◮ Depuis combien de temps es-tu à New-York ? Depuis quatre mois. Je suis une nouvelle recrue on va dire. Je suis arrivée ici plutôt à la va-vite comme on dit.
   ◮ Que penses-tu de la guerre entre les deux clans ? Cette guerre je la suis comme une série américaine. J'écoute tous ce qui se passe dans cette ville.
   ◮ Crois-tu qu'un jour tu pourrais prendre parti/as-tu déjà choisi ton camp ? C'est même déjà fait! L'élite est là depuis très longtemps maintenant. Alors pourquoi est-ce que des jaloux en manque de popularité viendrait leurs piquer la place?
   ◮ As-tu des proches impliqués dans la guerre ? A l'heure d'aujourd'hui, je pense que tout le monde fais partie de cette guerre. A cause d'amis ou même de membre de leurs familles.
   ◮ Selon toi, qui en sortira vainqueur ?  Mais c'est quoi cette question? L'élite bien entendue!
   ◮ Que penses-tu de New-York ? J'avais un peu peur en arrivant ici mais maintenant que j'y suis j'aime beaucoup cette ville. Les garçons et les filles sont beaux et belles, la ville est toujours en mouvement. Elle se s'arrête jamais.
   ◮ Quels sont tes activités favorites ? Sortir! Je crois que c'est rapide comme réponse mais c'est la vérité. La vie de nuit à New-york est simplement parfaite. Les gens sont motivés, sont dans l'ambiance et son présent. C'est vraiment beau.
   ◮ Te sens-tu en sécurité à New-York ? Jusqu'a maintenant oui. Après, où est-on en sécurité à 100%? Nulle part.
   ◮ Veux-tu rester à New-York jusqu'à la fin de tes jours ? Je sais pas, je pense. C'est tout récent pour moi, donc pour le moment c'est magique. Mais je disais pareil de Miami quand j'y suis arrivée.
   ◮ Penses-tu avoir des amis sincères ? Je suis tellement parano que je n'ai pas énormément d'amis. Malgré tout, ceux qui sont proches de moi sont des gens sincères, j'en suis persuadée.
   ◮ Qu'aimerais-tu changer dans cette ville ? J'en ai aucune idée. J'aime cette ville, telle qu'elle est.
   ◮ Quel est ton plat préféré, ton style de musique et toutes les autres choses de ce genre ? J'écoute de tout et je raffole de la mal-bouffe. Les pizzas, mac do etc... Très diététique.
   ◮ Tu m'aimes ? Bien sûr que oui!

oilà vingt-trois que je suis parmi vous. Mais dès le départ, ma vie à commencer sous de mauvaises choses. J'ai vu le jour en même temps qu'une autre jolie frimousse, Zoe, ma soeur jumelle. Je suis née la première, ça n'a aucune importante, mais j'aime dire que c'est moi la plus grande, allez comprendre pourquoi. Quelques jours après notre naissance, mes parents se séparaient. Comment vous demandez-vous? Et ben tout simplement parce que mon père n'était pas prêt pour avoir un enfant, alors deux, je vous laisse imaginez. Alors, par lâcheté, il a préféré quitter la ville après avoir dit à ma mère qu'il l'aimerait toute sa vie mais qu'il n'y arriverait pas. Ma mère est quelqu'un de vraiment remarquable. A elle seule, elle à réussit a nous élevée et faire de nous les petites filles les plus heureuses du monde.

Dix ans.

On dit souvent des jumeaux qu'il y a un méchant et un gentil. Dans ma famille, c'est un peu ça. Il y a ma soeur, qui fait son maximum pour que tout aille bien pour tout le monde, qui me démène pour avoir de bonnes notes et rendre ma mère fière et puis, il y a moi qui est à peu près tout l'inverse d'elle. Championne des coups en douce, déjà petite. Pendant qu'elle étais une bonne élève, moi je préférait parler avec ses copines. Pourquoi est-ce que j'aurait besoin de cours. Ce que voulait faire c'était "connue", pas besoin de cours pour ça. Alors, ma mère avait demandé à ma jumelle de me donner des cours et de m'aider. Quelques jours plus tard, on abandonnais et je prenais la route pour un établissement privée.

