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 save me from this darkness + louys et winnie

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MessageSujet: save me from this darkness + louys et winnie save me from this darkness + louys et winnie EmptyMar 24 Fév - 2:03



save me from this darkness





L'assiette se brisa au sol. Le bruit, fort et strident fit sursauter la fillette. Elle se figea, regardant l'assiette gisant sur le carrelage. Un frisson d'effroi lui parcouru l'échine alors qu'elle relevait les yeux sur son géniteur qui se tenait déjà juste devant elle. Ses yeux s'emplirent de larmes et elle s'enfuit en criant, échappant de très peu à une gifle monumentale. Elle couru à toute jambe jusque dans les escaliers, malheureusement ses petites jambes fluettes ne lui permirent pas de semer l'homme, visiblement furieux. Il empoigna violemment le bras de la petite, et la gifle parti, arrachant un cri de douleur à Winnie, il lâcha le bras endolorie de la petite qui passa ses doigts tremblants et glacés sur sa lèvre, légèrement ouverte. Il hurlait, ma la petite n'entendait qu'à peine ces aboiements, lorsqu'il lui asséna une deuxième gifle, plus violente encore, qui la fit valdinguer contre le mur qu'elle heurta brutalement, avant de s'effondrer sur les marches. Son bourreau ne lui laissa pas le temps de se plaindre, et attrapa de nouveau son maigre bras pour la soulever, et la traîna ainsi jusque dans la cuisine, lui hurlant de nettoyer ce qu'elle avait fait. Il la poussa dans la cuisine, elle s'effondra contre le sol froid, et il s'éclipsa. Winnie resta quelques seconde à terre, incapable de se relever. Son visage lui faisait atrocement mal, sa tête tournait, et le contact froid du carrelage paraissait presque apaisant. Mais elle devait se lever, elle n'avait pas le choix, il fallait qu'elle se lève. Alors elle rassembla le peu de forces qui lui restait et se leva, puis alla chercher de quoi nettoyer son assiette. Elle s'affaira à la tache et une poignée de minutes plus tard l'incident était clos, plus une trace de l'assiette brisée. On ne pouvait pas en dire autant pour le visage de Winnie, sa bouche était enflée, sa lèvre inférieure ciselée, sa joue aussi était légèrement ouverte, le contour de son oeil commençait à devenir violacé et l'ensemble la lancé atrocement. Une larme de douleur roula sur sa joue, elle étouffait quelques sanglots, et son père l'appela. Elle savait que s'il la voyait pleurer, il s'énerverait encore, et elle n'avait pas envie. Il lui dit de disparaître dans sa chambre, et elle s'exécuta sans un mot. Monter les marches fut une épreuve, son corps entier était endolorit par la chute de tout à l'heure, mais la souffrance physique, elle s'y habituait. Elle alla se laver les dents, comme n'importe quelle petite fille de huit ans, se déshabilla, dévoilant un corps tuméfié d'hématomes et de cicatrices et enfila son pyjama. Demain, elle n'ira pas à l'école, ni les jours suivant, elle n'aura pas le droit d'y retourner tant que son visage restera marqué par les coups de son père. Les hématomes sur ses tibias à forces de tomber, elle pouvait les cacher, les hématomes qui recouvraient ses côtes, eux aussi elle pouvait les cacher, les cicatrices du à des coups de ceinture qui cisaillaient son dos, elle pouvait encore une fois les cacher, mais son visage abîmé par la violence de son père elle ne pouvait pas le camoufler, et elle était morte de peur à l'idée que quelqu'un découvre son secret. Ce n'était qu'une fillette, elle ne savait pas qu'il n'avait pas le droit de la frapper comme il le faisait, pour elle s'était son quotidien depuis toujours. Et elle pensait que si elle en parlait à l'école, son père serait furieux, et la tuerait. Vraiment. Alors elle se taisait. Elle brossa ses longs cheveux châtains, puis sorti de la salle de bain, pour se faufiler dans sa chambre et s'effondre dans sa couette. Elle était à bout de force, la fillette vivait dans la violence tous les jours, elle n'avait pas de répit. Parfois, il lui arrivait de prier pour ne plus se réveiller, s'endormir un soir et ne plus avoir de lendemain. C'est ce qu'elle souhaitait ce soir, emmitouflé dans ses couettes. Elle souffrait, elle avait terriblement mal et elle était seule. Les larmes l'emportèrent, les sanglots remuaient son petit corps chétifs, elle serra contre elle son lapin en peluche. Monsieur bobo. C'est lui qui calmait tout ses maux, et qui essuyait toutes ses larmes. Mais ce soir elle était inconsolable, elle pleurait à chaudes larmes. Les pas lourds de son géniteur firent grincer les marches de l'escalier, alors elle essaya de continuer à pleurer en silence, pour ne pas qu'il l'entende, mais quand elle entendit sa porte s'ouvrir dans un grand fracas, elle comprit qu'il était trop tard. Il arracha sa couette, et lui hurla quelques insultes, lui demandant pourquoi elle pleurait. Elle se redressa pour s'asseoir dans son lit, et s'éloigna de l'homme. Un père? Certainement pas. Un père ne frappe pas son enfant. Un homme ne fait pas hurler de douleur un enfant de huit ans. Un homme ne torture pas sa fille. Le regard de Winnie était remplie de détresse, elle savait qu'elle ne pouvait pas échapper aux coups, mais elle n'en pouvait plus, elle était éreinté. Ses larmes roulaient toujours sur ses joues pâles, et elle serrait monsieur bobo de toutes ses maigres forces contre son coeur, suppliant son père de ne pas lui faire de mal. Il était fou de rage, rouge de colère, et commença à enlever sa ceinture. Winnie tenta de s'échapper, et couru vers la porte de sa chambre mais elle trébucha et l'homme l'attrapa et la secoua violemment, lui reprochant de n'être qu'une bâtarde, une pleurnicharde, uniquement capable de geindre. Il déblatérait ses atrocités en la secouant dans tous les sens, avant de la relâcher. Elle s'effondra une nouvelle fois sol, se retrouvant face à lui, elle recula avant de s'heurter contre un mur, elle était là par terre, démunie, et déjà l'homme abattait un coup de ceinture qui claqua, sciant l'obscurité de la pièce, et ciselant une nouvelle fois la peau de la petite. « naaan! » Elle hurla de douleur, et un deuxième coup la heurta. Elle le suppliait, hurlait, pleurait, comment pouvait-il être aussi insensible face à la douleur de la chaire de sa chaire? Elle fini par trouver la force de s'échapper, et couru dans les escaliers, bien mauvaise idée car il la rattrapa sans peine et la poussa, elle trébucha et fini par dévaler les escaliers. Tout était si violent, si fort, elle gisait en bas des escaliers, à peine consciente, monsieur bobo dans sa main. Elle entendait toujours les bruits sourds des pas de son bourreau, non, elle ne voulait pas souffrir plus. Elle ne voulait plus se réveiller. Elle n'en avait plus la force. Elle se releva tout de même, et tituba difficilement jusqu'à un placard où elle se cacha. Elle venait de fournir ses dernières forces, tout devint flou, les sons, les images, elle serra une dernière fois son lapin en peluche contre elle.
« Elle est ici! » la voix d'une femme raisonna dans les tympans de Winnie, elle avait à peine la force d'ouvrir les yeux, mais elle sentit quelqu'un la soulever. « Appeler les secours, elle est mal en point! » ordonna la femme. Elle avait un gilet par-balle, c'était une femme de la police. Ils venaient d'arrêter son père, la maîtresse d'école de la petite avait fait part de ses craintes aux autorités, et ils étaient finalement venu suite à l'appel d'un voisin. C'était le matin, la petite était restée calfeutrée dans son placard toute la nuit. La jeune femme l'allongea sur le canapé, et essaya de la maintenir éveillé en attendant les secours. « Hé jolie princesse.. » chuchota-t-elle quand Winnie entre-ouvrit les yeux vers elle. « ça va, c'est fini. Tu n'as plus rien à craindre d'accord.. » elle passa ses doigts frais contre le front de la petite, elle était brulante de fièvre. La jeune femme était bouleversée de voir le corps de la petite saccagé, et ne pouvait qu'à peine imaginer à quel point elle avait souffert ses huit dernières années, mais elle restait rassurante et douce pour réconforter la petite. Elle finit par reperdre connaissance, la douleur était trop vive, plusieurs de ses os devaient être brisés, elle avait horriblement mal, même respirer était un supplice. Les secours arrivèrent enfin, il la posèrent délicatement sur un brancard, la jeune femme de la police leur confia le doudou de la petite qu'ils embarquèrent, ils placèrent un masque à oxygène sur son visage et l'emmenèrent aux urgences de l'hôpital le plus proche. Dans l'ambulance Winnie ouvrit les yeux, mais tout était abstrait, flou. Elle ne savait pas où elle était, elle était terrifié mais absolument incapable de le montrer, de bouger, ou d'émettre le moindre son. Alors elle laissa couler une larme le long de son visage, une des personnes de l'ambulance le remarqua, et commença à lui parler afin de la rassurer, agitant devant elle son doudou pour qu'elle voit qu'il était là. La fillette était dans un état semi-conscient, ils finirent par arriver aux urgences. N'arrivait pas à distinguer ce qui l'entourait, elle se concentra sur les discussions, ses oreilles fonctionnant mieux que ses yeux pour l'instant. « Fillette âgée d'environs 7-8 ans, nombreuses ecchymoses sur le corps, elle a plusieurs os brisés, son bras, et certaines côtes je pense. Plaies ouvertes, sur le dos, les épaules et les côtes, traces de coups sur le visage. » le brancard allait trop vite pour elle, elle re-sombra dans un sommeil inconscient, tout était trop lumineux, trop bruyant, trop douloureux pour elle, elle préférait abandonner. Elle resta inconsciente pendant trois jours. Trois jours de coma, sans que personne vienne pleurer à son chevet, pas de famille, pas d'amis. Elle était pupille de l'état à présent, orpheline. Elle ouvrit difficilement les paupières, tout était blanc autour d'elle, et une lumière froide l'éblouissait. Un tuyau passait dans son nez, c'était désagréable au possible et elle avait envie de l'enlever, mais elle n'avait pas encore reprit le contrôle de son corps. Il était endolorit, tout entier, c'était ville si il pesait des tonnes. Mais elle avait moins mal, certainement grâce à ce qu'ils faisaient passer dans ses veines. Elle remarqua les perfusions qu'ils avaient rattachés à ses mains. Elle prenait lentement conscience de ce qu'il s'était passé, immergeant doucement dans ce lieu aseptisé mais c'était difficile, et elle se sentait perdu, seule, et abandonnée. Le sentiment qui l'animait le plus était la peur, elle était terrifiée. Qu'est ce qu'elle allait devenir? Il n'y avait personne autour d'elle, et cette solitude ne faisait qu'accroître son angoisse. Et si on l'oubliait ici? Si elle allait passer le reste de sa vie seule dans cette chambre? Ses craintes d'enfants étaient là, car oui malgré toutes les épreuves auxquelles elle avait fait face elle ne restait qu'une enfant, et elle avait besoin qu'on vienne la rassurer, parce qu'elle était terrifiée, tétanisée par la peur. Elle avait envie de pleurer, mes ses yeux étaient douloureux et elle était incapable de verser une larme de plus. Son visage lui faisait encore mal, elle sentait sa lèvre inférieure enflée, et elle avait du mal à ouvrir complètement sa paupière gauche qui devait être elle aussi enflée et noircit par un hématome, qui avait du se propager sur le bord de son nez endolorit. Elle sentait les espèces de bout de scotch blanc qui refermaient la coupure sous son oeil. Elle savait qu'elle ne devait pas être très jolie à regarder, mais elle s'en fichait, au moins les antidouleurs l'empêchaient de souffrir.
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Louys J. Cartwright
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MessageSujet: Re: save me from this darkness + louys et winnie save me from this darkness + louys et winnie EmptyMar 24 Fév - 12:52



