Mon écran s'allumait à nouveau, il y avait une photo de Thybalt, il m’appelait encore.. Je tournais le regard dans la direction opposée tout en me recroquevillant encore plus sur moi-même. Je mettais ma tête entre mes genoux et je restais comme ça pendant une bonne dizaine de minutes. Je n'avais vraiment pas envie de parler à qui que ce soit. J'avais besoin de digérer. Après le rendez-vous du médecin, je m'étais réfugiée sur le toit du magasin de Roxane mais je n'étais pas rentrée chez moi. De la nuit. J'étais restée sur le toit toute la nuit, tout en grelottant de froid mais je ne bougeais pas. J'étais restée assise pendant des heures, à observer la ville tout en étant noyée dans mes pensées. J'ai l'impression que j'ai tellement mal que je n'arrive pas à ressentir quelque chose, je suis anesthésiée pour le moment.. Je me renferme sur moi-même, comme je le fais toujours. Je culpabilisais tellement au niveau de Thybalt. Il lui arrive toujours des trucs.. J'ai l'impression de tout le temps le faire souffrir, je suis embrouillée.. Je n'arrive pas à verser une larme mais j'ai le cœur lourd. Je me sens tellement coupable vis-à-vis de Thybalt, de lui faire des faux espoirs. Le pire, c'est que je commençais à rêver d'une vie à trois, j'étais prête à faire une croix sur la danse, vraiment, je m'imaginais un peu dans son rôle, je me sentais prête à assumer, mais mes espoirs étaient réduits à néant.. J'écoutais ensuite le message que Thybalt m'avait laissé tout en fermant les yeux. Je sentais la détresse dans sa voix, je m'en voulais encore plus. Je ne savais pas ce que je devais faire, ce que je devais lui dire, s'il m'en voulait ou pas.. Je reposais ensuite mon téléphone. Je sentais mes yeux qui commençaient à s'embuer de larmes mais je lève la tête pour ne pas qu'elles roulent sur ma joue. La télé ne sert que de bruit de fond, je n'écoute même pas, je ne sais même pas ce qu'il passe depuis tout à l'heure et je m'en fous complètement. Je ne sais pas quoi faire, je tourne en rond, je m'énerve moi-même.

Je me lève pour aller chercher un café quand je vois une voiture qui se gare devant chez moi. Je reconnais la voiture de Thybalt. Je ferme tout, télé, lumière et je pars me cacher derrière le bar. Je pose mon dos contre le bar et j'attends qu'il s'en aille. Il me crie de lui ouvrir mais je reste planqué dans ma cachette en priant pour qu'il s'en aille. Je n'avais pas la force de l'affronter. Je m'en voulais de lui faire du mal. C'était assez paradoxal, j'en étais folle amoureuse, je l'aime tellement, je pense que je n'ai jamais aimé quelqu'un comme ça, mais j'ai l'impression de lui porter malheur alors que tout ce que je veux est son bonheur.. Sa voix résonne un peu plus dans la maison. Merde. La porte, j'ai oublié de la fermer quand je suis rentrée. Je fais tous les efforts possible pour retenir mon juron et je décide de me faufiler jusqu'à la salle de bain ou la porte d'entrée. Bien sûr, mon téléphone est resté au salon et il sait très bien que je ne serais jamais sorti sans. On ne sait jamais si j'ai un contrat. Bref, je fais une opération ninja du bar jusqu'à la grande table de salle. Je me penche pour voir où Thybalt est. Je commence à marcher à quatre pattes comme un bébé. J'essaie de ne pas faire trop de bruit. Je vois le dos de Thybalt et me planque derrière le canapé. Je me relève un peu et me cache derrière l'accoudoir, puis je cours jusqu'au hall, profitant que Thybalt se dirige vers la cuisine mais mon pied se cogne dans le meuble d'entrée et je pousse un cri. Voilà j'avais presque réussi mais il a fallu que le meuble soit dans ma trajectoire. Je vois Thybalt ensuite et je baisse la tête tout en faisant un sourire gêné. « Je sais, c'est gamin.. Je suis désolée.. » Je n'ose pas le regarder dans les yeux et je passe ma main dans mes cheveux. Je ne sais pas trop quoi dire. Je ne réfléchis pas trop et je prononce ensuite. « Je.. Je suis désolée pour tout, Thybalt, si tu savais.. Tu devrais t'éloigner de moi, je ne provoque que des malheurs dans ta vie.. » Je baisse à nouveau les yeux tout en jouant avec mes cheveux, j'appréhendais légèrement ce moment maintenant.