Treize ans.
Trois ans que j'étais dans cette foutue école. Avec le temps, j'étais devenue amies avec plusieurs filles. Toutes très gentille, on était vraiment sur la même longueur d'onde. Et puis, je suis tombée amoureuse de l'une d'entre elle. Mais à cet âge là, être amoureuse d'une fille c'est compliquer et puis on se croit anormale. On ne dit qu'on à un problème et qu'on est folle. Et un jour pas comme un autre, j'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai embrasser. Nous sommes rester ensemble deux ans, c'était ma première petite amie et putain ce que j'étais bien avec elle! Mais ses parents l'ont retirés de l'école et elle est retournée en Australie où elle vivait. J'ai eu le coeur brisée après son départ, je pensais ne plus jamais pouvoir aimer quelqu'un. Et puis, ce fut à mon tour de quitter l'école pour retrouver la vraie vie.

Seize ans.

C'était quelques jours avant Noël. Cette année, ma mère n'avait pas franchement les moyens de nous payer des cadeaux dignes de ce nom, mais elle s'était tout de même débrouillée pour nous offrir quelques cadeaux. Ma soeur avait eu plusieurs vieux livres, quant à moi, j'avait eût des fringues et accessoires. Malgré ce manque de moyens, j'étais vraiment très heureuse. Et puis, le cadeau du siècle est arrivé. Le téléphone à sonner et je suis allée répondre sans trop me poser de question. C'était l'hôpital pour me dire que monsieur Oxburry demandais à nous voir. Ok. Mais c'est qui lui? Je faisais passer la conversation à ma mère qui devint immédiatement toute blanche. Après quelques "oui", "d'accord" et "on arrive", elle nous embarquait pour l'hôpital. Une fois arrivée là-bas, ma mère nous entraînait vers une chambre où un homme vraiment très mal en point était allongé. Branché à plusieurs machines, l'homme s'était redressé quand nous étions entrées dans la chambre. « C'est moins grave que ce que vous pensez, les filles. » Il se tournait vers ma mère. « Merci d'être venue, tu n'as pas changée. » Avec Zoe, on restait en retrait sans trop savoir quoi faire. On ne savait pas qui était cet homme et ce qu'on foutait là. Ma mère prit quelques instants avant de se tourner vers nous et de nous lâcher en pleine dents. « Les filles, je vous présente votre père. » Ma soeur poussa un cri de surprise et moi, je faillis m'étouffer. L'homme me regardait et regardais ma soeur à tour de rôle. Il laissait son regard sur moi. « Toi tu es... Zoe, c'est ça? » Je lui faisais signe que non sans pouvoir parler. J'étais totalement perdue. Cet homme qui m'était totalement inconnue était donc mon père. Comment ma mère pouvait-elle être là, avoir de la compassion et s'être dépêché pour venir après le mal qui lui avait fait. Je crois que je ne comprendrais jamais rien à l'amour et à ma mère. Après une longue discussion entre ma mère et celui qui semblait être mon père, nous prenions congés en lui promettant de venir le revoir. Kathryn semblait heureuse de l'avoir vu, ils avaient discuté longtemps de toute la vie de ma jumelle, ma mère avait beaucoup parlée également, mais moi, non. Je ne pouvais pas. C'est bien simple, ça m'était totalement impossible. Je lui en voulais de nous avoir laissée, d'avoir mis ma mère dans une situation totalement impossible et compliquée. Mais cette première rencontre a été également la dernière puisque le lendemain nous apprenions la mort de celui-ci. Ma mère ne m'a jamais rien dit sur les raisons de son décès, mais elle semblait très affecté avec ma soeur. Moi, beaucoup moins pour être très franche. Je ne le connaissais pas, comment est-ce que je pouvais être triste pour lui?

vingt-trois ans.
Je débarquais à New-York un jour d'octobre. Je ne connaissait personne, cette ville m'était totalement inconnue mais je n'avais pas le choix de quitter Miami où j'avais commencer mes études. Après avoir eu une petite relation avec un professeur, une débile nous avais grillé et balancer auprès de la direction. L'homme s'était fait viré et moi avec. Mais je ne pouvais pas le dire à ma mère. Alors je préférais quitter la ville sans rien dire pour m'installer à New-York. Chaque appels de ma mère est une véritable torture. Je suis obligée de lui mentir, de lui dire que je suis à la fac et que tout se passe bien...