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« Antwan ! » hurlais-je alors que le cadre contenant la photo de son anniversaire dévala l’escalier. J’accourais vers mon fils. Bon dieu mais qu’est-ce qu’il lui était passé par la tête ? J’avais eu la peur de ma vie en le voyant grimper sur sa petite chaise posé sur les escaliers. Le petit fondit en larmes, peu habitué à ce qu’on lui hurle ainsi dessus. Je posais mon sac et le serrais dans mes bras. Ce gamin allait finir par me tuer avec ses idées tordues. Je le calmais en passant ma main sur son dos. « Tu m’as fais très peur tu sais. Il ne faut pas faire ce genre de chose. C’est dangereux. » Il balbutia qu’il voulait un cadre pour pouvoir y mettre son nouveau dessin. Je souriais et déposais un baiser sur son front. « Je vais t’en acheter un en revenant du travail d’accord ? » Les larmes avaient disparu pour laisser place à un grand sourire. « Maintenant si tu ne te dépêches pas tu vas être en retard à l’école et on va se faire disputer tout les deux par la maîtresse. » Je le laissais grimper dans sa chambre et nettoyais le bazar. J’allais encore être en retard au travail. Heureusement qu’ils étaient compréhensifs… Beaucoup plus qu’à l’école. J’attrapais Antwan et le montais sur mes épaules avant de filer jusqu’à la voiture, qui me faisait un petit caprice. Merveilleux. Dix minutes plus tard, je me retrouvais devant les grilles de l’école, pas encore fermé. J’avais battu mon record. Je m’auto-applaudissais avant de reprendre le chemin de l’hôpital. Je m’arrêtais en chemin pour acheter du café et des donuts. Quitte à être en retard. Autant faire plaisir à l’équipe.