Je faisais tout mon possible pour éviter mon petit-ami qui était chez moi. J'avais oublié de fermer la porte d'entrée. L'erreur la plus conne du monde. Il faut m'excuser, je n'ai pas dormi en même temps. J'avais l'air ridicule à me trimballer à quattre pattes afin de ne pas me faire repérer. Thybalt m'appelait mais je ne répondais pas. J'espérais atteindre la porte d'entrée ou la porte de ma chambre le plus rapidement possible mais un de mes doigts de pied s'était éclaté sur le pied du meuble à l'entrée. J'ai crié et Thybalt est venu instantanément. Il n'a pas dormi lui aussi. Je me sens tellement mal. Il est pas bien, mon cœur se serre et j'avale doucement ma salive. Il me sort une phrase ironique et je baisse encore plus la tête. Je sais que j'ai l'air ridicule mais tant pis, c'est fait. Thybalt me serrait dans ses bras ensuite, je posais mes mains sur son corps pour le serrer à mon tour. Ce contact me faisait du bien. Malgré la peine que j'avais, j'en avais vraiment besoin. J'avais besoin de Thybalt, c'est indéniable. Je me sens en sécurité dans ses bras. Je fermais les yeux tout en faisant mon possible pour ne pas craquer. Je ne devais pas craquer, pas maintenant. Mon petit-ami me dit que je n'ai rien à me faire pardonner, que je n'y suis pour rien. Je ne suis pas d'accord avec lui. « Si.. Je t'ai fait peur pour rien.. Je t'ai fait espérer quelque chose pour rien.. » Au final, ce bébé, je le voulais. J'avais réussi à me projeter. Je voyais la petite vie parfaite d'une Américaine. Je suis tellement folle amoureuse de Thybalt que je pourrais le suivre partout, même au bout du monde. C'est tellement passionnelle entre nous. C'était tellement différent et je sentais que je ne pouvais plus vivre sans lui mais malgré tout, tout ce que je voulais c'est son bonheur, même si ce n'est pas avec moi. Il prenait ensuite mon visage entre ses mains et plongeais son regard dans le mien. Il me dit que j'étais la meilleure chose qui lui soit arrivée. Mon cœur battait très vite, ça me touchait particulièrement, mais cette « perte » m'affectait. « Non Thybalt, j'ai l'impression de te porter la poisse vraiment.. Ne te méprends pas, je t'aime, je n'ai jamais autant amoureuse de quelqu'un, mais j'ai l'impression de ne pas te donner le bonheur que tu mérites.. » Je regarde ensuite Thybalt un instant, il m'emmène sur le canapé, il m'embrasse, je réponds à son baiser puis il me demande de parler. Je le regarde et arque un sourcil. Il voulait qu'on parle. Ses paroles me faisaient chaud au cœur mais j'avais la gorge qui se nouait de plus en plus. Je le regardais et souriait légèrement à sa blague. Je serrais un peu plus sa main sans un mot pour le moment. Je regardais en face de moi. Je ne voulais pas le faire culpabiliser, il n'y était pour rien, c'est moi qui avait un problème, je nous ais fait une fausse joie pour rien, c'est à moi de culpabiliser. Je laissais de longues minutes défilaient. Je ne savais pas quoi dire, devais-je être drôle, honnête, mentir un peu en espérant que ça aille mieux ? Tout se mélange dans ma tête, je ne sais pas quoi faire. Je regarde Thybalt quelques instants tout en gardant le silence. Je sentais qu'il voulait vraiment que je parle. Sans qu'il s'y attende, je dis « J'étais prête... J'étais prête à être mère, à laisser tomber la danse. A élever un enfant avec toi, même si tout n'allait pas être rose, même si on allait s'engueuler. Le principal c'est qu'on est tous les deux. Je voulais vraiment cet enfant avec toi. Au début, j'ai flippé, je nous maudissais tous les deux mais je me suis habituée à cette idée. J'ai adoré notre moment dans le magasin. Parce qu'il nous a rapproché, parce que sans ça, j'aurais pu te perdre car on était séparé et j'ai trop de fierté pour revenir vers toi tout de suite.. La vérité, c'est que je nous imaginais très bien tous les trois, avec notre foyer et que je suis tombé de haut. » Je le regarde et fait tout mon possible pour ravaler les larmes qui se forme. J'ajoute ensuite « C'est sans doute égoïste, parce que t'aurais dû faire des sacrifices et tu penses que c'est peut-être pas plus mal, parce qu'on est encore libre.. Je ne sais pas non plus ce que tu penses, parle-moi, à toi de me dire ce que tu ressens.. »

