Après avoir emmené une victime d'un accident de voiture à l'hôpital. Tu rentres avec ton collègue à la caserne, vous êtes les derniers arrivés parce que les autres n'ont pas eu besoin d'aller à l'hôpital. C'est toi qui conduis l'ambulance, t'es assez fière quand même, le mec à côté de toi te dit même que pour une nana, tu conduis plutôt bien. Tu lui souris et tu lui balances une vanne, il rigole. Tu ne te laisses pas faire, t'es pas le genre de fille à te laisser dicter la vie par des garçons, sauf par le chef de caserne, là, tu n'as pas vraiment le choix. C'est ton supérieur, tu te dois d’obéir aux ordres. Tu rentres le camion parfaitement, certains pompiers sont dehors, ils se font une partie de basket. Toi tu sautes du camion et tu rentres dans la salle de repos, là où il y a deux grandes tables, la cuisine, le canapé et la télé, c'est une grande pièce de séjour où on aime bien se retrouver. Tu vas te faire un café dans TA tasse. Avant, tu la rinces parce que tu connais les gars de cette caserne et ils sont très taquins. Ils ont peut-être mis un truc dégueulasse dedans. Après tu te sers une tasse de café et tu vas ensuite dans la salle de jeux que vous avez aménagé pour les pauses. Vous êtes tous de permanence ce soir donc s'il n'y a aucun appel, vous allez devoir trouver de quoi vous occuper. L'équipe de l'échelle est là et tu souris, tu adores embêter les gars de l'échelle, surtout le petit Rafael que tu aimes bien. Tu te places à côté de lui et tu poses ton bras sur son épaule. Tu adores le chercher, lui faire du rentre dedans sans que s'en soit vraiment. Tu lui chuchotes à l'oreille mais assez fort pour que les autres entendent. « Salut chéri t'as laissé ta veste hier chez moi. » tu lui fais un clin d'oeil et tu souris tout en t'éloignant de lui. Tu t'assois ensuite sur la table de billard, en face, il y a la dose de gars. Ils te vannent à propos de ta pseudo-relation avec Rafael. Toi tu ne perds pas la face. Tu en regardes un qui rage et tu réponds « Et oui, toi ça fait un an et demi que tu me cours après, le nouveau arrive à m'avoir avant toi. Il est fort quand même. » Tu rigoles à ta connerie avec les autres gars et tu bois une gorgée de café en les regardant tous. Monsieur est vexé et il croise les bras. Tu adores titiller les gens, les provoquer mais pour rire. Il se fait vanner par ses collègues, je prends sa défense quand ça va trop loin. Ce n'était pas vraiment un nouveau mais Rafael est le dernier pour le moment à avoir rejoins la caserne. Tu joues de tes charmes, t'aime bien ça, t'adore taquiner , tu as toujours été comme ça. On ne te refera pas comme on dit. Tu continues de boire ton café tout en regardant toute l'équipe qui est là. Si le commandant du camion aurait été là, cela aurait été plus drôle mais il est parti se reposer dans sur bureau. Tu descends ensuite de la table de billard et tu choppes une queue de billard tout en les regardant. « Alors qui se fait une partie avec moi ? » aucune réponse pour le moment et tu croises les bras tout en disant « Arrêtez, ne me dîtes pas que vous avez peur de perdre contre une fille quand même. » Tu rigoles tout en les défiant du regard. Tu n'es pas si douée que ça au billard, mais tu caches tes faiblesses par un excès d'assurance, c'est comme ça, personne ne peut t'atteindre. Tu es ce genre de fille fière qui fait semblant d'avoir besoin de personne et c'est comme ça que ça marche depuis que tu es môme. Ta seule faiblesse, c'est ta filleule, pour elle, tu sais que tu pourrais tout plaquer. Tu agis comme une vraie maman avec elle. Elle a deux ans et demi et vous vivez toutes les deux. « Allez, on va rendre la mise intéressante. Je fais à manger toute la semaine si je perds et je fais un bisou au gagnant. » Bizarrement plus de gars veulent jouer, les gars sont tellement clichés que j'en lève les yeux au ciel. Mon regard se pose sur Rafael, je le défi du regard. Est-ce qu'il va jouer ?