Les urgences étaient totalement engorgées. « File te changer Louys, la journée va être chargé. » Mon supérieur me frappait dans le dos amicalement. Nous avions de bons rapports. Il savait pertinemment que si j’arrivais en retard, je n’hésiterais pas à repartir plus tard. Je me changeais très rapidement et me dirigeais vers l’accueil pour signer la feuille de présence. Une voix retentit dans mon dos et le bruit d’un brancard et de l’animation d’une urgence. « Fillette âgée d'environs 7-8 ans, nombreuses ecchymoses sur le corps, elle a plusieurs os brisés, son bras, et certaines côtes je pense. Plaies ouvertes, sur le dos, les épaules et les côtes, traces de coups sur le visage. » J’attrapais le dossier. Bon dieu qu’est-ce qui était arrivé à cette gosse. Mon supérieur me lança un regard. Je hochais la tête, oui j’étais certain d’être capable de la prendre en charge. Je la suivais dans toutes les étapes du processus. Elle avait bien des os de cassés. Le rapport faisait froid dans le dos. Comment une gamine avait-elle pu supporter ca ? Je faisais mon maximum mais une opération devait avoir lieu. Je négociais avec le médecin pour que le plâtre soit rose. Bon c’était un petit peu cliché mais après ce qu’elle avait vécu si je pouvais faire un petit quelque chose. Je restais plus longtemps après ma garde pour voir la petite remonter du bloc. Elle était inconsciente et sous sédatif pour lui éviter des douleurs supplémentaires. Je quittais l’hôpital, une fois assurée qu’elle était bien installée. Cette nuit-là, je dormais avec mon fils, le serrant contre moi.

Trois jours. Le temps s’écoulait bien rapidement et la routine avait reprit sa place. Antwan m’avait donné un de ses nounours pour la petite fille. Ce gamin n’arrêterait jamais de me surprendre. Il m’avait entendu parler avec Victoria de ce côté qui mettait mes nerfs à l’épreuve. Il voulait aider. Je n’étais pas le premier à apporter des petites choses. Le chef avait ramené des vêtements que ses filles ne pouvaient plus mettre et les infirmières du service pédiatrique avaient rendu la chambre le plus accueillant possible. Je me rendais dans la petite chambre dans la journée. Je n’étais pas de garde. Ce n’était pas mon service alors en réalité je n’avais pas grand-chose à faire là mais tout le monde me laissa passer, sans sourciller. J’entrais dans la chambre presque sur la pointe de pieds. C’est à ce moment que j’apercevais deux yeux me fixant. « Bonjour. » Je lui faisais un petit sourire. Je m’approchais doucement, en faisant le moins de mouvement possible. Je m’asseyais à côté d’elle et sortais l’ourson. « Regarde ce que j’ai trouvé devant ta porte. Il voulait entrer mais je crois qu’il avait oublié qu’il était un petit peu trop petit pour attraper la poignée. Alors je l’ai aidé. Mais promis il a fait tout le boulot tout seul. Il avait juste besoin d’une échelle. » Je lui tendais la peluche toujours avec délicatesse. « Je pense qu’avec tous les efforts qu’il a fait pour te rencontrer ca vaut au moins un câlin ! En plus il n’a même pas voulu me dire comment il s’appelait… Peut-être que tu sauras le convaincre. » Je déposais la peluche sur le lit, près de sa main. Je lui faisais un sourire et fis signe à l’ourson d’être sage avant de me lever et regarder un peu ce qu’il lui avait mit comme perfusion.

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MessageSujet: Re: save me from this darkness + louys et winnie save me from this darkness + louys et winnie EmptyMar 24 Fév - 15:03



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Winnie reprenait enfin ses esprits, elle comprenait qu'elle était à l'hôpital, on l'avait soigné. Ses yeux balayèrent la pièce, il y avait des habits posé sur une chaise, et une couverture rose toute douce sur son lit, au dessus des draps blanc conventionnels. Ses doigts se refermèrent sur la couverture, elle sourit, quelqu'un avait pensé à elle. La fillette s'intéressa ensuite aux machines qui l'entourait, et aux tubes qui s'échappaient de son corps. Il lui fallut plusieurs dizaine de minutes pour reprendre totalement pied, et en même temps que ses esprits, elle retrouvait peu à peu ses souvenirs, ce qui l'avait amené ici. Ses yeux étaient rivés sur le fenêtre mais son regard n'était attaché à rien, non ce qu'elle voyait ne venait pas de ses yeux mais de ses souvenirs, des flashs qui défilaient comme un film. Elle revoyait le visage rougit de colère, elle ressentait la peur, se rappelait des coups. Outre les blessures physiques, c'était un traumatisme psychologique auquel elle devra faire face. Elle ne se rendait même pas compte de la gravité des actes de son père, pour elle c'était presque normal, une normalité bien terrible pour une enfant de huit ans.
La clenche  de la porte s'abaissa, et elle sursauta, ses souvenirs faisant immédiatement le parallèle entre le bruit qu'elle venait d'entendre et le bruit qui annonçait que son père entrait dans sa chambre. Elle se figea, les yeux rivé sur la porte. Heureusement pour elle, se ne fut pas la lourde silhouette de son père qui apparut dans l'encadrement de la porte, mais celle plus fine d'un infirmier, le visage ouvert et lumineux, souriant. Une expression à laquelle Winnie était bien peu habituer, mais elle restait sur ses gardes.  « Bonjour. » La fillette essaya de répondre, mais aucun mot ne sortit de sa bouche, et aucun sourire ne se peint sur son visage. Pourtant elle le voulait, mais son expression resta neutre, et sa voix complètement muette, quelque chose l'en empêchait, de l'angoisse, de l'anxiété. Elle restait méfiante face à l'infirmier, pourtant elle n'avait aucune raison d'avoir peur, mais c'était quelque chose qui la dépassait. Il s'approcha d'elle, et elle sentit son coeur s'emballer, elle avait peur, mais se contenait, elle se contentait d'observer l'homme sans rien dire. « Regarde ce que j’ai trouvé devant ta porte. Il voulait entrer mais je crois qu’il avait oublié qu’il était un petit peu trop petit pour attraper la poignée. Alors je l’ai aidé. Mais promis il a fait tout le boulot tout seul. Il avait juste besoin d’une échelle.  » il lui tendit la peluche, c'était un ours en peluche tout doux. Elle savait qu'il racontait des histoires, mais c'était une jolie histoire, alors elle ne lui en voulait pas. « Je pense qu’avec tous les efforts qu’il a fait pour te rencontrer ca vaut au moins un câlin ! En plus il n’a même pas voulu me dire comment il s’appelait… Peut-être que tu sauras le convaincre. » Il posa l'ourson à côté d'elle sur le lit, et il se leva, en demandant à l'ourson de rester sage.
Il avait l'air gentil cet infirmier, même si elle ne se sentait pas réellement en sécurité, l'homme n'avait rien à avoir avec son père. Elle attrapa doucement la peluche, et la serra contre elle, comme elle le faisait avec monsieur bobo. D'ailleurs, qu'est ce que son lapin était devenu? Elle regarda autour d'elle  et vit la peluche sale et déchirée sur la table à côté de son lit, elle était soulagé de voir son lapin, il la suivait depuis toujours et aurait eu du mal à ne plus l'avoir avec elle. Elle reposa les yeux sur l'infirmier, il avait l'air de regarder ce qui passait dans ses tubes et finissait dans ses veines. Son coeur s'était calmé, elle était moins stressée, ses yeux se reposèrent sur l'ourson, il fallait qu'elle lui trouve un nom. « Logan » dit-elle enfin, assez clairement, sans poser les yeux sur l'infirmier. Son regard était absorbé par le petit ours. « L'ours vient de me dire qu'il s'appelait Logan. » elle se redressa pour s'asseoir dans son lit, non sans douleur, mais elle avait connu pire. « Et Logan voudrait savoir lui aussi ce qu'il y a dans les tubes, parce qu'il n'aime pas beaucoup ça et pense que c'est inutile. » parler au nom de la peluche était bien plus facile que parler en son propre nom, du moins ça l'était pour la petite. Elle avait parlé, en fait, elle savait que si elle ne parlait pas l'infirmier serait parti, et elle n'avait pas envie d'être seule.