J'avais besoin de m'isoler un peu. Comme je l'ai toujours fait. J'ai été soulagé hier de pouvoir me défiler et de me réfugier chez moi, seule. Je voulais être plus forte que ça et je m'énervais moi-même. Quand j'ai cru être enceinte, j'ai cru que j'allais me tuer, m'insultant moi-même pour ne pas avoir fait attention. Maintenant que je m'y étais faites, j'étais terriblement déçue et triste. Je m'en voulais, je me sentais vraiment pas bien. Je ne voulais pas parler. Je ne voulais voir personne. Je voulais ne rien montrer à personne même pas à Thybalt. Mais il était là, pas très content que je veuille le fuir. Ce qui était normal. Il essayait de me consoler et je baissais les yeux. Il me serrait contre lui comme s'il ne voulait pas que je lui échappe. Je fermais les yeux parce que j'adore être dans ses bras, je ne vais pas dire le contraire. Il est trop mignon à essayer de me rassurer mais on ne peut pas dire que cela fonctionne. Mon cerveau fonctionne à mille à l'heure. Je ne suis pas d'accord. « Non, je suis défectueuse. Après ma mémoire, c'est mes hormones qui me jouent des tours, tu ferais mieux de te trouver quelqu'un de mieux. » C'est vrai que j'avais eu mon amnésie, j'avais réussi à avancer grâce à Thybalt, mais ce ne fut vraiment pas facile. Aujourd'hui, je passais complètement au dessus parce que j'avais réussi à me recréer une vie, à reprendre le contrôle de ma vie. Ma vie n'était pas parfaite comme tout le monde avait l'air de le décrire mais je m'y plaisais plutôt bien. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle n'est pas plate, c'est une véritable série télé. J'entendis Thybalt dire qu'il savait que je l'aimais et qu'il m'aimait aussi. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Oui on s'aimait, je le sais. On avait réussi à épater tout le monde. Même nous. J'ai eu un peu de mal à croire à notre histoire connaissant le passé de Thybalt. Je serrais un peu plus sa main tout en lui lançant un regard rempli d'amour. Je lui disais de s'éloigner de moi, mais malgré tout, je l'ai dans la peau. C'est lui et pas un autre. Je l'ai ressenti lors de notre séparation et je le ressens toujours. Malgré ce qu'il nous arrive, j'ai pas envie qu'on s'éloigne, j'ai pas envie qu'on se sépare. Après lui avoir donné mon point de vue, je respire doucement, mais pas régulièrement. J'appréhende un peu sa réaction. Thybalt essayait de me rassurer comme il le pouvait. Son discours me faisait chaud au cœur, lui permettant ainsi de reprendre un rythme un peu plus régulier. Je répondais à son baiser avec plein d'amour. J'en avais besoin. Au fond, je devrais le prendre comme ça, c'est lui qui a tout simplement raison mais j'avais un peu besoin de temps pour encaisser le coup. « Tu as raison, on a le temps mais c'est juste que l'idée me plaisait bien en fin de compte.  » Conclus-je avec une mine un peu boudeuse. Je regardais ensuite Thybalt qui avait l'air un peu songeur, il débute une phrase, mais il s'arrête en plein milieu. Je ne comprends pas trop. Je ne sais pas si je dois relever ou pas. J'arque un sourcil en disant « Tu.. ? » Je le regarde ensuite un peu inquiète. On avait une discussion quand même vachement sérieuse et son regard m'inquiétait un peu. Je voulais vraiment savoir ce qu'il avait à me dire. Je me rapprochais un peu plus de lui et le forcer à me regarder. « Tu sais que tu peux tout me dire. » je lui fis un petit sourire même si dans le fond, je n'en emmenais pas large.