T’es avec l’équipe de ton équipe. T’as pas eu d’intervention. T’as fait une partie de babyfoot en début d’aprem avec un gars avec qui tu t’entends bien. T’es le dernier arrivé ici. Les autres te cherchent plus ou moins. Certains te détestent. T’es sans doute le plus jeune mais tu t’en moques. D’autres t’apprécient parce que t’es pas prise de tête. Tu t’ai fait ta petite place dans la caserne. Tant qu’on te demande pas de participer à un bal des pompiers, tout va bien. Bref, t’es en train de parler tranquille. Dans le fond, t’aimerais bien qu’il y ait une intervention pour que ça bouge un peu. Il y a des jours comme ça où tu t’ennuis. Parfois tu te demandes ce qui t’a poussé à faire ce métier-là. T’es peut-être pas aussi égoïste que tu veux le faire croire. Un des mecs de l’équipe te propose de sortir en boite avec deux ou trois autres gars de la caserne, le lendemain soir. T’accepte. C’est tous votre jour de congé le surlendemain donc autant en profiter. C’est alors qu’Apple fait son entrée. Elle te chuchote un truc dans l’oreille. Chose que tout le monde a entendu d’ailleurs. Tu la regardes s’éloigner de toi. Cette file tu l’as comprend pas vraiment mais elle est pas méchante. Tu la regardes quand elle est assise sur le billard tout en continuant de parler à un autre gars. D’ailleurs lui tu l’aimes pas. C’est clair, c’est physique : il a une tête qui ne te revient pas. C’est pour ça que t’es sans doute le premier à te payer sa tronche. Elle propose ensuite de faire un billard. Personne ne réagit. Personnellement, ça fait trois ans que je passe mes journées à jouer à ça. Je sais que je vais gagner. Elle propose une mise : elle fait le repas tous les jours et elle donne un bisou au gagnant. T’as passer l’âge de ce genre de délire et puis t’aimes pas quand c’est trop facile. Même si avec ton physique, tu sais que tu peux avoir n’importe quelle fille. Elle te regarde ensuite en te défiant du regard. T’arque un sourcil et lui dit :

« Pourquoi tu me regardes comme ça ? Dis-le que t’as envie de m’affronter… » Tu te laisses pas faire. En fait, t’es pas le genre de gars à rendre les choses faciles. T’attrapes néanmoins une queue de billard, ce qui ne veut pas dire que tu vas jouer. Et tout en continuant de la regarder t’ajoutes : « Et franchement, ça me ferait vraiment de la peine que tu perdes contre moi. »

Pas crédible parce que qu’elle perde ou qu’elle gagne, tu t’en moques. Tu continues de la regarder en la défiant du regard à ton tour. Un ddes gars de l’équipe t’encourage à aller jouer pour « montrer ce que tu sais faire ». Tu n’écoutes pas, t’attends juste une réponse ou une réaction de la part d’Apple.