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MessageSujet: Re: save me from this darkness + louys et winnie save me from this darkness + louys et winnie EmptyMar 24 Fév - 19:20



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J’avais tenté une approche indirecte. J’avais toujours été doué avec les enfants, il y avait toujours eu un bon contact entre eux et moi. A croire que j’étais prédestiné à être père rapidement. Je ne savais pas comment la petite allait prendre mon arrivé assez intrusive. Même si j’allais l’air sûr de moi je n’en menais pas large. J’avais peur de lui faire peur. Lorsque je rentrais dans la pièce, l’enfant ne bougea pas. J’affichais mon plus beau sourire et la saluais. Je n’eus rien en retour. Je tentais de ne pas faire le lien entre elle et Antwan mais c’était difficile. Mon fils avait cet air enjoué de tous les gamins, ses yeux à elle, reflétaient un grand âge alors que ce n’était qu’une gamine de huit ans que j’avais en face de moi. J’attrapais mon arme : l’ourson. Je savais grâce à mes cours de psychologie qu’il était parfois plus facile de parler à travers un objet que de son propre corps. J’inventais donc une histoire un peu fantastique. Je crois que Toy story m’était un peu monté à la tête, mais j’avais un gamin de quatre ans à la maison pour qui toute parole de papa est parole d’évangile. Je ne pensais pas une seule seconde qu’elle pouvait ne pas me croire. Même moi je croyais à cette histoire. C’était plus cool que la vérité. Je déposais la peluche sur le lit et m’intéressais à ses perfusions, la gardant dans mon champ de vision périphérique. Je la vis bouger doucement et attraper l’ours. J’avais un petit sourire. Il n’y avait rien de bien méchant dans les perfusions. Je me déplaçais et attrapais le dossier médical jusqu’à ce qu’une petite voix attira mon attention. Je souriais et hochais la tête. « Et bien enchanté Logan. C’est un très joli nom. J’aimerai bien avoir le tien… Moi je m’appelle Louys. Et c’est quoi le nom de la petite demoiselle qui t’a fait un gros câlin ? » J’avais envie de l’entendre de sa petite voix. Elle semblait hésiter. « Je peux toujours t’appeler Princesse, mais je crains que les autres infirmières soient jalouses. » Je lui faisais un clin d’œil avant de m’asseoir à côté d’elle. La petite tenta de se relever, je la vis grimacer. Elle m’interrogea sur les perfusions. « Je crois que Logan a un petit peu raison mais pas totalement. Celle-là c’était pour que ton estomac ne fasse pas de bruit et ne te réveille pas. C’est du sucre mais liquide. On la laisse juste le temps de trouver des gâteaux. Et celle qui est un petit peu coloré c’est pour que … Tu n’aies pas trop mal. » J’avais un peu buté sur la deuxième partie de l’explication. Je ne savais pas trop comment amener ca. Je m’asseyais et me mettais à sa hauteur. « Tu sais si toi ou Logan vous avez des questions, tu peux les poser à toutes les personnes qui viendront te voir. Elles tenteront de te répondre. Et… Je le connais pas ce bonhomme là… » Je m’approchais du lapin en peluche qu’elle regardait depuis tout à l’heure. La peluche était bonne à jeter. « Je pense qu’il va falloir le réparer un petit peu… » La porte s’ouvrit sur une autre infirmière avec un petit plateau repas. « Et voilà les gâteaux. » L'infirmière leva les yeux au ciel et me frappa la main. " N'essayes pas de le manger je te préviens. Ce n'est pas pour toi." Je prenais un air offusqué.

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MessageSujet: Re: save me from this darkness + louys et winnie save me from this darkness + louys et winnie EmptyMer 25 Fév - 0:19