Depuis cette nouvelle, j'avoue que cela remettait tout en question pour moi. Un deuxième échec, une deuxième « faille » en moi. C'était trop et j'avais besoin de digérer. Bien sûr, je le faisais comme je l'ai toujours fait. En restant seule. Je ne voulais pas que les autres (famille, amis ou même petit-ami) voit à quelle point je suis fragile, même si je sais que dans le fond, ils le savent tous. Mais je ne voulais pas en exposer davantage. Mais Thybalt était venu, je voyais qu'il s'inquiétait clairement pour moi. Ca me touche énormément et je sais que j'ai besoin de lui pour traverser ce moment, mais j'ai trop de fierté pour l'avouer. Thybalt me disait que ça allait être compliqué de trouver quelqu'un de mieux, à mon tour de lever les yeux au ciel. Non, les filles comme moi c'est à chaque coin de rue, mais il essayait de me rassurer et ça marchait. Mon cœur tambourinait un peu plus dans ma poitrine. Je lui fis un petit sourire, son regard sur moi arrivait à me faire chavirer en l'espace d'un instant. J'en avais besoin. Je savais qu'il était là et c'est tout ce qui importait. Je passais ma main sur sa joue et je déposais un bisous dans son cou tout en ayant un petit sourire assez fragile. Je ne voulais pas déclencher une longue discussion même si je suis persuadée d'avoir raison. Il peut trouver mieux. On parlait ensuite de notre hypothétique enfant. Il m'avouait que cette idée lui plaisait bien à lui aussi. J'avoue que je suis un peu surprise mais tellement contente dans le fond. Je ne l'aurais forcé à rien.. Je profitais de ce petit baiser, comme une gamine. Au final, j'étais bien contente qu'il vienne. Thybalt a réussi à trouver les mots pour me faire sortir la tête hors de l'eau. J'enfouissais ma tête contre son cou et je lui soufflais un petit « Merci mon chéri ! » et je restais un peu dans ses bras.

Je fronçais mes sourcils, Thybalt me cachait quelque chose. Je commençais à stresser, à paniquer mais je voulais savoir ce que Thybalt avait à me dire. En général, c'était pas top. Le regard de Thybalt dans le mien, je voyais qu'il n'était tranquille non plus. J'imaginais les pires scénarios dans ma tête, des centaines en quelques secondes, je continue de maintenir son regard. Je croisais mes mains. J'étais légèrement tendue. Il me dit qu'il savait, heureusement qu'il le sait et vu que je ne le lâchais pas il commençait à me faire une déclaration. J'avoue que je ne m' attendais pas du tout, mais ça me faisait vraiment chaud au cœur. Ca faisait du bien de l'entendre. Je le regardais un peu émue et je riais à la fin de sa phrase. J'étais déjà soulagée, ce n'était pas quelque chose qui pourrait me briser le cœur. Je ne pouvais pas trouver des mots plus justes, Thybalt enchaînait et je ne comprenais pas tout de suite, je hochais la tête pour lui dire qu'effectivement, j'étais d'accord et qu'on pouvait essayer. J'avais l'air muette mais j'étais un surprise et émue. Surtout, je voulais répondre quelque chose qui serait à la hauteur de ce qu'il m'a sortit. Lorsqu'il sortit la bague et qu'il se mit à genou. Je posais mes mains autour de ma bouche tout en disant « Oh mon dieu.. » Non, il n'allait pas faire ce que je pense qu'il va faire. C'est du délire. Je regardais tout autour de moi pour voir s'il y avait des caméras ou après je me pinçais légèrement la cuisse. Non, je ne rêve pas, on est vraiment dans la réalité. Ce garçon est vraiment fou. J'avais un grand sourire sur les lèvres. Je ne faisais pas comme les greluches dans les films romantiques, non, je ne pleure pas comme une madeleine, mais je ne m'y attendais pas du tout. Heureusement que j'étais assise, sinon j'aurais probablement fini sur les rotules moi aussi. Et puis cette fameuse phrase sortit de la bouche de mon amoureux. « Clélia, veux-tu m’épouser ? » Je le regardais tout en essayant de réaliser. Wow, trop d'émotion en quelques jours. Je n'avais même pas besoin de réfléchir, je connaissais déjà ma réponse. Je regardais Thybalt dans les yeux. Mon cœur dansait la samba, c'était un truc de fou. Cette demande était vraiment parfaite. A son image, même si je ne le connaissais pas aussi romantique. Il était encore plein de surprise, je n'en doute pas. Je lui fis un grand sourire tout en hochant la tête positivement pour commencer. « Oui, oui, oui et dix mille fois oui. Je veux redevenir madame Addison-Pawelski. » Je lui laissais le temps de glisser la bague à mon doigt, même si je voulais qu'il accélère. Cette fois, je lui sautais dans les bras et je l'embrassais passionnément. Un long baiser de quelques minutes tout de même, je n'avais pas envie de me décoller de lui. Je le serrais fort contre moi tout en lui disant « Tu es complètement fou, tu le sais ça? » je lui fis un clin d'oeil. Je déposais un baiser dans son cou et je regardais ensuite la bague qui était carrément hors de prix. Elle était tout simplement magnifique, une merveille. « Elle a dû te couter super cher, tu n'aurais pas dû... Elle est magnifique, merci ! » Mais ce n'était pas la bague original, je l'avais balancé à la tronche de Thybalt après la grosse soirée arrosée qu'il avait fait avec Jules et April. J'ajoutais ensuite « Mais j'aimerais aussi récupérer ma première alliance, si tu l'as toujours... » j'étais un peu gênée de lui demander ça mais cette bague aussi était remplie de souvenir et même si elle ne valait rien pour les autres, elle vaut beaucoup pour moi. Même si ce n'est qu'une bague de gamin pour moi, c'est mon alliance..

