Enzo T. Butterfield &' Jake A. Armani

Encore une journée non-constructive que je passe sur mon canapé à zapper sur ma télévision. Je regarde les chaines défiler sans les regarder vraiment. Ma tête divague je pense à tellement de choses. Ceelyana, ma famille qui me manque, le boulot que je ne trouve pas, mon père qui reste définitivement silencieux ... Puis finalement je sombre dans un sommeil plus ou moins profond. Je ne saurais dire combien de temps je suis rester assoupi sur mon canapé mais tout ce que je sais, c'est que mon portable m'as fait ouvrir les yeux d'un coup. Un coup de téléphone. Qui est-ce ? Je le cherche en tâtonnant sur le sol sans daigner lever la tête pour le chercher puis je tombe sur la surface lisse de mon écran tactile. Je décroche sans même regarder qui m'appelle. « Allô ? .. Hm .. Hey mec ça va ? .. Ouais ça va .. Dis moi .. Ah bon ? .. T'as un numéro ? .. Cool tu déchires ! .. Ouais on se voit vite .. Merci hein ! .. Salut. » Mon ami venait de me filer le numéro d'un apprenti photographe. Enfin ce sont ses termes, il est resté bien trop vague sur le métier exact de ce jeune homme. Apparemment il s'appelle Butterfield, et il cherche un modèle à prendre en photo. Ce serait l'occasion pour moi de me faire un book potable et peut-être de trouver du boulot rapidement. Je me lève précipitamment et me dirige vers ma salle de bain pour prendre une douche rapidement. Oui je ne l'ai pas encore appeler, mais j'ai besoin d'être bien réveillé pour quand je l’appellerais, et rien de tel qu'une bonne dizaine de minutes sous l'eau. En ressortant je suis comme régénéré, rechargé en énergies positives. Je prie intérieurement pour qu'il me réponde quand je l'appelle, mais je tombe sur une boite de messagerie. Je déteste laisser un message, mais tant pis, qui ne tente rien n'a rien comme on dit. « Bonjour M. Butterfield, je m'appelle Jake Armani. Je vous appelle suite à l'annonce que vous avez laisser dans le journal local. Je serais intéresse par votre recherche de mannequin, et j'aimerais pouvoir vous rencontrer. Je suis disponible tous les jours, même aujourd'hui. Je vous laisse mon numéro et j'attends votre appel avec impatience. Merci, et bonne journée monsieur. » Je ne sais même pas quel âge à ce type, mais j'espère vraiment m'entendre avec lui. Je repose mon téléphone et m'allonge sur mon lit, en attendant qu'il me réponde.

Enzo T. Butterfield &' Jake A. Armani

Impossible de rester en place sur mon lit, j'avais besoin de bouger et de m'occuper en attendant qu'il me rappel. Je commençais déjà à m'imaginer les séances, a faire le beau pendant que lui me shooterais, je devais me détendre et arrêter d'imaginer des scénarios parce que je serais surement déçu. Rien ne se passe jamais comme on l'imagine. Plus le temps passais et plus j'étais nerveux à l'idée de l'avoir au téléphone et de le rencontrer. Ça se trouve il allait se foutre de moi et me trouver nul comme mannequin, ou alors il me trouverais trop amateur pour travailler avec moi. Les O'Brien m'avaient bien fait comprendre que j'étais nul en mannequin et que je ne ferais jamais carrière. Mais je ne lâche pas, je suis un battant, mais j'ai tendance à vite me rabaisser quand on ne me soutiens pas. Puis mon téléphone se mit à sonner. « Allô ? ... Oui dans 30 minutes je suis libre bien sûr ! ... D'accord je prendrais ce que j'ai ... A tout à l'heure et merci à vous ! » Voilà, maintenant c'état fait. Il avait une voix plutôt jeune, j'espère qu'il aura environ mon âge comme ça se sera plus simple et je serais plus à l'aise. Pour commencer, il m'a donné rendez-vous dans un starbucks donc c'est qu'il doit être jeune. Oh le cliché mon dieu ! Il faut que j'arrête. Bon et maintenant comment je m'habille ? Voilà, la question type du mec qui stress. Bon, on se détends Armani, et on réfléchis. Je me plante devant mon armoire et essaie plusieurs tenues avant de trouver celle que je veux porter. Je met au final un slim noir, ainsi qu'un tee shirt gris clair au col en V. J'enfile une veste habillée noire par dessus et c'est partit. Je fais au moins trois aller / retour entre chez moi et dehors, parce qu'à chaque fois j'ai oublier quelque chose. Mais finalement au bout de 25 minutes me voilà partit en direction de la ville et surtout du Starbucks coffee. Sur le chemin, je met de la musique Dubstep dans mes oreilles histoire de me motiver et d'arriver décontracté. Je déteste ce sentiment de stress dans lequel je me trouve et il faut absolument que je me détende. Après tout je ne joue pas tout mon argent sur ce rendez-vous, mais juste.... une grande partie de mon avenir ... Oh voilà que je stress encore plus. Bon ça suffit ! J'arrive sur les lieux et m'installe à une table en attendant que mon compagnon de photos arrive. Je suis légèrement en avance, donc pas de soucis à se faire.