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Elle était un peu déboussolée, un millier de questions raisonnaient dans sa tête. Qu'allait-elle devenir maintenant que sa mère était décédée et son père derrière les barreaux? Qui allait s'occuper d'elle? Est ce qu'on allait continuer à lui faire du mal? Et ce que c'était ça la vie d'une petite fille? Parce que si c'était ça, elle n'avait plus envie d'être une petite fille. Elle avait tellement de questions à posé, et pourtant elle ne savait pas comment les formuler, elle ne savait pas si elle avait le droit de les poser, et surtout, elle ne savait pas si elle avait vraiment envie de connaître la réponse. Et si on lui disait qu'elle devrait rester ici pour toujours? Qu'elle n'allait plus jamais avoir de famille? C'était difficile pour une fillette de huit ans de savoir ce qui allait se passer par la suite, d'imaginer les procédures que sa situation allait engendrer, elle ne savait même pas exactement  à quel point la vie qu'elle avait menée n'était en rien la vie que devait avoir une petite fille de son âge. Alors elle avait peur dans l'avenir, elle ne savait pas à quoi se rattacher, en réalité elle n'avait rien à quoi se rattacher, elle allait devoir se reconstruire et ça allait être un travail de longue augure. « Et bien enchanté Logan. C’est un très joli nom. J’aimerai bien avoir le tien… Moi je m’appelle Louys. Et c’est quoi le nom de la petite demoiselle qui t’a fait un gros câlin ? » Winnie regarda l'ourson et fit semblant de lui chuchoter quelque chose à l'oreille, puis elle porta l'ourson à son oreille comme s'il communiquait à son tour. Elle hocha la tête, visiblement d'accord avec ce que l'ourson venait de dire. « Logan dit qu'il aime beaucoup ton prénom, et il m'a conseillé de te dire moi-même comment je m'appelle! » elle sembla hésiter un instant, ses yeux se posant sur le bracelet qu'on lui avait mis à l'hôpital, avec son nom, son âge, et toutes les informations que Louys pourrait demander. Elle hésita à seulement tendre son poignet, ça aurait été plus simple, mais elle décida de faire un effort, tout en évitant soigneusement de regarder l'infirmier, elle était intimidée et préférait limiter les contacts, même visuel. « Je m'appelle Winnie-Jude, mais on m'appelle Winnie, c'est plus simple. » explicat-elle. Les yeux toujours rivé sur l'ourson, elle continua. « Mais je trouve que c'est important de dire que je m'appelle Jude. Tu savais que Saint Jude c'était le saint patron des causes perdues? C'est l'ange qui protège les gens comme moi et comme ma maman, c'est elle qui disait ça. Elle disait qu'on était des causes perdues. Maintenant ma maman aussi est un ange, et elle veille sur moi! » elle n'avait pas l'air triste, elle ne l'était pas. Elle avait accepté la disparition de sa maman, et elle savait que c'était mieux pour elle qu'elle soit au ciel. Au moins elle était en sécurité, c'est ce qu'elle se disait. « Je crois que Logan a un petit peu raison mais pas totalement. Celle-là c’était pour que ton estomac ne fasse pas de bruit et ne te réveille pas. C’est du sucre mais liquide. On la laisse juste le temps de trouver des gâteaux. Et celle qui est un petit peu coloré c’est pour que … Tu n’aies pas trop mal. » Elle demanda alors ce qu'il y avait dans ses perfusions, ça l'intriguait. Winnie avait toujours été très curieuse, et elle ne pouvait pas parler chez elle, quand elle était avec son père, donc quand elle sortait elle avait soif de connaissance, soif de savoir, envie de poser des milliers de questions, même si tout un tas de choses faisaient qu'elle restait réservée. « Je crois que Logan a un petit peu raison mais pas totalement. Celle-là c’était pour que ton estomac ne fasse pas de bruit et ne te réveille pas. C’est du sucre mais liquide. On la laisse juste le temps de trouver des gâteaux. Et celle qui est un petit peu coloré c’est pour que … Tu n’aies pas trop mal. » elle acquiesça, satisfaite de la réponse. « Logan dit que j'ai pas mal, et que j'ai pas besoin de tout ça parce que je suis une grande fille.. » elle avait toujours peur de décevoir tout le monde, et elle pensait que les perfusions étaient un signe de faiblesse. Elle voulait juste être courageuse aux yeux des autres, montrée qu'elle n'était pas faible. Elle avait une si basse opinion d'elle même, c'était étonnant pour une petite de huit ans qu'elle ai autant l'impression de devoir sans cesse faire ses preuves. Elle se détestait de la même façon que son père la détestait, elle se voyait comme une petite fille qui pleurait trop souvent, et qui faisait toujours tout de travers. Elle ne voulait pas que l'infirmier la voit comme ça. « Tu sais si toi ou Logan vous avez des questions, tu peux les poser à toutes les personnes qui viendront te voir. Elles tenteront de te répondre. Et… Je le connais pas ce bonhomme là… » toutes les personnes? Elle ne voulait pas voir de monde, elle voulait juste rester avec Louys, il était gentil lui. Elle ne voulait pas que d'autre personne vienne toucher à ses perfusions, elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre lui explique ce qu'il y avait dedans. Une personne, c'était déjà difficilement gérable, alors beaucoup? Elle s'inquiétait, ne voulait pas être confronté à tout un tas d'adultes. Elle regarda monsieur bobo, dont Louys venait de parler, faisant remarquer qu'il ne le connaissait pas.  « Je pense qu’il va falloir le réparer un petit peu… » Winnie ne lâchait pas son lapin des yeux, c'était ce qu'elle avait de plus précieux, ce lapin connaissait toutes ses histoires, toutes ses peurs, tout ce qu'elle avait vécu. « C'est monsieur bobo.. c'est lui qui me soignait quand j'étais à ma maison, il connait tout mes bobos, c'est pour ça qu'il s'appelle monsieur bobo, et aussi parce qu'il est tout déchiré, lui aussi il a des bobos. Comme moi. » quelqu'un entra dans la chambre, Winnie sursauta une nouvelle fois, mauvaise habitude. La femme qui venait de faire son apparition avait un plateau repas « Et voilà les gâteaux. » l'infirmière tapa sur la main de Louys « N'essayes pas de le manger je te préviens. Ce n'est pas pour toi. » déclara la dame, qui déposa le plateau devant la petite fille. Louys avait l'air offusqué, et sa moue fit sourire Winnie. Elle commença à grignoter, pendant que l'infirmière s'éclipsa. Il en fallut peu pour remplir l'estomac de la petite, elle était maigre et avait rarement le droit à des sucreries, ou des gâteaux, c'est donc avec plaisir qu'elle en mangeait quelques uns, malgré que ce ne soit que la nourriture de l'hôpital elle était ravie. Enfin, seulement pour les gâteaux, elle ne toucha pas à son assiette. c'était trop tôt pour qu'elle s'alimente normalement, et la situation l'angoissait tellement que son estomac en était inconsciemment noué. Elle avait donc mangé quelques gâteaux, et avait laissé le reste de côté. Elle finit par en tendre un à louys  « Tiens! Je ne dirais rien à l'infirmière promis! Et Logan aussi se taira! C'est rien que pour toi. » elle tendit le gâteau jusqu'à ce qu'il le prenne, et écarta un peu le plateau repas. Elle repensa au fait que Louys lui avait dit qu'elle avait le droit de poser toutes les questions qu'elle voulait, et elle en avait quelques unes à poser. « Logan voudrait savoir s'il va devoir rester longtemps ici, parce qu'il n'aime pas beaucoup les hôpitaux, il préfèrerait avoir une famille et une maison aussi! » puis ses yeux se posèrent sur le dossier accroché au bout de son lit « Et il aimerait savoir ce qu'il y a d'écrit là dedans aussi » déclara-t-elle en pointant du doigt son dossier. En fait elle avait l'impression que Louys allait partir d'une minute à l'autre, et elle aimait bien cet infirmier, il avait une tête de gentil, elle ne voulait pas qu'il parte. Alors elle pensait qu'en l'assaillant de question, ça allait le faire rester plus longtemps, puis elle attendait vraiment des réponses à ses interrogations. Elle nageait dans l'inconnu, elle était seule et le savait, et elle n'avait aucune idée de ce qu'on faisait aux enfants seuls.
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MessageSujet: Re: save me from this darkness + louys et winnie save me from this darkness + louys et winnie EmptyMer 25 Fév - 22:38