T'es entourée de garçons. Tu devrais être impressionnée, mais tu ne l'es pas, tu as l'habitude, tu travailles dans une caserne de pompier et malheureusement, il y a peu de femmes pompier. Il y a un sacré sexisme parce que selon eux, une femme n'est pas aussi forte qu'un homme. Elle est plus du genre à faire des boulots moins fatigants comme secrétaire, infirmière, plutôt qu'être un soldat du feu. Ces clichés te font rire et puis toi, t'es pas vraiment une pompier, t'es plus dans le médical et tu sauves les gens. C'est un travail d'équipe enfaîtes. T'embête le petit nouveau qui ne réagit pas, qui ne se rebelle pas, ni qui confirme la rumeur. Ca te déstabilise un peu mais t'es très vite occupé par la réflexion du gars qui t'a toujours voulu dans son lit. Dès le début de ton arrivée, il t'a toujours fait du rentre-dedans, il a toujours aimé te faire des blagues salaces et tout. Dans le genre insistant, il est assez fort. Tu kiffes le remettre en place dans n'importe quel circonstances. Il est plutôt mignon, mais il est trop prétentieux. Tu veux ensuite jouer au billard, mais c'est plus drôle quand on joue à plusieurs, tu espères secrètement gagné pour rabattre un peu le caquet de certains gars de la caserne parce que certains sont quand même très vieux jeux. Tu proposes une mise et des gens se propose. Tu n'es pas la plus dégueulasse de la caserne et puis certains veulent rendre jaloux le type qui a d'ailleurs pris une queue. Tu espères secrètement qu'il ne gagne pas, car tu n'as vraiment pas envie de lui faire un bisou à lui. Un autre type ne te dérange pas. Tu décides de titiller à nouveau le nouveau. Cette fois, il te répond, ce qui provoque le fou rire des gars de son équipe. Tu rigoles aussi, parce que toi, tu n'as pas du tout de complexe et t'assumes chacun de tes actes. « Je l'avoue, j'ai bien envie de t'affronter. » Tu n'es pas le genre de fille à rougir pour tout et n'importe quoi. Non, toi, t'es plus du genre sans gène à dire clairement ce que tu penses, que ça plaise ou non. Après, les gens peuvent penser ce qu'ils veulent de toi, mais tu ne veux pas qu'ils te jugent par rapport au quartier dont tu viens. Certaines personnes sont du genre à faire ça et ça t'exaspère. Comme si venir du Bronx faisait de toi une sauvage. Non, toi c'est l'école qui t'a instruit, ce n'est pas ta mère parce qu'elle était trop occupée à se saouler la tronche. Après, tu ne lui en veux pas, ça ne t'a pas empêché de t'en sortir et certaines personnes ont toujours cru en toi. Enfin, bon, il attrape une queue de billard et tu continues toujours de le fixer. Sa réponse me fait rire aussi et malgré tout, tu sais que tu vas perdre, que t'es pas une lumière dans ce jeu. Le basket, tu te défends et t'es un bon atout mais alors le billard, t'es nulle, en même temps, tu ne t'es jamais vraiment intéressé à ça. Là, c'est parce que ça te pique et parce que t'es avec les gars. « Oh et moi ça me ferait la peine de te battre alors que je suis une débutante. » Je lui fais un clin d'oeil tout en riant. Tu ramasses toutes les boules pour les mettre dans le triangle. La boule blanche la première. Tu enlèves ensuite le cercle. Tu regardes les garçons qui te demandent de commencer vu que tu es la seule fille. Tu hoches la tête et tu frappes la première dans la boule blanche. Tu arrives à disperser les boules un peu partout et t'es contente. Tu souris a tout le monde, quand une boule rentre dedans mais à ta deuxième frappe, rien ne tombe. Tu laisses ta place à quelqu'un d'autres et tu te places à côté de Rafael. Tu lui dis ensuite « Alors, pas mal pour une fille non ? » et tu lui souris, tu regardes le jeu de tes adversaires qui se débrouillent quand même sacrément bien. Tu regardes Rafael tout en continuant de sourire, tu sais que toi et lui vous pourriez être potes, vous avez un peu les mêmes délires, le même feeling sur les gens, mais vous apprenez à vous connaître. « Gagne contre lui, s'il te plait. Sinon, tu vas en avoir pour 107 ans s'il gagne. Toute la caserne va en entendre parler pendant longtemps. » Tu lui chuchotes ça doucement puis tu lui montres ensuite le collègue que tu as rembarré tout en lui souriant. Tu n'as pas vraiment envie de lui faire un bisou à lui et tu ne peux pas vraiment compter sur tes talents au billard.