Dans ma tête c'était le chaos, mon cœur battait très très vite, j'avais envie de bondir de joie. Je voulais crier au monde entier que j'allais me marier à nouveau avec l'homme que j'aime. Il est tout simplement fou, je ne m'y attendais pas du tout. J'étais restée muette, complètement envahie par l'émotion. Thybalt était légèrement stressé, il venait de se jeter à l'eau et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai mis du temps à sortir de cet état de paralysie, je savais très bien ce que j'avais à faire. J'avais envie de le faire, mais il fallait que je me pose deux secondes. Ensuite, une fois ma réponse donné, Thybalt soupire lourdement et moi je me mets à rire. Il n'avait pas à douter de ma réponse, malgré les mots malheureux que j'ai pu avoir. Je vais me marier. Moi, Clelia Pawelski, je me marie à nouveau avec Thybalt. C'est dans la suite logique mais je suis tellement contente que je saute dans les bras de mon amoureux. On échange un long et beau baiser. J'ai tellement envie de le sentir contre moi. De savoir que c'est bien réel. « Oh oui et je t'aime pour bien plus encore. » Il me soulevait de terre et il m'embrasse à nouveau, c'est un magnifique baiser. Je n'ai pas envie de le lâcher. Je l'aime tellement, je n'ai jamais ressenti ça pour quelqu'un et j'avoue qu'au début, cela m'a fait peur. Je ne pensais pas pouvoir aimer autant quelqu'un. Mais aujourd'hui, j'étais bien contente de ne pas avoir laissé mes peurs prendre le dessus, on aurait pu passer à côté d'une belle histoire d'amour. Cette histoire d'amour que personne n'aurait prédit. Elle n'a pas été évidente mais au final, on a toujours été bien mieux tous les deux que séparés. J'admirais ensuite ma bague de fiançailles, qui, avouons-le est magnifique et me correspond totalement. En plus, c'est parfaitement mon tour de doigt. Tout est vraiment parfait. Thybalt me dit qu'elle n'a pas couté cher et je le regarde en arquant un sourcil. Pas possible, elle est bien trop belle pour être dans les premiers prix celle-là. Il me dit ensuite qu'il ne fallait pas que je la perde. Je fronce les sourcils tout en disant « Mais t'es fou ! Elle est sacrément belle mais t'es fou. Et non, je la perdrais pas, je l'aime déjà trop pour ça. » Je lui fais ensuite un clin d'oeil tout en me serrant un peu plus contre lui. Je réalisais qu'à moitié. Je demandais à Thybalt s'il avait ma première bague et à ma plus grande surprise, il m'avoue l'avoir gardé. Je souris tout en étant touchée. Il aurait très bien pu la jeter après l'avoir pris en pleine tête lorsqu'on s'est séparé la première fois. Je le regarde avec un grand sourire. « Je passerais la récupérer alors. Elle fait partie de notre histoire et elle m'a manqué. Je m'en suis voulue de te l'avoir balancer.. » Quand je suis partie à Bali pour faire la mannequin. Je regrettais de ne pas l'avoir. Je regardais les photos que j'avais conservées dans mon téléphone, tout en ayant les larmes aux yeux. Mes amis voulaient que je les supprime parce que ça faisait trop mal, mais j'en étais incapable, encore bien moins lorsque j'ai cru être enceinte. Je chassais ensuite ce mauvais souvenir avec la blague de Thybalt. Je rigolais bien sûr à sa blague tout en le frappant à l'épaule. « T'es nul. Mais j'avoue que cette bague était cool et personne ne l'avait en plus. » Enfin, en alliance. Bien sûr, elle n'était pas unique. Malgré qu'elle ne coute pratiquemment rien, cette bague a une valeur sentimentale. « J'ai envie de le crier au monde entier que tu vas être officiellement à moi. » je lui fais un clin d'oeil. Je suis jalouse, mais avec Thybalt, je n'ai pas de crainte, malgré son passé. On a traversé tellement d'épreuve que je lui voue une confiance infinie.