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Je tentais d’approcher un peu la petite, de lui faire comprendre que je ne lui voulais pas de mal. Elle devait être méfiante. N’importe qui le serait en ayant vécu moins d’un quart de ce qu’elle a enduré alors qu’elle n’avait pas encore dix ans. Elle devait se poser des tas de questions sur ce qui était en train de se passer et elle finirait par les poser. Mais d’abord je devais la mettre en confiance. La peluche était un objet de médiation idéal dans son cas. Lorsque je la vis la serrer contre elle, c’était une petite victoire. L’étape suivante était de connaître son prénom. Bien entendu j’avais lu le dossier et je le connaissais mais je voulais qu’il sorte de sa bouche. Elle pouvait me donner n’importe quel prénom, peu importait dans le fond. La petite semblait communiquer avec l’ours. Je lui souriais. Sa réponse l’agrandit. Je remerciais l’ourson et attendais sa réponse. Winnie-Jude, je hochais la tête. Son explication me surprit. Je ne m’attendais pas à ça de la part d’une enfant de son âge. « Si c’est important pour toi, ca l’est pour moi. Ravi de te connaître Winnie-Jude. C’est un prénom très joli et très original. Il te va parfaitement bien.» J’hésitais à lui tendre la main et finalement je me retenais. C’était certainement encore un petit peu trop. Je m’intéressais aux perfusions et faisais le point de son état de santé. Sa première question était sur ce qui passait dans son sang. Rien de plus normal. Je voyais son regard s’illuminait de curiosité. Comme tous les gamins. Antwan ne cessait de me poser des questions, au point de me prendre au dépourvu. Ma réponse semblait la satisfaire mais son remarque me dérangeait. Je m’approchais un peu d’elle et plongeais mon regard dans le sien. « Tu sais c’est normal d’avoir mal. Même moi ca m’arrive, quand je me cogne, ou je tombe... Ce qui n’est pas normal par contre c’est qu’on laisse quelqu’un avoir mal. C’est mon travail avec le médecin de faire ca. Alors il faut nous le dire quand tu as un petit peu mal, d’accord ? Je peux te faire confiance. » Je haussais les épaules. « Logan n’a pas besoin de le dire, je sais que tu es une grande fille. Tu es même une grande fille très courageuse. » Je voulais absolument lui faire comprendre que ce n’était pas normal d’avoir très mal. Lutter contre la douleur n’était pas une forme de courage. Pas dans sa situation. Je l’encourageais à poser ses questions aux personnels comme à moi. Elle ne devait plus vivre dans la peur. Je voyais qu’elle s’inquiétait. « Tu as le droit aussi de dire quand tu as peur et qu’il y a trop de monde. Je sais que c’est impressionnant. On bouge dans tous les sens, on dit des mots compliqués… On ne s’en rend pas forcément compte. ». Winnie n’aura personne pour prendre sa défense et dire aux personnels que c’est trop. J’allais en toucher un mot au service et certainement me faire taper sur les doigts. Le lapin était un autre sujet intéressant. Il avait une place particulière dans le cœur de la petite. « Et bien il va falloir le soigner aussi. Je peux l’opérer mais il va me falloir deux choses. Que tu me tape dans la main pour que je sois certain d’avoir le droit et ensuite que tu m’assistes, je ne peux pas faire ca tout seul. » Je n’avais pas le temps de lui tendre la main que l’infirmière entrait dans la chambre. J’amusais la galerie et me prenais un petit coup sur la main. Oups. Je grimaçais et approchais le plateau repas de la petite. J’avais eu le droit à un sourire. Winnie commençait à manger. Je l’observais calmement. Les gâteaux partirent plus rapidement que le reste. Elle ne toucha pas à l’assiette mais me tendit un gâteau. Je regardais la friandise un peu interloqué. Je le prenais sans vraiment réfléchir. « Merci ! C’est gentil. Ils sont bons ? Tu en manges un avec moi ? » Je croquais dans la gâteau… Bon c’était de la nourriture d’hôpital quoi. Et ca manquait dangereusement de chocolat. Sa question suivante me brisa le cœur. Je n’avais pas de réponse toute prête. « Je ne sais pas petit cœur, il faut d’abord que tu ailles mieux et ensuite que monsieur bobo aille mieux. Et ensuite… » Je ne voulais pas lui mentir. Je m’asseyais sur le lit et lui tendais la main pour qu’elle la saisisse si elle le voulait. « Tu sais… Tu ne pourras pas retourner chez toi, parce que ton père a fait des choses très mal… Que l’on n’a pas le droit de faire. Je ne peux pas t’en dire plus. Une dame va venir te voir. Elle t’expliquera d’accord ? Mais tout ira bien maintenant. Je te le promets. » Je lui souriais. Est-ce que c’était ce que j’étais censé lui dire ? Aucune idée. Je devais la rassurer. Je m’approchais du bout du lit. « Par contre ca je connais. Alors ca raconte que ton bras avait besoin d’un plâtre pour ne pas bouger et te faire mal. Par contre nous avons choisi du rose. J’aime bien le rose. Tu as le droit de dessiner dessus et en garder un morceau quand on l’enlèvera. Que pour le moment tu n’as pas le droit de faire de danse même si Logan te le demande pour éviter d’avoir mal aux côtes. Les os qui sont là. Mais seulement pour quelques semaines. Tu dois manger un bonbon par jour après tes médicaments mais il ne faut pas oublier de se laver les dents. Attention les carries. C’est tout.» Je m’asseyais à nouveau sur le siège. « Alors tu as réfléchi à ma proposition ? Je prépare le bloc pour cette après-midi pour ce jeune lapin ? »

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MessageSujet: Re: save me from this darkness + louys et winnie save me from this darkness + louys et winnie EmptyVen 27 Mar - 18:04



