande inspiration. Nicholas, me répondit-il simplement, remettant son t-shirt tout mouillé. Je fronçai les sourcils, je comprenais pas trop pourquoi il faisait ça. Qu'est ce que tu fais ? demandai je un peu perplexe, alors qu'il enlevait son jean. J'enlève mon jean.. me dit il le plus simplement du monde, je croisai les bras sur ma poitrine. Pourquoi tu fais ça ? Il lâcha un juron, si je reconnus bien la langue c'était de l'italien. Je fronçais les sourcils, okay je l'emmerdais mais comment on pouvait en arriver là. J'entendis son ventre gargouiller, un petit sourire se dessinait sur mon visage. Tu viens avec moi? C'était à son tour de me dévisager. pourquoi? me demanda-t-il alors que je tournai déjà les talons pour me diriger vers la sortie de central park. J'te paye un petit déj' et des fringues propres, tu sais que tu pourrais attraper une maladie dans ce lac avec toutes les merdes qu'il y a la dedans il ne bougeait pas tout de suite. C'est quand tu veux là, on a encore un bout de chemin à faire! Il finit par me rattraper en terminant de boutonner son jean, alors que je tenais toujours mes chaussures dans une main. Une fois sortie de central park, j'aperçus, mon bébé, ma voiture chérie. Je déposai mes chaussures à talons à l'intérieur les troquant contre une paire de converses qui appartenaient à April. Je sortit aussi une veste, pour la tendre à Nicholas, ce dernier me regardait en me faisant les gros yeux. C'est juste une veste, on va aller manger le petit déj' dans un café, tu vas avoir l'air d'un idiot si on vois ton t-shirt tout mouillée. Ils font les meilleurs petits déjeuners de new york. On finit par marcher encore cinq minutes, pour arriver devant une pâtisserie upée de new york, Nicholas eut un moment d'hésitation. On fait un pacte ? Il hocha la tête pas très rassuré, il devait me prendre pour une folle furieuse. Je lui souris. Je t'héberge je te donne de la bouffe en échange promet moi de ne plus jamais te doucher dans un étang, de trouver du travail.. lui fis je en lui faisant un petit sourire j'en connais trois qui vont être ravis. Il me serra la main en souriant, je souris à mon tour, avant d'enfin dans la pâtisserie.