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La vie de Winnie venait de prendre un tournant qu'elle n'espérait plus. Désormais elle se retrouvait loin des coups, de la violence et de l'agressivité de son père, elle était en sécurité. D'aussi loin qu'elle se souvienne, elle ne s'était jamais senti en sécurité nul part, parce qu'elle savait qu'inlassablement elle se retrouverait confrontée à son géniteur. Mais plus maintenant. Tout était terminé. Même si dans la tête de la fillette c'était loin d'être aussi simple, tout son passé allait continuer de la hanter pour quelques années encore. Et puis rien n'était réellement rose, bien qu'elle n'ai plus jamais à subir les violences de son père, elle se retrouvait aujourd'hui orpheline, et dans un sale état. Tout un tas de paramètres qui l'effrayaient énormément, mais elle aurait tout le temps d'y penser plus tard, pour l'instant elle se réveillait à peine d'un cauchemars qui avait duré huit ans. Et Louys était la toute première personne à laquelle elle était confrontée dans sa nouvelle vie, et le visage rassurant du jeune homme lui faisait du bien. Il avait l'air d'avoir l'habitude de s'occuper d'un enfant, il était doux, et très calme. Et par un léger subterfuge il avait même réussit à faire parler la petite sans trop de soucis. Elle avait commencé par dire son prénom, et la signification qu'il avait. Si elle était si précise, c'est que c'était l'un des derniers souvenirs qu'elle avait de sa maman, elle était assise avec la jeune femme qui lui accrocha une médaillon autour du cou, le médaillon représentait St Jude, et la jeune maman lui expliqua qui il était, et pourquoi elle aussi s'appelait comme ça. Cette conversation avait eu lieux la veille de l'accident de voiture qui couta la vie à la mère de la fillette, depuis ce médaillon qu'elle portait toujours autour du cou était en quelque sorte son porte bonheur et surtout le souvenir qu'elle avait de sa maman.  « Si c’est important pour toi, ca l’est pour moi. Ravi de te connaître Winnie-Jude. C’est un prénom très joli et très original. Il te va parfaitement bien. » La fillette lui lança un sourire satisfait. Louys était une présence rassurante, Winnie aurait certainement été effrayée si elle s'était retrouvée seule face aux machines et aux perfusions qui perçait sa peau et tout ça sans aucune explication. Le fait qu'elle puisse poser ses questions à quelqu'un la soulageait un peu, mais elle n'était pas contente de ce que les perfusions lui donnaient, elles l'empêchaient de souffrir, mais pour la fillette souffrir était devenu normal, comme si elle était obligée d'avoir mal pour prouver quelque chose, pour prouver qu'elle avait de la valeur, qu'elle était courageuse. C'est pour cela qu'elle confia à Louys qu'elle n'avait pas besoin de tout ça, qu'elle était grande. « Tu sais c’est normal d’avoir mal. Même moi ca m’arrive, quand je me cogne, ou je tombe... Ce qui n’est pas normal par contre c’est qu’on laisse quelqu’un avoir mal. C’est mon travail avec le médecin de faire ca. Alors il faut nous le dire quand tu as un petit peu mal, d’accord ? Je peux te faire confiance. » Elle hocha légèrement la tête, elle n'avait pas le droit de se plaindre chez elle, quand elle le faisait son père lui hurlait dessus et pour la punir il lui écrasait des cigarettes allumées sur les bras et dans le coup, ce qui lui valait des dizaines et des dizaines de petites cicatrices rondes sur son corps. Elle savait que ces cicatrices ne partirait jamais, et elle était triste parce qu'elle se trouvait moche avec toutes ces marques. Quand on lui posait la question, elle disait que c'était des boutons qu'elle avait gratté, personne n'avait jamais cherché plus loin. Quoi qu'il en soit, ce genre de sévisse lui avait apprit à se taire sur les douleurs qu'elle pouvait ressentir, et se sentir honteuse à chaque fois qu'elle ne pouvait plus le cacher. Mais Louys lui avait demandé de lui en faire part pour qu'il puisse faire son travail, alors elle avait acquiescé. « Logan n’a pas besoin de le dire, je sais que tu es une grande fille. Tu es même une grande fille très courageuse. » son regard s'illumina de petites étincelles d'émotions, et d'un sourire sincère, c'était le plus beau compliment qu'on puisse lui faire. Jamais personne ne lui avait dit qu'elle était courageuse avant ça, au contraire, elle s'éreinté à faire de son mieux pour finalement n'essuyer que des reproches. Aujourd'hui, quelqu'un lui avait dit qu'elle était courageuse. Et qu'elle avait le droit d'avoir mal. « Tu as le droit aussi de dire quand tu as peur et qu’il y a trop de monde. Je sais que c’est impressionnant. On bouge dans tous les sens, on dit des mots compliqués… On ne s’en rend pas forcément compte. » elle fronça légèrement les sourcils, un peu intimidé par tout ça, mais elle hocha une nouvelle fois la tête. Elle n'avait pas encore pensé au moment où Louys s'en irait, et où elle verrait des médecines, des policiers, des assistants sociaux, elle n'imaginait même pas le nombre de personne à qui elle allait devoir parler et y penser la terrorisait, elle ne voulait parler qu'à Louys, et à la dame qui apporte à manger, pas aux autres. La conversation fini par dériver sur le lapin de la fillette, c'était son doudou fétiche, celui qu'elle trainait partout depuis toujours. Il était déchiré, abîmé, sale, mais c'était son lapin et sans lui elle était en quelque sorte perdu, son attachement disproportionné à cette peluche rappelait qu'elle n'était encore qu'une enfant, avec des réactions d'enfant, malgré tout ce qu'elle a vécu. « Et bien il va falloir le soigner aussi. Je peux l’opérer mais il va me falloir deux choses. Que tu me tape dans la main pour que je sois certain d’avoir le droit et ensuite que tu m’assistes, je ne peux pas faire ca tout seul.» L'idée de réparer monsieur bobo lui plaisait énormément, c'était comme si lui et elle allaient mieux, et qu'ils pouvaient tout les deux repartir sur de bonnes bases, dans une nouvelle vie. Elle n'eut pas le temps d'accepter le marche qu'une femme entra dans la pièce pour lui apporter son repas. Repas qu'elle ne mangea pas, à l'exception des petits gâteaux. Elle n'avait pas faim, et avait un rapport à la nourriture assez contrarié du fait que son père ne s'occupait pas réellement de son équilibre alimentaire. Elle souffrait de carences assez variées, et était un peu trop mince pour sa taille mais rien d'alarmant pour l'instant, selon des médecins. C'est tout naturellement qu'elle proposa un gâteau à Louys, elle avait toujours été de nature très généreuse, et elle n'avait pas hésité une seconde. « Merci ! C’est gentil. Ils sont bons ? Tu en manges un avec moi ? » elle hocha positivement la tête et repris un petit gâteaux pour le manger en même temps que Louys. Son plâtre la gênait, mais elle s'habituait doucement. Elle s'inquiéta alors, toujours au travers de son nouvel ami Logan, de savoir quand est ce qu'elle pourrait sortir d'ici. « Je ne sais pas petit cœur, il faut d’abord que tu ailles mieux et ensuite que monsieur bobo aille mieux. Et ensuite… » elle expira tristement, elle ne voulait pas rester ici pour toujours, et en même temps elle avait peur de ce qui allait se passer, où est-ce qu'elle irait quand son état se serra amélioré? Où allait-elle dormir? Elle commençait à comprendre ce que signifiait ne plus avoir de parents, et ça la terrorisait, elle voulait rejoindre sa maman, sans vraiment savoir que ça lui était impossible. « Tu sais… Tu ne pourras pas retourner chez toi, parce que ton père a fait des choses très mal… Que l’on n’a pas le droit de faire. Je ne peux pas t’en dire plus. Une dame va venir te voir. Elle t’expliquera d’accord ? Mais tout ira bien maintenant. Je te le promets. » Elle n'avait pas envie qu'une dame vienne lui expliquer, elle voulait que Louys lui dise ce qu'on allait faire d'elle. Elle était inquiète, elle voulait juste des réponses. Elle avait peur de retourner chez quelqu'un qui lui ferait du mal, elle n'avait pas encore compris à quel point c'était anormal de frapper son enfant, elle ne voulait pas non plus revoir son père, et elle avait peur d'être seule, abandonnée, elle voulait qu'on lui fasse des câlins et qu'on lui fasse des bisous et qu'on aille manger des glace avec elle. « Mais si je ne peux plus être dans ma maison, peut-être que je pourrais rejoindre ma maman au ciel non? » demanda-t-elle avec toute son innocence d'enfant. Elle n'avait pas parlé en passant par Logan cette fois, Louys avait réussit à gagner sa confiance doucement, et elle se sentait prête à lui poser ses questions directement, elle avait compris que Louys ne lui ferait pas de mal. Ne pas savoir ce qu'on allait faire d'elle lui faisait vraiment peur, personne n'avait encore répondu à ce genre de question, personne ne lui avait expliqué comme ça se passait, et elle avait peur. Elle fini par demander ce qui se trouvait dans son dossier médicale, ça l'intriguait. « Par contre ca je connais. Alors ca raconte que ton bras avait besoin d’un plâtre pour ne pas bouger et te faire mal. Par contre nous avons choisi du rose. J’aime bien le rose. Tu as le droit de dessiner dessus et en garder un morceau quand on l’enlèvera. Que pour le moment tu n’as pas le droit de faire de danse même si Logan te le demande pour éviter d’avoir mal aux côtes. Les os qui sont là. Mais seulement pour quelques semaines. Tu dois manger un bonbon par jour après tes médicaments mais il ne faut pas oublier de se laver les dents. Attention les carries. C’est tout. » Winnie sourit de toutes ses dents, pour montrer à Louys qu'elle avait toujours fait attention à son hygiène bucco-dentaire. « Mais je pourrais aller nager quand j'irais mieux? Parce que tu sais, j'adore nager, même qu'à l'école on a une grande grande piscine et quand j'avais le temps j'allais toujours là bas, et je bat toutes les filles de mon âge! » elle était vraiment fière de la natation, personne ne l'avait jamais félicité à part ses professeurs, jamais son père n'était venu la voir, jamais il n'avait été content pour elle, mais ça ne l'empêchait pas d'adorer se sport et de toujours s'être donné à fond pour être la meilleure, et elle l'était, malgré ses absence de parfois plusieurs semaines, lorsqu'elle devait cacher ses traces de coups. « Alors tu as réfléchi à ma proposition ? Je prépare le bloc pour cette après-midi pour ce jeune lapin ? » elle lança un coup d'oeil sur son lapin qui gisait sur la table prêt de son lit, puis elle se retourna vers Louys d'un air déterminé « Je suis d'accord! » Et elle tendit sa main vers Louys pour qu'il tape dedans, afin d'honorer les termes du marcher qu'ils avaient passé. Ses yeux se posèrent sur la porte puis une idée lui vint en tête « Louys, est-ce que quand Monsieur Bobo ira mieux on pourra sortir dans les couloirs? » elle avait envie de partir à l'aventure, sa curiosité d'enfant l'empêchait de rester enfermée dans une chambre. « Et aussi.. je voudrais que ce soit toi qui fasse le premier dessin sur mon plâtre, tu veux bien? » demanda-t-elle, un léger sourire aux lèvres. Louys était devenu son premier ami, et elle espérait vraiment qu'il accepte.
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MessageSujet: Re: save me from this darkness + louys et winnie save me from this darkness + louys et winnie EmptyVen 10 Avr - 18:34



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Je tentais de nouer le contact avec Winnie. J’étais conscient que c’était assez peu professionnel. Ce n’était pas ma patiente, ce n’était même pas mon service… Je l’avais simplement prise en charge à son arrivée et mon travail était censé s’arrêter là mais je ne pouvais pas. Cette petite se retrouvait seule après avoir vécue l’enfer. J’avais réussi à la faire parler en utilisant deux ou trois trucs que j’avais appris en devenant père. Je connaissais donc maintenant son prénom, du moins elle me l’avait dit même si je l’avais lu auparavant sur le dossier. Maintenant elle me racontait un souvenir. La petite fille semblait avoir envie de parler mais surtout de comprendre ce qui était en train de lui arriver. Elle me confiait ses peurs. Je craignais comprendre que pour elle ce n’était pas normal d’avoir mal. C’était terrifiant de se dire qu’un si petit bout pouvait avoir ce genre de pensée. Je tentais de lui faire comprendre qu’elle se trompait. Ma voix était toujours la plus calme et la plus posée possible. Je refusais qu’elle souffre encore simplement parce qu’un taré n’a rien compris au rôle de parent. J’eus le droit à un hochement de tête. Un nouveau sourire s’afficha sur mon visage. J’allais néanmoins mettre une note à ce sujet dans le dossier des infirmiers. Je vis son regard changer du tout au tout. Son regard s’emplit de fierté. Je venais de lui dire qu’elle était forte. J’en profitais pour lui expliquer qu’elle pouvait avoir peur et demander qu’on ralentisse. Elle allait avoir beaucoup de monde dans sa chambre. Je voyais qu’elle s’inquiétait. La conversation dériva donc sur son lapin et la possible opération pour l’opérer. C’était un peu une métaphore. Je savais parfaitement que les enfants étaient très attachés à leurs peluches alors si je pouvais faire quelque chose pour ce petit lapin tout sale, quelqu’un pouvait faire quelque chose pour elle.

Je l’accompagnais en mangeant un petit gâteau à ses côtés. Je profitais de ce petit moment pour lui parler de la suite. Une fois de plus ce n’était pas vraiment mon travail. Mais il était normal de répondre à ses interrogations. Sa réponse me fendit le cœur. Toutes mes pensées étaient tournées vers mon fils. Je secouais négativement la tête ne sachant quoi répondre et posais ma main sur la sienne, ne sachant pas comment un contact serait perçu. « Ce n’est pas possible… » Je ne réussissais pas à en dire plus. « Je ne peux pas t’expliquer comment est-ce que ca va se passer parce que ce n’est pas mon travail. Mais la dame est très gentille. Mon fils il l’aime beaucoup ! » Un petit mensonge n’a jamais tué personne… Et si ca pouvait la rassurer ! Je prenais le dossier médical et lui expliquais le contenu avec des mots simples. Je levais les pouces en signe d’approbation lorsqu’elle me montrait ses dents. Je croisais les bras : « Seulement si tu ne vas pas à la piscine quand j’y suis ! Parce qu’en étant tellement rapide tu risquerai d’être plus rapide que moi. Et si tu me bats je vais devoir dire à tout le monde que c’est parce que j’ai mangé trop de bonbons et de gâteaux. » Je fis une moue triste avant de rire. Je revenais sur ma proposition d’opération. Elle accepta. « Super ! » Je sautais de joie, exagérant lourdement… Je tapais dans sa petite main. « Bien sûr que vous pourrez sortir ! Il y a une salle remplie de jeu un peu plus loin dans le couloir, je vais te la montrer dés que possible… » Les enfants du service adorait s’y rendre. Je me mordillais les lèvres à sa proposition. Je trouvais ça vraiment touchant. « Tu sais que je suis nul en dessin ? Mais ce serait un honneur !» J’attrapais un crayon et dessinais un chien sur son plâtre en m’appliquant. « C’est pas terrible. C’est un chien. » Je fis une petite moue. J'étais vraiment nul.

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